
Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, lundi 2 septembre 2024, le ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh et le secrétaire d’État chargé des ressources hydrauliques, Hamadi Lahbib. Les sujets abordés, selon un communiqué de Carthage, étaient la situation hydrique, les fourrages animaliers et les semences.
Le chef de l’État a souligné que la situation que connait la Tunisie en ce qui concerne l’eau, « est anormale, car les coupures d’eau n’étaient pas le résultat du manque de pluie et de la sécheresse, mais plutôt du non-entretien des réseaux de distribution et des barrages pendant de nombreuses années », ajoutant que cette situation est aussi due « aux actes criminels visant à envenimer la situation sociale, comme le prouvent les enquêtes judiciaires menées dans plusieurs régions ».
Pour le président, candidat à sa réélection, « ce n’est pas du tout un hasard si la situation en est arrivée à ce point quelques semaines avant la date prévue de l’élection présidentielle ».
Par ailleurs, Kaïs Saïed a évoqué l’Office des fourrages, créé selon ses dires pour éviter le monopole opéré par « un petit nombre connu de personnes ». Il a insisté sur la nécessité de faire réussir la mission de cette structure afin également de réduire « l’augmentation inacceptable des prix ».
D’autre part le chef de l’État a appelé à la préservation des semences locales compatibles avec l’environnement du pays, « car les semences importées, susceptibles de générer des profits rapides, pourraient faire tomber nos richesses agricoles entre les mains de ceux qui les contrôlent à distance ».
I.L
Ce point exact. On vend des semences OGM stériles, elles ne se reproduisent pas. De ce fait on ne peut garder une partie de la récolte pour la semer l'année suivante.
Ces semences condamnent la biodiversité et mettent les clients -des pays!- sous tutelle de grands groupes comme Monsanto et autres...
De plus, en effet, les semences locales sont les plus adaptées à leur environnement.
Donc oui à un conservatoire et à un stock de semences.
Je vous écris pour attirer votre attention sur un point crucial à l'approche des élections. '? 36 jours du scrutin, il est préoccupant de constater que les programmes électoraux des candidats ne sont pas suffisamment mis en avant dans les médias. On a l'impression que la campagne est gérée à vue, sans véritable débat de fond sur les propositions concrètes.
Serait-il possible que votre média accorde une attention particulière à cette question en mettant en lumière les programmes électoraux des candidats ? Une couverture plus approfondie et une comparaison des différentes propositions permettraient aux électeurs de faire un choix éclairé, en toute connaissance de cause.
C'est l'avenir de notre pays dont il est question!
Merci de votre considération.