
« On peut faire de la politique sans argent et en toute intégrité, avec la seule force de l’idée, en croyant en un projet et en faisant participer les fils de ce peuple », a assuré Fouazi Daâs, membre de la campagne électorale du président de la République, au sujet de l'ascension de Kaïs Saïed.
Évoquant le déroulement de cette campagne pour la présidentielle de 2019, il a insisté, lors de son intervention dans l’émission Midi Show du jeudi 22 avril 2021, sur Mosaïque FM, que le caractère volontariste, participatif et horizontal de l’organisation. « J’étais un volontaire qui, comme tout le monde, croyait en la personne de Kaïs Saïed et en un projet né d’un croisement entre plusieurs lectures et visions ».
Réfutant tout appui financier, Faouzi Daâs a soutenu que chaque participant avait contribué avec ses propres moyens pour faire réussir la campagne de Kaïs Saïed et aboutir à l’objectif fixé, celui de placer le constitutionnaliste à Carthage. « Nous étions dans le participatif, le collaboratif. Ce sont les jeunes qui ont fait cette campagne et chacun a dépensé de sa propre poche. On payait pour imprimer des tracts. On cotisait pour payer le carburant… Et ça a porté ses fruits », a-t-il indiqué.
La campagne électorale de Kaïs Saïed n’a coûté, selon le rapport de la Cour des comptes, que quelques 18.965 dinars. Avec un autofinancement nul, il aura été le candidat qui a dépensé le moins pour rafler Carthage.
Interpellé au sujet des accusations du député indépendant, Rached Khiari, lequel a publié une vidéo assurant détenir des informations prouvant que Kaïs Saïed avait reçu une aide financière américaine pendant les élections de 2019, Faouzi Daâs a fait savoir qu’il avait comparu devant le parquet militaire.
Le jeune homme a été convoqué et auditionné en tant que témoin, selon ses dires. « J’ai donné ma version des faits. Je ne peux communiquer d’autres informations à ce sujet actuellement en investigation », a-t-il affirmé, soulignant sa confiance en la justice tunisienne.
Rached Khiari ferait l’objet d’un mandat d’amener émis par le parquet militaire qui s’est saisi de l’affaire au lendemain de la publication de la vidéo par le député. Celui-ci – disposant encore de son immunité parlementaire – ne peut, toutefois, comparaître sans l’approbation du Parlement.
Nous rappellerons que l’ancien élu d’Al-Karama a été convoqué en tant qu’accusé par la justice militaire et en tant que témoin par la justice civile. Des rumeurs courent depuis mercredi sur une éventuelle disparition du député sans que son évasion ou son arrestation ne soient confirmées.
L’ambassade des États-Unis à Tunis a, elle, réagi à ces allégations en les niant catégoriquement.
N.J.
Saied, sur le plan matériel, "Avec un autofinancement nul, il aura été le candidat qui a dépensé le moins pour rafler Carthage."; en revanche, sur le plan moral, cela donne : Avec un autofinancement éthique maximum, il aura été le candidat qui a dépensé le plus d'honnêteté pour rafler Carthage.
Bravo à Faouzi Dâas et à toute son équipe !...
Ca, c'est de la jeunesse ! Productive, intelligente, honnête et juste, confiez-lui la gestion du pays et elle fera des miracles à l'instar de sa politique cautionnée par la Cour des comptes.
Nos milliards volés et détournés par les gros ventres et les grosses joues liftées-botoxées feront tourner l'économie du pays, pour faire vivre le peuple, plutôt que de figurer sur des comptes scandaleux des Panama Papers...