
L’avocat et activiste de la société civile, Ayachi Hammami, a indiqué que l’affaire de Lazhar Akremi était la même que celle du complot contre la sécurité de l’État, incluant notamment Khayam Truki et Kamel Letaïef. Selon ce dossier, plusieurs politiciens et hommes d’affaires sont accusés d’association de malfaiteurs dans le but de porter atteinte à la sécurité intérieure du pays.
Intervenant le 28 février 2023 au micro d’Express Fm durant l’émission « Expresso », animé par Manel Gharbi, Ayachi Hammami a indiqué que Lazhar Akremi avait fait l’objet d’une enquête distincte de celle-ci et qui avait été traitée par un autre juge d’instruction dans le but de le persécuter. Il a été placé en détention durant quinze jours sans raison. Lazhar Akermi aurait rencontré l’un des individus faisant partie du complot afin de débattre des moyens permettant de renverser le chef de l’État, Kaïs Saïed à travers la hausse des prix.
« Chose bizarre dans ce dossier, il a été arrêté par l’unité de lutte contre le terrorisme. L’unité a obtenu une commission rogatoire de la part du juge d’instruction, sans l’emmener et sans présenter son dossier à ce dernier. Il a été maintenu en détention durant quinze jours sans être entendu par le juge d’instruction ou par l’unité… Le but du pouvoir exécutif est de le malmener en raison de ses critiques portant sur le pouvoir exécutif actuel, notamment Kaïs Saïed et la ministre de la Justice, Leila Jaffel », a-t-il ajouté.
Ayachi Hammami a assuré qu’il s’agissait d’une affaire purement politique. Selon lui, Kaïs Saïed a eu recours à ce genre d’affaires, car il n’était pas capable de trouver une solution à la crise que traverse la Tunisie. Il s’agit, d’après l’avocat, d’une manœuvre pour distraire le peuple. Il a expliqué que le pouvoir en place persécutait et portait atteinte à l’opposition.
L’avocat a assuré qu’il n’y avait pas de preuves inculpant les personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire de complot contre la sécurité de l’État. Le pouvoir en place aurait eu recours à un témoignage imaginaire. Le citoyen anonyme ayant lancé l’alerte, selon lui, pourrait mentir ou ne pas exister. Il a expliqué que le recours à l’anonymat devrait servir en principe à récolter des témoignages renforçant des preuves tangibles. L’avocat a assuré que le témoignage en question était une simple déclaration dépourvue de toute preuve.
« L’un des témoins assure que Bernard-Henri Lévy s’était entretenu, au Luxembourg, durant l’année 2022, avec l’un des suspects dans le but de comploter contre Kaïs Saïed. Il n’apporte aucune preuve à ce sujet. Il ne précise pas l’heure ou l’endroit. Il n’apporte pas de photos ou d'enregistrements audio… En se basant sur cette simple déclaration, l’unité de lutte contre le terrorisme et le ministère public ont choisi d’intégrer le nom de Bernard-Henri Lévy à la liste des accusés… Les autres noms d’activistes évoqués par les témoins ont été laissés de côté afin de pouvoir les convoquer par la suite et les menacer… Il n’y a rien de concret dans ce dossier… Il n’y a ni usage de la force, ni attentat, ni terrorisme… On utilise la loi de lutte contre le terrorisme afin de faire croire qu’il s’agissait d’une affaire dangereuse et de profiter des exceptions qu’elle permet », a-t-il déclaré.
Ayachi Hammami a indiqué que le complot contre l’État nécessitait la tenue de réunions clandestines dans le cadre d’une organisation clandestine afin de provoquer la chute du pouvoir en ayant recours à des moyens illégaux. Il a expliqué que les accusés organisaient des réunions dans le but d’organiser des manifestations pacifistes dont la tenue était communiquée au pouvoir en place. Les appels au limogeage du gouvernement sont une revendication politique.
L’avocat a affirmé qu’il y avait deux témoins. Le premier baptisé XX et le second XXX. Ces deux témoins affirment que des membres du FTDES, de l’UGTT et des acteurs sociaux participaient aussi à ce complot. M. Hammami a expliqué que les avocats de défense avaient le droit de demander de dévoiler les identités des témoins. Il s’agit d’une requête déposée auprès du juge d’instruction. Ce dernier peut accepter ou refuser la demande. L’avocat a expliqué que les avocats n’avaient pas espoir d’accéder à cette requête.
Ayachi Hammami a expliqué que les membres du comité de défense pourraient refuser de plaider en raison de l'attitude du pouvoir en place. Il a indiqué que les avocats refusaient de servir d'éléments de décor. Il a rappelé que la même décision avait été prise le samedi 25 février 2023 lors de l'émission des mandats de dépôt contre plusieurs accusés malgré l'absence de preuves. Il a qualifié le juge d'instruction ayant procédé à cela d'agent d'exécution de la volonté du pouvoir exécutif. Me Hammami a précisé que cette décision sera prise en coordination avec les accusés.
L'avocat a rappelé que le chef de l’État contrôlait le pouvoir judiciaire et qu’il s’était octroyé le droit de révoquer les magistrats. Il a rappelé les déclarations du président de la République au sujet des personnes défendant et évoquant l’innocence de ces accusés. Il a considéré qu’il s’agissait de menaces contre les magistrats. Kaïs Saïed lançait des accusations, procédait aux arrestations et exigeait des condamnations. S’adressant aux magistrats, il leur a affirmé qu’ils seront amenés dans le futur à condamner des innocents dans d’autres affaires et qu’ils devaient refuser de se soumettre dès maintenant.
Ayachi Hammami a affirmé que Kaïs Saïed n’était pas capable de présenter des solutions à la crise actuelle et de sortir le pays de la crise. Il a estimé qu’on était tous en situation de liberté conditionnelle. Il a appelé à s'unir dans le but de s'opposer à cette dictature.
S.G
La source de connerie, à oublié un p'tit détail !!
Les ambassadeurs sont nommer par hel facho !!!
Alors ça m'étonnerais beaucoup qu'il y ait eu une quelconque réunion, en Belgique ou à tombouktou !!!
Morte de riiiiire des connerie des fachos !!
Et pour le remercier, le facho l'a nommé ministre ?
Nom d'un LOL
La casuistique était jadis l'art des clercs qui disputaient de tout, y compris du sexe des anges.
Ainsi, foin des fioritures et disons qu'il y a bien eu des rencontres, des discussions diverses, ce qui s'appelle une concertation concernant un objet désormais identifié et qu'on peut nommer.
Il s'agit d'une opération secrètement menée en parallèle de celle officielle que j'appelle assemblage, allant du PT à l'extrême droite du spectre, sous la tutelle du chef d'orchestre islamiste.
Cela permet de donner de la substance à l'éventuelle assistance, sinon sollicitude de de ce sioniste notoire habitué à faire le voyageur de commerce
au service d'un camp bien déterminé, toujours le même.
Parce, c'est vrai que certains sont fâchés de voir freinée leur entreprise de nous faire marcher au diapason de leur projet de mise au pas de cette région où leur échappé encore l'Algérie.....
La pression russe qui s'implante en Afrique irrite, et la chinoise fait déborder d'énergie les plus magnanimes car il convient de montrer qu'on n'aime guère voir marcher dans nos plates bandes.
Macron en Afrique....
Les "accords d'Abraham".
Les islamistes étaient de bons convives, à l'AIPAC.
C'est vrai, qu'on n'a pas osé un discours de Ghannouchi devant le Congrès US.
Ce sont gens de "dialogue", avec qui, une fois les armes remisées, on peut construire des compromis.
Pas avec ces Algériens trop de tout. Nationalistes, fiers et cultivant le sens de l'honneur.
Pas avec cet hurluberlu qui est à la tête de la Tunisie.
Trop rigide dans ses convictions, l'allure hautaine presque et bien convaincu de ne rien céder sur l'essentiel. N'accepte pas nos rappels à l'ordre.
C'est insupportable.
Plutôt un barbu qu'un homme convaincu.
Plutôt un islamiste qu'un nationaliste.
Plutôt.....
L'opération mani puliti n' en est qu'à son ébauche.
Pleurez dans vos palais.
Hmmmmm....... ce n'est pas encore tout à fait clair qui est l'auteur de ces preuves précis - mais on va trouver la solution.
Il est urgent de lancer un mandat d'arrêt international concernant l'activité politique français :
Bernard-Henri LEVY.
Cette piste est, à mon avis très crédible, car il s'avère que l'activiste international français a fortement contribué à l'élimination de GHADDAFI.
Alors, qui sait...!

