
Dans une déclaration à la presse, mercredi 4 décembre 2024 à Sfax, à l'occasion d'un atelier de travail consacré à la valorisation de l'huile d'olive tunisienne de la variété "Chétoui", le PDG de l'Office national de l'huile (ONH), Hamed Dali, a évoqué la récolte d'olives ainsi que les données relatives à la saison en cours.
Hamed Dali a précisé : « La capacité de stockage de l'huile d'olive est estimée à 80 000 tonnes pour toutes les catégories achetées auprès des agriculteurs et des propriétaires de pressoirs, en plus d'environ 415 000 tonnes provenant de particuliers, soit une capacité totale d'environ 500 000 tonnes, ce qui dépasse largement la récolte actuelle estimée à 340 000 tonnes ». Il a également rassuré les Tunisiens concernant cette récolte : « Ces chiffres montrent qu’il n’y a aucune inquiétude à avoir concernant la récolte de cette année ».
Les agriculteurs ont déjà commencé à vendre leur huile à l'ONH, avec un fort engouement à Sousse, Sfax et Zarzis. En tant qu'institution publique, l'ONH met en place des programmes visant à bénéficier à la société, selon M. Dali. « Pendant le prochain mois de ramadan, l'ONH vendra de l'huile d'olive aux consommateurs tunisiens selon les prix du marché et la qualité du produit, tout en communiquant clairement ces prix au public », a expliqué Hamed Dali, précisant que les prix de l'huile d'olive en Tunisie sont principalement influencés par le marché mondial, notamment par l'Espagne, qui représente 45 % de ce marché.
Hamed Dali a également souligné que la production a augmenté de 50 % cette année par rapport à l'année précédente. Globalement, la production a progressé d'environ 30 %, équilibrant ainsi l'offre et la demande par rapport à la saison dernière, où l'offre mondiale était de 2,4 à 2,5 millions de tonnes, contre 3,3 millions cette saison. Cela a provoqué une baisse des prix à l’échelle mondiale et sur le marché tunisien.
L'objectif est de valoriser l'huile d'olive tunisienne, en particulier la variété Chétoui, pour ses qualités gustatives et chimiques. Cette variété représente 60 à 70 % de la production nationale et est cultivée principalement dans le Sahel et le sud tunisien. L'intention est de vendre de l'huile d'olive tunisienne de haute qualité au meilleur prix sur le marché mondial, afin que les revenus en devises étrangères profitent à l'économie nationale. Le système de production de l'huile d'olive est intégré et nécessite la collaboration de toutes les parties prenantes, notamment les agriculteurs, les propriétaires de pressoirs et les exportateurs.
Avec le soutien des mesures présidentielles, l’ONH intervient également en achetant de l'huile auprès des agriculteurs et des pressoirs dans toutes les régions de la République, pour toutes les catégories d'huile d'olive.
H.K
1. Il n'est pas dit si elles sont conformes aux exigences de l'office (citernes en inox) ou si ce sont des "zendalas" avec des silos souterrains "majels".
2. Il n'est pas dit que l'office accepterait d'acheter de l'huile stockée dans les huileries selon leurs moyens traditionnels.
3. Il n'est pas dit..
4. Il est dit que l'agriculteur, le producteur, le spéculateur resteront dans le flou...
5. Il n'est pas facile de connaître la production de l'un des plus gros propriétaires dans ce domaine à savoir l'état.
L'office dispose donc d'une capacité de stockage juste suffisante pour constituer un stock pour le quota européen et un stock pour le consommateur tunisien avec une marge qu'il connaît selon les écoulements du produit.
Voilà un pays qui produit de l'huile d'olive depuis des milliers d'années, depuis le début du monde, le premier pays au monde qui a de l'expérience dans ce domaine. Aujourd'hui, ils sont devenus fatalistes devant cette récolte d'exception, au lieu de se dire que la nature est entrain de nous gâter, de nous sauver....
Hasbona allah wa niama alwakil