
Meilleurs vœux à tous mes chers lecteurs, toutes orientations confondues, grâce à qui j’existe.
Le début d’année n’est pas comme les autres. Il est annonciateur de pleins d’orages. Au sens figuré hélas. Le jour de l’an a coïncidé avec le mandat de dépôt de mon confrère et ami Zied El Heni. Le vieux du quartier, un modèle d’intégrité et de courage pour moi et, certainement, pour plusieurs Tunisiens.
Dans quel pays au monde voit-on la fête du jour de l’an coïncider avec l’arrestation d’une personnalité publique ? Même dans les dictatures, on respecte les fêtes et on fait une sorte de cessez-le-feu. Quelques exceptions existent, certes, comme quand les Américains ont pendu Saddam Husseïn le jour de l’aïd ou quand les Israéliens tuent impunément les Palestiniens en ce moment. Mais en règle générale, les fêtes coïncident avec les trêves.
En émettant un mandat de dépôt le jour de l’an, le régime de Kaïs Saïed a rompu avec cette tradition universelle et humaine.
Au-delà de l’arrestation elle-même, le régime envoie un message à l’ensemble de la corporation journalistique : « Taisez-vous ! ».
Zied El Heni a été officiellement arrêté pour avoir traité la ministre du Commerce de « Cazi ». Je ne pense cependant pas que c’est là le vrai motif de l’arrestation. Le mot n’ayant rien de diffamatoire, dégradant ou d’injurieux. Il est péjoratif, peut-être, mais il n’est ni dégradant ni injurieux.
Dans sa chronique radiophonique sur IFM, Zied El Heni abordait le sujet de l’inflation et des pénuries. Le régime a beau dire que cela est dû aux spéculateurs et aux mafias, la vérité est que c’est l’État qui est responsable des pénuries et de l’inflation. Les produits en manque dans le pays sont tous monopolisés par l’État et cet État a du mal à boucler son budget et à honorer ses fournisseurs nationaux et internationaux. Il a beau accuser les spéculateurs et les mafias, les experts, tout comme les agences internationales de notation sont unanimes pour épingler la responsabilité de l’État.
Quatre ans après avoir été élu au suffrage universel et deux ans et demi après son putsch et son accaparation des pleins pouvoirs, Kaïs Saïed a du mal à gérer le pays et à répondre aux besoins.
C’est une vérité, c’est une évidence. Sauf que lui (ainsi que ses aficionados) ne voient pas les choses de la même manière. Il continue ses accusations contre les politiciens, les spéculateurs, les mafias, les conspirateurs et tout un tas de boucs émissaires. Kaïs Saïed accuse tout le monde et s’interdit toute autocritique. Non seulement il refuse l’autocritique, mais il refuse également d’écouter les experts, y compris parmi les siens.
Face à cet échec patent de résoudre les problèmes du pays, il s’est inventé un tas de boucs émissaires. Aux soi-disant spéculateurs, il a envoyé la police et les brigades du ministère du Commerce. Plein d’innocents sont passés au tapis. Poursuivant les soi-disant conspirateurs, il a jeté en prison tous ses opposants. Plein d’innocents sont passés au tapis. Aux soi-disant mafias, il a créé une commission de conciliation chargée de leur soutirer de l’argent, beaucoup d’argent et a fini par jeter en prison tous ceux qui ont refusé d’allonger de gros chèques. Plein d’innocents sont passés au tapis.
Malgré toutes ces personnes poursuivies et tous ces innocents jetés en prison, la situation est restée la même, voire a empiré. Le budget de l’État est toujours déficitaire, l’inflation est toujours galopante et il y a toujours des pénuries. Cherchant toujours un bouc émissaire et refusant continuellement l’autocritique, Kaïs Saïed a procédé à plusieurs limogeages comme pour montrer de nouveaux boucs émissaires. Au tapis, les ministres du Commerce, de l’Emploi, de l’Industrie ou de l’Économie, ainsi que plusieurs gouverneurs.
L’année 2023 s’est achevée avec un nombre extraordinaire d’innocents, boucs émissaires d’un jour.
Les pénuries sont toujours là, l’inflation est toujours grimpante. Que faire maintenant qu’il n’y a plus de boucs émissaires ? Les syndicats ? Ils sont tranquilles. Le patronat ? Il est obéissant. Les hommes d’affaires ? Ils montrent patte blanche.
À défaut de résoudre les problèmes réels du pays et de ne plus avoir de boucs émissaires disponibles, Kaïs Saïed cherche maintenant à cacher les problèmes, comme celui qui cache le soleil avec un tamis. Les politiciens ne parlent plus de problèmes puisqu’ils sont déjà en prison. Ne sont restés dehors que quelques fous, quelques voix inaudibles et plusieurs laudateurs intéressés ou lâches. Restent les journalistes.
Ah ces journalistes ! Ils sont accusés de tous les maux à toutes les époques. Kaïs Saïed a réduit au silence l’ensemble des médias publics redevenus des médias propagandistes comme avant la révolution. Restent quelques médias privés. En jetant en prison en février dernier Noureddine Boutar, directeur de la plus grande radio en Tunisie, il a envoyé un signal clair pour tout le monde. Et ceux qui donnent l’air de ne pas avoir saisi le message, ils ont eu droit à des affaires judiciaires montées de toutes pièces, comme c’est le cas de Business News. Le message a été reçu 5/5, plusieurs ont mis de l’eau dans leur vin, ont cessé d’aborder les sujets qui fâchent et ont réduit la périodicité du passage des journalistes virulents.
Restent encore quelques voix, comme celle de Zied El Heni. C’est là le nouveau message. Après s’être attaqué aux patrons de presse, en 2023, le régime putschiste s’en prend maintenant aux journalistes. En arrêtant le plus courageux d’entre nous, il nous dit qu’il ne se laisse pas intimider par la notoriété et la polémique.
Le message, le nouveau message, est très clair : « taisez-vous ! Cessez de parler des problèmes ! Cessez de parler de pénuries et d’inflation. Cessez de parler de mes échecs ! ».
Déjà, on n’a plus le droit aux moqueries et sarcasmes. Déjà, on n’a plus le droit d’évoquer les affaires judiciaires montées de toutes pièces. Déjà, on n’a plus le droit d’investiguer sur les abus ministériels et leurs supposées corruptions. Ça n’intéresse que l’élite, disent-ils. Maintenant, on n’a plus le droit de parler du quotidien des Tunisiens. De tous les Tunisiens. Du peuple, comme il dit.
Telle est la situation en ce début 2024. Les journalistes, témoins vivants du quotidien et de l’époque, n’ont plus le droit de parler de ce qui intéresse le plus l’ensemble du peuple.
Avec un décret 54 liberticide, des affaires judiciaires multiples sous la gorge, un parquet aux ordres du pouvoir exécutif et des juges menacés dans leur travail et leur indépendance, et des confrères en prison pour avoir fait leur travail, nous autres journalistes on ne peut plus faire correctement notre devoir.
Notre situation devient identique à ce qu’il en est en Chine, en Corée du Nord ou en Biélorussie. Des journalistes propagandistes d’un côté, des journalistes en prison de l’autre. Des journalistes silencieux la peur au ventre d’un côté, des journalistes indociles menacés par des affaires judiciaires en cours de l’autre.
On peut toujours choisir le chemin de l’exil comme l’a fait feu Slim Bagga, Noureddine Ben Ticha et Omar S’habou avant la révolution et Chahrazed Akacha après le putsch. Mais est-ce la solution ?
Quand les journalistes sont victimes du despotisme d’un régime, ce ne sont pas eux qui paient le plus lourd tribut. Quand les journalistes se taisent, c’est la démocratie en premier lieu qui en pâtit, mais notre démocratie est déjà morte. Quand les journalistes se taisent, c’est le peuple qui paie cash ce silence, car il ne trouve plus personne pour crier, à sa place, sa colère et médiatiser les injustices qu’il subit. C’est le peuple qui paie le plus lourd tribut du silence des journalistes.
Avant, le régime pouvait mentir, mais il était chaque fois démenti par les journalistes indépendants qui offraient au peuple une autre grille de lecture et d’autres faits pour qu’il puisse se faire son idée.
Une fois les journalistes indépendants silencieux, le régime a la possibilité de mentir et de tromper le peuple autant qu’il veut. Grâce à ses journalistes propagandistes, vous pourrez désormais lire que le ciel est bleu alors qu’il est en train de pleuvoir et que les prix sont en baisse alors que l’inflation est de 30% en réalité. Il n’y aura plus personne pour dire au peuple la vérité.
Pour finir, une double illustration à la limite de la caricature. Jeudi dernier, le quotidien Al Chourouk a consacré Kaïs Saïed personnalité de l’année 2023. Il a fait pareil avec Ben Ali, avec Béji Caïd Essebsi en 2011 et 2015, avec Moncef Marzouki en 2012 et avec les islamistes pendant des années.
À partir d’aujourd’hui, vous n’écouterez plus Zied El Heni à la matinale d’IFM, vous n’aurez plus que Néjib Dziri à l’antenne.


P.S. les américains ont pondu Saddam serait la moitié de la vérité, on sait tous qu'une milice chiite du Sadr l'a exécuté le jour de l'Aïd tout comme Kadhafi et sa mort humiliante voire choquante par des libyens.. Leurs bourreaux ? Ceux que ces mêmes dictateurs ont massacrés pendant des décennies car Saddam et Kadhafi avaient incontestablement du sang sur les mains.. Chiites, libyens islamistes, pions ou pas ? Ce sont eux qui ont commis l'acte de l'exécution.. Entre Crime et Complicité il faut faire la différence. Les palestiniens de Sabra et Chatila ont été massacrés non par les balles des israéliens et leur commandant Sharon mais par les phalangistes libanais suite à l'attentat mortel attribué aux palestiniens et qui a visé Bachir Jmayel leur leader.. Nous, on ne voit que la moitié de la vérité, celle qui nous plaît ! Ce sont les Israéliens et Sharon !
Voyez vous, ça ne sert à rien de pointer les autres du doigt quand on est nous-mêmes coupables et corrompu et c'est exactement ce que fait notre cher président au sommet de tout l'état. Ne soyez pas comme ça et ayez le courage de toujours dire haut la vérité.. toute la vérité !
Chaque dirigeant devrait y voir une leçon. La fin de l'autoritarisme se fait toujours dans la terreur et dans la douleur.
Inductivisme lorsque tu nous tiens et quand tu nous aveugle. Pourtant, la logique déductive et l'histoire nous disent clairement comment sera la fin de ks.
en trouvés hélas,ils regardent en arrière, les solutions sont devant,manque d'expérience oui
B.N : Meilleurs voeux, merci infiniment pour votre fidélité :)
B.N : Meilleurs voeux :)
Le 7 octobre était aussi une fête nationale religieuse importante en Israël, et vos chéris de palestiniens n'ont pas hésité a violer, tuer, brûler et découper plus de 1200 humains qui dormaient tranquillement chez eux. Ils on torturés à main nu pendant des heures, et ils ont bien tout enregistré et célébré en se paradant à Gaza avec des morts pendant que le peuple palestinien crachait et frappaient les cadavres. Tout ça pendant une fête juive, il y a moins de 3 mois, vous avez déjà oublié?
Les tunisiens juifs existent. Il y a des juifs partout dans le monde qui existent. Tous les jours ils sont victimes d'actes de haine et de violence. Mais ça vous n'en parlerez jamais. Votre AUTO CENSURE est pire que tout.
Le capital de cette doxa islamo sionistes est baser sur le mensonge extrême jamais sur la vérité .
L'attaque principale des Palestiniens le 07 octobre était contre les casernes de l'armée israélienne et de la police. Même les statistiques de l'armée israélienne parlent de 578 morts entre les soldats dont seulement mois de 200 depuis l'invasion terrestre donc la grande partie a ete neutralisee le 07 octobre au sein même de vos casernes.
Votre armée par contre tue des milliers d'enfants et de femmes d'une manière lâche par des bombardements d'avions et de chars et grace à la technologie meurtrière américaine et au financement européen et américain.
Concernant le mal traitement, le témoignage des israéliens libérés depuis par les Palestiniens contredisent ce que vous racontez. Vous défendez un état terroriste champion en manipulation en utilisant l'AI.
Si vos etes tunisiens et que vous supportez le genocide contre les Palestiniens, il faut vous juger pour haute trahison, votre patrie est la Tunisie et non pas Israel.
Allez donc raconter votre charabia et votre propagande populiste palestinienne aux parents des jeunes qui ont été lâchement assassinés par les terroristes du Hamas pendant une rave partie !....
En auriez-vous un jour le courage ?....
Je suis solidaire des 22000 morts palestiniens, des 56000 blessés et de leurs familles, solidaires avec les enfants qui ont faim, qui n'ont ni eau ni medicament et sous les bombardements des nazis et non pas avec le gouvernement Netanyahou et ses crimes de guerre.
Les parents des victimes israéliennes devraient poser la question à leur gouvernement pourquoi il tue des civils et parmi lesquels ses propres citoyens. Ces gens ont quitté leurs propres pays où ils vivaient en paix pour aller en Palestine chasser les palestiniens de leurs terres. Celui qui vote Netanyahou et Ben Ghifir , recolte la tempete.
Pour te cultiver, cherches sur Youtube la video 'NETANYAHU : H'?RITIER DU FASCISME, MESSIE DE L'EXTR'?ME DROITE EN ISRA'?L', tu commencera a comprendre peut-etre.
Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ferme les yeux...
Vous reconnaissez l'attaque de Tsahal sur Gaza ?.... Moi aussi !...
Mais en premier lieu il fallait reconnaitre l'attaque des terroristes du Hamas....
Sinon nous n'en serions pas arrivés à ce stade !...
Alors vous pouvez dire merci à vos potes terroristes du Hamas !
exemple 1
'
Une ancienne leader de l'opposition israélienne demande une enquête sur les 12 otages tués par l'armée israélienne:
Une ancienne leader de l'opposition israélienne a demandé une enquête sur l'attaque de l'armée israélienne lancée sur une maison près de la bande de Gaza, causant la mort de 12 otages.
"Une campagne vigoureuse est menée pour empêcher toute enquête sur l'incident au cours duquel le général de brigade Hiram a ordonné de tirer et de faire incursion dans une maison dans la région de Beeri, tuant 12 otages, dont des enfants", a déclaré l'ancienne dirigeante du Parti travailliste israélien Shelly Yachimovich, sur X dimanche, faisant référence à l'attaque de l'armée israélienne contre une maison près de la bande de Gaza, le 7 octobre.
Yachimovich pense que la mort de 12 otages est lié à la mise en '?uvre du « Protocole Hannibal ».
Exemple 2
'
Un hélicoptère israélien avait ouvert le feu sur des Israéliens dans un festival, le 7 octobre (rapport)
Un hélicoptère militaire israélien avait ouvert le feu sur des hommes armés palestiniens et touché en même temps des Israéliens participant à un festival, lors d'une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, selon un nouveau rapport révélé samedi par la presse israélienne citant une enquête policière.
Le journal Haaretz a ainsi rapporté que l'évaluation des services de sécurité israéliens était basée sur une enquête menée par la police impliquant des hommes armés du Hamas arrêtés le 7 octobre.
Haaretz a rapporté que l'hélicoptère militaire est arrivé sur le site du festival et a ouvert le feu sur les hommes armés, mais a également touché plusieurs participants au festival.
Les hommes armés n'avaient aucune information préalable sur le festival qui se déroulait près du kibboutz Re'im, près de la frontière avec Gaza, selon l'évaluation.
Le journal israélien Yediot Aharonot a également publié un article sur les hélicoptères de l'armée de l'air israélienne intervenant lors de l'attaque menée par le Hamas depuis Gaza le 7 octobre.
Le journal a rapporté que les forces israéliennes « ont eu du mal à identifier les militants du Hamas », ajoutant que les pilotes d'hélicoptères « ont utilisé l'artillerie » contre les civils lors du festival.
'
Tu peux continuer à palabrer avec le tout
petit minuscule nombre d'opposants non pardon d'opportunistes et de rapaces mais kaiess saied avance ,le pays est sur le bon chemin,les malfrats ,les mafieux et les traîtres sont aux trous et octobre 2024 le boss sera réélu dès le premier tour avec plus de 75% et ça sera le coup fatal pour les traîtres de l'intérieur et de l'extérieur...
Bonne année à tous.
Incommensurable infâmie, que le monde paye cher encore aujourd'hui.
"ou quand les Israéliens tuent impunément les Palestiniens en ce moment"
Les Israéliens se défendent, il faut bien continuer, puisque les terroristes du hamas ont décidé de se battre jusqu'au dernier Palestinien.
Meilleurs voeux à vous aussi!
Kais Saïed et affiliés n'auront jamais le droit de vous ordonner de vous taire, de vous soustraire la liberté.
Nous sommes d'accord jusqu'à présent !
Quand on vit dans une communauté, il y a des impératifs à respecter, on a tous des devoirs et des droits !
Me diriez vous monsieur pourquoi vous avez placé le mot "droit" à la fin de la phrase ?
La réponse est limpide !
On ne demanderait pas d'être payé avant d'avoir accompli le travail, il me semble que c'est logique !
Vous êtes libre, de vous exprimer, d'écrire de chanter de pleurer de lire de faire tout ce qu'il vous semble ! A condition la sinequanon que vous vous abstenez à impacter la liberté d'autrui !
Et vu que nous vivons dans une communauté le respect est l'instrument efficace pour empêcher tout malentendu et non admissions de cohabitation sous le même toit ( Tunisie)
Parlerait-on de tout, oui?
Aucune objection, sauf si on enfreindrait celle d'autrui (un ou plusieurs membres de la communauté)
Voulez vous qu'on vous invective? Certainement pas, or faites fonctionner la réciprocité !
(Monsieur Nizar me concernant je n'ai pas fait les grandes écoles comme vous ! à l'aube de l'indépendance cette opportunité n'était pas permise à quiconque, hélas !
J'ai eu la chance de traverser des décennies sans encombres, utile pour mon pays et moi-même.
Malheureusement à nos jours le meilleurs n'a pas atteint nos rivages !
Je suis persuadé qu'un jour cette communauté à laquelle je revendique mon appartenance, atteindra les beaux rivages à laquelle je faisais allusion.
Meilleurs voeux à vous tous, monsieur Nizar et je n'oublierai pas le staff ainsi que monsieur Achouri.
p.s. Je ne compte plus sur le SNJT et autres organes de la société civile. Du moment il ont fait plongeon dans les bras du putsch du 25/7 sans une aucune réserve, ils se sont mis a nus et ont préfère la radicalité idéologique aux principes primordiaux d'un pouvoir moderne.