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Images de tête coupée de Mabrouk Soltani : Le ministère de la Justice réagit
18/11/2015 | 14:55
1 min
Images de tête coupée de Mabrouk Soltani : Le ministère de la Justice réagit

 

Le ministère de la Justice a engagé des poursuites judiciaires suite à la diffusion, dans le journal de 13h du 14 novembre 2015 sur Wataniya1, d’images de tête coupée du jeune berger décapité par un groupe terroriste.

 

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le ministère de la Justice explique que cette démarche a pour but de faire la lumière sur les réelles motivations derrière la retransmission de telles images si « choquantes » et « humiliantes pour la dignité humaine ». Ces images, poursuit-on, pourraient avoir un impact négatif aussi bien sur le téléspectateur que sur les services luttant contre le terrorisme.

 

Le ministère de la Justice indique à la fin du communiqué que seule la Justice est habilitée à déterminer le contexte juridique et les lois qui s’appliquent dans le cas de la présente affaire.

 

E.Z.

18/11/2015 | 14:55
1 min
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Commentaires (12)

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amal
| 19-11-2015 14:07
Le ministère de la Justice veut :
réelles motivations derrière la retransmission de telles images si « choquantes » et « humiliantes pour la dignité humaine ».

Et qui peuvent : " avoir un impact négatif aussi bien sur le téléspectateur que sur les services luttant contre le terrorisme. "

La question est de savoir ce qui est choquant, humiliant pour la dignité humaine ? :

- est-ce le fait d'avoir montré une information réelle à la télé et avoir fait un travail journalistique ?

-ou bien est-ce le fait que tout une famille garde au frais chez elle dans son frigo pendant plusieurs jours la tête de son propre enfant ?

SANS parler du corps qu'ils sont allés, SEULS, chercher avec tous les risques dans la montagne ( un point important à ne pas oublier ).

Je crois que ça ne se discute pas.
Il est évident que la deuxième interrogation est la plus humiliante et la plus dégradante.

Je suis convaincue que si nous avions eu affaire à une famille dite bourgeoise, on aurait déployé tous les moyens inimaginables et dans la seconde qui aurait suivi le crime.

On a affaire à des gens démunis et pauvres et la tête pourra bien attendre ( j'ai l'ultime conviction que c'est ce qui s'est dit dans les chaumières ).

Ensuite : de quel impact négatif parle-t-on ?
Sur le téléspectateur et sur les services luttant contre le terrorisme.

Ici il n'est pas question du choc psychologique que peut avoir le téléspectateur.
Mais bien de la réaction de la majorité de la population vis à vis de la lente réaction du Gvt à intervenir ne serait-ce que pour aller chercher la tête.

Donc le Gvt a eu peur d'une réaction de dénigrement et d'un soulèvement de la part du peuple vis à vis de la lenteur du Ministère de la Défense à intervenir dans ce dossier.

Le Gvt a surtout flippé par rapport à cela et il a préféré à son tour couper les têtes de la rédaction car comme on dit : " la meilleure défense, c'est l'attaque ".
Il a donc préféré attaquer avant le retour de bâton et pour couronner le tout et s'excuser, on reçoit donc la famille.
Mais le mal et fait !

La justice ne sera pas rendue réellement dans ce dossier, c'est moi qui vous le dis par rapport à ces journalistes.

Ce n'est pour moi, et je m'engage seule, qu'une réaction dictatoriale et une mise en garde vis à vis des journalistes.

TOUT SIM..PLE..MENT !

Letranger
| 19-11-2015 08:51
"...si « choquantes » et « humiliantes pour la dignité humaine »..."
Moi, ce qui me choque, c'est l'égorgement, la décapitation au couteau, pas l'exhibition publique du résultat.
Je me demande même si cette pauvre victime ne serait pas fière de montrer en réel à quoi mène la barbarie.
Les "frères non Musulmans" n'hésitent pas à en exhiber fièrement des dizaines en même temps et ça ne semble choquer personne.
Les enfants ne sont-ils pas préparés dès la maternelle à voir ces pratiques?

EL OUAFI
| 18-11-2015 22:35
Nous devrions nous tous se poser la question qu'est-ce qui a poussé ce responsable, de l'information du journal télévisé de 13 heures à commettre cette énorme bourde.
Non il y a des sous-entendus, c'est même malsain et une préméditation, un professionnel, ne peut et ne pourra en aucun cas s'aventurera franchir ce Rubicon.
Tout en espérant que le parquet ne mettrait pas cet acte révoltant de l'exécutant et de celui qui veille à lui donner un ECHOS plus grand en sourdine.
Que la justice mettra au clair la face cachée de cette scène macabre et leurs auteurs soient punis avec une sévérité exemplaire (Manai)

Abel Chater
| 18-11-2015 21:43
Il n'est pas normal qu'un média visuel financé par l'ensemble des Tunisiens, supposé instruire et cultiver tout un peuple, tombe dans le piège de la presse jaune. Une presse qui cherche sensation, quitte à montrer une tête humaine coupée.

renardine
| 18-11-2015 18:08
le ministère a raison de poursuivre ceux qui ont montré la tête décapitée du berger car la haica a déjà dans le passé mis en garde les journalistes qui montrent des photos des victimes du terrorisme.L'acte est prémédité .Quel message veulent-ils donner aux terroriste ou aux partis obscurantistes?

MOUNIR
| 18-11-2015 17:35
Tempête dans un verre d'eau!
Et quand on égorge l mouton,quelqu'un se pose des questions!!!!
Le meurtre de ce jeune Berger est la pire des atrocités et certains instrumentalisent cet acte barbare!! Réglez les problèmes de fonds de ce pays avant que l'on atteigne les abymes. Et SVP ARREEZ le TBAHBIR! mettez vous au travail.

nazou
| 18-11-2015 16:43
Quelle sont donc ces raisons politiques ??!!
Le ministère public est le défenseur DES VICTIMES !!
La victime étant décédé, le ministère PUBLIC est dans son rôle !!!
Pour préserver la dignité, de la victime !!
Surtout que la victime était mineur !!

Aristote
| 18-11-2015 16:24
Lorsque la médiocrité dépasse les limites de la morale et de la dignité humaine , il devient difficile d'expliquer l'acte .

Ben
| 18-11-2015 15:49
La Tunisie connait, depuis le 14/01/2011, une misère intellectuelle dans tous les secteurs dont notamment celui de la justice.
La motivation, par le parquet de Tunis, du déclenchement de l'action publique, bien qu'elle ne soit pas exigée par la loi, au vu du principe de l'opportunité des poursuites, est purement politique et n'a rien de juridique. Le seul argument juridique pouvant être invoqué étant l'atteinte au secret de l'instruction.
Le procureur de Tunis aurait mieux fait d'observer le silence quant à la motivation d'une décision qu'il n'est pas appelé à motiver.

jawhar
| 18-11-2015 15:26
C'est le sac qui contient la tête !!!!!!!!