
Jaouhar Ben Mbarek, militant politique détenu dans le cadre de l'affaire de complot contre la sûreté de l'État, a été transféré « arbitrairement et vindicativement » de la prison de La Mornaguia à celle de Belli, à Nabeul, a déclaré, mardi 10 décembre 2024, l'avocate et membre du comité de défense des prisonniers politiques, Dalila Ben Mbarek Msaddek.
Dans une publication sur Facebook, l’avocate a affirmé que ce transfert faisait suite aux protestations de Jaouhar Ben Mbarek contre les conditions de détention. Selon elle, il dénonçait notamment le fait que lui et ses camarades soient qualifiés de « terroristes », qu’ils soient privés de participer à des activités culturelles et sportives au sein de la prison et qu’ils soient maintenus dans un isolement total dans leurs cellules.
D’après l’avocate, ce transfert viserait également à limiter les visites dont bénéficiaient les détenus. Elle a indiqué que cette mesure aurait pour but de réduire le nombre de visites hebdomadaires qu’elle rend à son frère et aux autres prisonniers.
Dans son message, Dalila Ben Mbarek Msaddek a exprimé sa colère face à ce qu'elle qualifie d’injustice :
« Combien de temps cette injustice va-t-elle durer ? Combien de temps cet abus va-t-il se poursuivre ? N’avez-vous aucune crainte ? Ne voyez-vous pas ce qui se passe autour de vous ? ... »
I.N.

Monsieur Kaies Saied a réussi aussi à instiller dans la tête des gens les vraies patriotes, modernistes, honnêtes et compétentes, comme Mme Abir Moussi, la seule qui peut juger les khwenjias, et justement ces vils khwenjias : cela a été planifié par le Monsieur actuel, Dictateur de son état, pour semer la confusion dans les esprits et surtout, surtout pour écarter les vraies compétences du pays, dont il "souffre" de ne pas arriver a sa cheville (et il le sait, c'est pour cela qu'il a foutue Mme Abir Moussi en prison).
Bref, la tragi-comédie de notre Dictateur continue ; même les théâtres burlesques en sont jaloux.
Séjournait-il dans une colonie de vacances ou chez les scouts ?
"détenu dans le cadre de l'affaire de complot contre la sûreté de l'?tat"
Encore heureux qu'il n'ait pas été mis au cachot, dès la première seconde de son incarcération, notre "Mandela" national.
Pardon, M. Mandela, je plaisantais.