« Arrêtons de tourner autour du pot, la plénière du 3 juin est une audition du président du Parlement. Les députés vont simplement poser des questions à Rached Ghannouchi autour de plusieurs sujets et agissements », a lancé le président du groupe parlementaire de la Réforme nationale, Hassouna Nasfi, lors de son intervention dans l’émission Midi Show du mardi 2 juin sur Mosaïque FM.
Interpellé sur la nature de la plénière du 3 juin, le député a tenu à apporter des clarifications sur la dénomination de cette séance durant laquelle le débat portera sur les relations internationales du président du Parlement où ce que lui et son parti se plaisent à nommer « diplomatie parlementaire ».
Ennahdha tient, en effet, à nommer cette plénière « séance de dialogue », alors que d’autres partis, notamment ceux qui se sont battu pour l’organiser, l’appellent « audition ».
Le mouvement islamiste soutient que le règlement intérieur du Parlement ne mentionne le terme « audition » que dans le cas où le gouvernement est convoqué à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Affirmant que même les séances d’audition du chef du gouvernement ou des ministres prennent la forme d’un dialogue, Hassouna Nasfi a assuré que les mécanismes étaient les mêmes.
« Il y aura des questions et des réponses, des positions et une vision qui doivent être clarifiées et expliquées pour que l’opinion publique puisse comprendre les raisons pour lesquelles le président du Parlement a agi de la sorte et les motifs des gens qui ont protesté (contre ses agissements) », a-t-il avancé.
Hassouna Nasfi a, par ailleurs, précisé que le règlement intérieur de l’ARP, dans son article premier, faisait mention, contrairement à ce que l’on pense, de l’audition du président du Parlement.
Cet article stipule : « (…) L’administration de l’Assemblée fonctionne au service de l’intérêt général selon les règles de transparence, d’intégrité, d’effectivité et de redevabilité ».
Si l’on se réfère au dictionnaire le mot audition est défini comme suit : « Action d'entendre, d'écouter ». Ecouter implique naturellement, dans notre cas, un échange ou un dialogue tel que défini aussi dans le dictionnaire : « Conversation entre deux ou plusieurs personnes sur un sujet défini ».
Peu importe donc la dénomination de la plénière du 3 juin, Rached Ghannouchi sera interrogé et il aura à répondre de ses actes, si, toutefois, il se présente au Parlement.
N.J.
On en a marre de voir ces cartes brûlées incapables de faire front avant et après les élections.
Aujourd'hui, il donne encore une déclaration différente de Tarek ftiti, membre de son groupe parlementaire.
On ne peut rien bâtir avec ces idiots. Et encore moins un parti capable d'avoir une chance face à la secte