La première expérience est celle dont fut victime le pays Libre et souverain, mené par des visionnaires talentueux, qu'était la Tunisie.
Il suffisait de raconter aux gens (souvent haineux et envieux) le son de cloche qu'ils veulent bien entendre, même si ce son de cloche, complètement faux, n'est que fantasmes dans les coeurs malades de certains régionalistes et de certains prétentieux.
Et toutes les télés, aussi bien nationales qu'étrangères s'y sont attelées montrant en boucle des scènes de misère, poussant tout le peuple tunisien à se demander dans quel pays il vivait sans s'en rendre compte. S'en suivit la surenchère la plus grave et la plus criminelle pour la cohésion de notre pays, par la main des régionalistes qui ont joué avec le feu et qui ont érigé les régions les unes contre les autres, à un point tel que le second couvre-feu de l'année 2011 (celui de mai) fut provoqué par une seule parole faisant allusion à une région, émanant d'un ministre de l'intérieur qui aurait mieux fait d'aller paitre ses vaches au lieu de répondre aux ordres de nos futurs colons.
Il fut écarté manu-militari par un Béji Caid Essebsi qui, en dépit de de tout ce qu'on peut lui reprocher, est doté d'assez de bon sens, pour voir ou même entrevoir, un quelconque risque sur la cohésion du pays.