
Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué une visite, ce lundi 8 mars 2021, au lycée « Rue du Pacha » dans la vieille ville de Tunis.
Cette visite, programmée à l’occasion de la journée internationale de la Femme, vient rappeler le rôle joué par cette institution, première dédiée à l’enseignement des filles, dans le mouvement de libération des Femmes et le mouvement national.
Kaïs Saïed n’a pas manqué de rappeler les figures féminines célèbres qui ont contribué à l’émergence de la pensée féministe en Tunisie, soulignant qu’il ne peut y avoir de liberté sans des femmes libérées. Il a précisé que les progrès réalisés aujourd'hui par les femmes ne sont pas une coïncidence, mais plutôt le résultat de combats historiques et modernes, ajoutant que beaucoup de travail reste à faire au niveau des mentalités.
Kaïs Saïed, a estimé, dans une déclaration donnée à l’occasion, que les droits des Tunisiennes, si difficilement acquis, sont aujourd’hui menacés. Il a précisé que cette menace réside surtout en l’émergence, depuis des années d’une discrimination dans l’accès à l’instruction. Le chef de l’Etat a souligné qu’il n’est pas question de revenir sur les acquis des femmes tunisiennes et que l’égalité dans l’accès à l’éducation est un droit fondamental qui doit aujourd’hui être farouchement défendu.
« Il n’y a pas d’Adam et d’Eve, il y a ce droit pour les citoyens en toute égalité. Nous avons encore à faire en ce sens, sur les mentalités plus particulièrement car la vraie révolution qui a eu lieu en Tunisie est celle de 1958 quand tout a été mis à la disposition des élèves pour permettre à tous d’accéder aux écoles. Il y a une régression depuis les années 90, depuis que la politique s’en est mêlée et aujourd’hui il y a une intention de déserter les établissements publics. L’éducation est comme l’air et l’eau, c’est un droit pour tous, riches et pauvres et l’Etat doit préserver ce droit » a-t-il ajouté.
M.B.Z
TAHYA TOUNES
l'instruction qui empêche la femmes d'accéder à l'éducation, c'est tout à fait faux ; en effet il suffit de voir les statistiques pour constater que les filles s'attachent plus que les garçons à l'éducation et réussissent mieux à tous les niveaux. Je pense qu'avec son caractère critique et négatif il faut qu'il trouve toujours quelque chose à blâmer.
Pauvre Tunisie qu'est ce qu'il t'arrive
Les mentalités et cette approche rétrograde qui relègue les femmes et les réduit au statut d'objets qu'il faut emballer, surveiller et minorer.
Cette menace est multidimensionnelle par les atteintes régulières aux libertés des journalistes, les syndicalistes présentés comme des mafieux ou tout simplement les jeunes qui croupissent en prison pour avoir osé manifester leur ras le bol du désordre qui règne dans les sphères des pouvoirs avec ses effets néfastes sur leur vie.
Alors, vivent les femmes, les jeunes, les insoumis et toute personne qui résiste à la régression et aux irresponsables qui croient que le pays et son peuple sont leur propriété.
SOS SOS SOS, on ne peut plus être sauvé!