
Ghalia Letaïef, fille de l’accusé dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, Kamel Letaïef, a indiqué que son père avait entamé une grève de la faim. Elle a exprimé ses inquiétudes quant à la détérioration de son état de santé. Kamel Letaïef a décidé, dans le cadre de cette grève, de ne plus prendre ses médicaments.
Intervenant le 23 avril 2024 durant « Émission Impossible » sur radio IFM au micro de Mourad Zeghidi, Ghalia Letaïef a assuré que les délais de détention des accusés dans le cadre de l’affaire de complot avaient pris fin. Elle a indiqué que quatorze mois se sont écoulés et que le dossier n’a pas encore été renvoyé à la chambre d’accusation. « D’un point de vue juridique, ils doivent être libérés… Ceci n’a pas eu lieu… Nous attendons de voir ce qui se passera… Mon père est détenu depuis le 11 février 2023… L’affaire repose sur les témoignages anonymes de XX et XXX… Nous n’avons pas le droit de divulguer leurs identités, mais tout le monde sait de qui il s’agit », a-t-elle dit.
Ghalia Letaïef a expliqué que durant les quatorze mois de détention, son père Kamel Letaïef n'a été auditionné par le juge d’instruction qu’à une seule et unique reprise. « On a demandé par écrit une confrontation avec XX et XXX… Mon père a demandé par écrit à rencontrer le juge d’instruction… Ces requêtes ont été refusées… Or, il s’agit d’une affaire à caractère terroriste… Les peines impliquent même la peine de mort… La clôture de l’instruction contient des choses loufoques… Elle ne repose que sur le témoignage alors que l'instruction devrait, théoriquement, reposer sur des preuves… Je vais vous citer l’exemple d’une chose qui n’aurait pas dû être incluse à l’instruction… Mon père se serait rendu au Luxembourg afin de comploter avec Bernard Henri Lévy… Mon père n’a jamais mis les pieds au Luxembourg… On a, aussi, indiqué qu’au sein de l’ambassade de la Tunisie en Belgique, une certaine Najla Letaïef, nièce de Kamel Letaïef coordonne avec certaines entités et complote… Mon père n’a pas de nièce portant le nom de Najla Letaïef… Nous ne connaissons personne portant ce nom », a-t-elle révélé.
Ghalia Letaïef a assuré que tous les détenus dans le cadre de cette affaire faisaient l’objet d’une injustice. Elle a expliqué que Kamel Letaïef était accusé de comploter avec un groupe d'individus alors qu’il ne connaît pas 80% d’entre eux. « Comment complote-t-il avec des gens qu’il ne connaît pas ? Il est passionné de politique… Il n’a jamais intégré un parti… Mon père était ami de Zine El Abidine Ben Ali avant même que ce dernier ne devienne président… Mon père a beaucoup aidé Ben Ali… Mon père possède des entreprises… Il a fondé des sociétés dans le domaine de la construction et de l’immobilier… Kamel Letaïef n’a pas déposé une demande de conciliation pénale… On a essayé de trouver des preuves de crimes financiers, mais en vain », a-t-elle dit.
Pour rappel, la liste des détenus pour complot comporte les noms de Khayam Turki, Ridha Belhaj, Ghazi Chaouachi, Jaouhar Ben Mbarek, Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Kamel Letaïef. Ils ont été emprisonnés à la suite de mandats de dépôt émis le 25 février 2023. La liste des accusés comprend, également, Lazhar Akremi et Chaïma Issa. Ces derniers ont été arrêtés dans le cadre de la même affaire puis laissés en liberté à la date du 13 juillet 2023. La période de détention devait prendre fin entre les 18 et 19 avril 2024. Néanmoins, aucune décision de libération n'a été annoncée par les autorités tunisiennes. Parallèlement à cela, le document relayant l'instruction a fuité et a fait l'objet de beaucoup de critiques, et même de railleries. L'avocat et membre du comité de défense, Sami Dilou a mentionné quelques absurdités liées à l'enquête lors d'un passage sur les ondes de IFM.
S.G

Je demande à 7 millions de Tunisiens de lire immédiatement le livre de Leila Trabelsi Ben Ali intitulé Ma Vérité paru le 21 juin 2012 pour connaître la vérité sur l'agent officiel de la CIA et du Mossad qui il était arrêté et emprisonné à deux reprises sous le règne du général Ben Ali en 1992 et 2001 et la première fois il a été libéré avec l'intervention des trois filles de Naima et la deuxième fois c'est Naima El Kafi lui meme est intervenue directement lorsqu'elle s'est rendue dans une voiture de luxe avec Slim Chiboub pour manifester devant la porte de la prison civile le 9 avril à Tunis et elle a appelé par fil le président Ben Ali et l'a menacé de quelle ne pas bouger de chez la porte de prison si Kamel Eltaief n'était pas libéré et s'il ne revenait pas avec elle dans sa luxueuse demeure et apres quleque hueurs il a été libéré sans décision judiciaire comme s'il était au-dessus des lois ou mieux que les prisonniers généraux
Si on vous accuse de rencontrer Bhl ou Netanyahou débarqué d'un sous marin vous prenez 14mois de prison.
Elle est belle la justice en Tunisie.

