
Le membre de la campagne explicative du président de la République, Kaïs Karoui, a expliqué que la Tunisie suivra la feuille de route fixée par le président de la République, Kaïs Saïed. « Nous allons passer à la Troisième République. Nous pouvons garder plusieurs articles de la Constitution actuelle… Il y aura un changement au niveau du régime politique… Le changement sera profond », a-t-il ajouté.
Invité le 6 avril 2022 de la Matinale de Hatem Ben Amara sur les ondes de la Radio nationale, Kaïs Karoui, a affirmé qu’il n’y avait pas d’ingérence de la part de la présidence de la République au niveau de la justice tunisienne. « Le président de la République a le droit, en tant que citoyen, de porter plainte contre une personne. On ne peut pas qualifier cela d’ingérence ! », a-t-il dit.
Kaïs Karoui a souligné le manque de communication entre les citoyens et les institutions de l’Etat. Il a estimé que le chef de l’Etat pouvait envisager de communiquer tel que bon lui semble. Il a considéré qu’un manque de confiance s’était installé entre les Tunisiens et les médias. « Il y a des médias œuvrant sur commande… Les médias doivent présenter l’information telle qu’elle est. Les débats ne doivent pas servir à orienter l’opinion publique… On ne peut pas bâtir une démocratie sans médias… Néanmoins, ils doivent se conformer à une charte de travail », a-t-il poursuivi.
Evoquant le déroulement de la consultation nationale, Kaïs Karoui a rappelé que celle-ci était accessible à tous les Tunisiens et qu’il n’y avait pas eu d’exclusion. Il a, par la suite, considéré que plusieurs structures politiques devaient être tenues responsables des appels à l’ingérence étrangère. « Un parti ayant appelé les Etats-Unis d’Amérique à intervenir en Tunisie n’est pas patriotique et ne peut pas participer à un dialogue national… Maher Medhioub a organisé une manifestation devant la Maison Blanche… Il a rencontré une secrétaire et l’a appelé à intervenir en Tunisie… Je ne pense pas que le président de la République refusera la participation de l’Utap au dialogue national… Les acteurs politiques s’opposant au processus entamé depuis le 25 juillet 2021 ne seront pas concernés par le dialogue », a-t-il ajouté.
Concernant la situation économique, Kaïs Karoui a évoqué l’existence de mafias profitant des marchés publics. « Ces mafias gagnent des milliers de milliards… Elles ne renonceront pas à cela facilement… Une partie de l’administration est impliquée… Il y a des personnes recevant des pots-de-vin… Peu de choses ont été réalisées jusqu’à maintenant… Il n’y a pas de réformes profondes… Plusieurs ministres ont campé sur la même situation… Le fonctionnaire qui est devenu ministre garde les mêmes réflexes… La ministre du Commerce a affirmé qu’il n’y avait pas d’économie de rente en Tunisie alors qu’elle est derrière la baisse des investissements, la hausse du chômage, la perturbation des activités des PME et le blocage économique… Les ministres sont appelés à proposer des solutions », a-t-il poursuivi.
Kaïs Karoui s’est interrogé sur la non-promulgation de plusieurs décrets tels que celui relatif à l’autoentrepreneur. Il a, également, cité l’absence de décrets d’application relatifs aux dispositions introduites par la Loi de finances 2022 en matière fiscale.
Enfin, le membre de la campagne explicative a affirmé qu’il ne cherchait pas à être nommé en tant que ministre. Il a, également, précisé qu’il y avait une communication indirecte entre lui et le chef de l’Etat.
S.G
Pour les âmes bien nées, les chemins de l'enfer sont sûrement encore pavés de si belles illusions...
Allez, je ne veux pas vous décourager... mais je suis persuadé que vous êtes encore loin du but !
Nous disons à ces trotteurs sur l'actuel cheval beylical de Kaïs Saïed, qui nous regardent à présent de haut en bas, proférant des menaces et prétendant être maîtres d'un fait accompli de leur trente-troisième république bananière, qu'ils ne sont que la risée du peuple tunisien, qu'on va bientôt les voir humiliés par la Justice tunisienne, et qu'on va voir l'annulation générale de tout ce qu'ils ont mijoté dans l'illégalité constitutionnelle, dont personne ne pourra légaliser l'inconstitutionnalité.
Allah yostir Tounes de ces arrivistes affamés.