Le député de la circonscription de Sakiet Eddaier du gouvernorat de Sfax, Tarak Mahdi a indiqué que les heurts entre les citoyens et les migrants subsahariens irréguliers et le barrage des routes par ces derniers au niveau de la délégation d’El Amra, étaient prévisibles.
S’exprimant le 7 août 2024 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Tarak Mahdi a affirmé que l’attitude des migrants subsahariens irréguliers résultait du contrôle renforcé des frontières tunisiennes et de la quasi-fermeture de celles-ci. Il a expliqué que Jebeniana et El Amra représentaient les villes de départ depuis la Tunisie vers l’Italie.
Tarak Mahdi a indiqué que les autorités tunisiennes, notamment sécuritaires, ont agi avec fermeté afin de bloquer le mouvement de migration irrégulière, d’empêcher les citoyens d’aider ces migrants et de bloquer leur méthode de financement. Les migrants irréguliers n’ont plus accès aux mandats postaux ou aux virements bancaires. De plus, les citoyens évitent d’intervenir à ce niveau, car de nombreux individus ont été arrêtés pour avoir collecté des mandats postaux au profit de migrants subsahariens.
« La pression exercée a, peut-être, pour objectif d’empêcherd’autres vagues de migrants subsahariens… Nous ne pouvons pas continuer à gérer la situation de cette façon… Le nombre de personnes est important… Il s’agit de milliers… Nos citoyens à Jebeniana et à El Amra font continuellement face à des vols que ce soit sous forme de cambriolage ou de braquage », a-t-il dit.
Tarak Mahdi a appelé à déplacer les migrants subsahariens irréguliers et à les isoler. Il a exprimé son envie de voir l’armée intervenir afin de mettre fin à cette situation. Il a considéré que les ONG devaient intervenir afin de couvrir les besoins financiers des migrants subsahariens irréguliers, car les Tunisiens ne sont pas prêts à le faire.
Pour rappel, plusieurs vidéos montrant des routes fermées et des pneus incendiés ont été relayées hier 6 août 2024 par les internautes.
S.G
Ces migrants n'ont qu'un projet et un seul : débarquer en Italie. Que KS utilise l'argent reçu d'Italie pour renvoyer ces migrants chez eux, si possible. Qu'il cesse de jouer le chien de garde de l'Italie et de l'UE; que celles-ci se démerdent en Méditerranée...à condition de ne pas opérer dans notre zone maritime... Il est temps que la Tunisie se détache définitivement de sa vassalité à la France et à l'UE; des accords d'échange égal avec d'autres puissances seraient les bienvenus, sauf avec les USA et israel.
Enfin, ce n'est pas étonnant que ce "député" sfaxien, Tarak Mahdi, "a appelé à déplacer les migrants subsahariens irréguliers et à les isoler. Il a exprimé son envie de voir l'armée intervenir afin de mettre fin à cette situation. " sic. S'il n'avait pas appelé cette armée à massacrer tous ces migrants, c'est certainement qu'il risquait fort d'être jugé pour ça...à condition que son immunité parlementaire fût levée par ses collègues de l'ARP, ce qui est fort improbable.
Cette' intervention de Tarak Mahdi, député sfaxien, n'est pas étonnante de sa part, sachant que Sfax n'a jamais cessé, depuis 2011 et même avant d'être une immense nurserie et un grand centre de formation en islamo-fascisme d'adhérents et de sympathisants de nahdha. Une engeance.
Pour l'essentiel, la migration finit par quitter le domaine de l'expérience en devenant jne vie, la vie ordinaire de l'immigré.
Il n'est pas difficile d'imaginer ce qui peut conduire un homme, une femme, à tout sacrifier du présent en vue d'un futur fantasmé, fruit de l'imaginaire construit sur des représentations.
Souvent, ce futur peut prendre les couleurs d'un avenir justifiant tous les sacrifices, contre et malgré les hostilités l'on s'accroche à ses rêves capables de faire tomber les murs de rejet, plus solides que la haine et plus grands que l'adversité.
Celui-là qui y parvient transforme ses sacrifices en.projet.
L'autre, les autres, nombreux et moins nourris en résistances de toutes sortes, courberont l'échine. pliant sans rompre tel.le roseau au gré des vents et des tempêtes.
Et si la Probidence les accompagne dans leur parcours, leur misère en aura été plus douce.
Comment faire avec l'Autre?
Question vieille dont les relents sont aussi actuels.
Les migrant du Sud sont les acteurs involontaires d'un scénario écrit par d'autres. Gens de peu chez eux, au milieu des leurs, en.leur village, ville et pays, ils quittent tout avec l'espoir plein les yeux d'atteindre les pâturages verdoyants où trouver de quoi satisfaire l'instinct de vie qui vous piusse à braver tous les dangers.....
Faut-il faire avec eux, ici, comme il se fait en d'autres contrées?
Faut-il regarder en eux cette part haissable de soi qui autorise toutes les petitesses, les vilenies?
Il est toujours possible de proposer des solutions satisfaisantes quand on veut choisir le meilleur.
Parce qu'au fond, c'est dans les yeux de l'autre qu'on voit sa propre image.
Il est utile de s'aimer pour nourrir en soi cette appétence à accueillir le prochain.
Pour y atteindre, il faut être grand.