
Le président de la République Kaïs Saïed a reçu aujourd’hui, lundi 30 septembre 2024, le ministre de l’Intérieur Khaled Nouri et le secrétaire d’État chargé de la sécurité nationale Sofiene Bel Sadok.
D’après un communiqué publié ce soir par la présidence, le chef de l’État a réitéré son appel à « conjuguer les efforts pour lutter contre toutes les formes de délinquance, afin que le citoyen se sente en sécurité, de jour comme de nuit, et sache que des forces de sécurité veillent à sa protection ».
Le président est également revenu sur le drame survenu à Djerba, donnant l’ordre de poursuivre les opérations de recherche et de sauvetage, mais aussi de « faire toute la lumière sur les circonstances de cet incident, à la fois douloureux et étrange ».
Il a, en effet, souligné que « l’île de Djerba n’a jamais été un point de départ pour les embarcations clandestines », ajoutant que « plusieurs rescapés qui ont rejoint la côte à la nage ont raconté vivre dans des appartements meublés dont le loyer hebdomadaire avoisinait les 1.200 DT ».
Une embarcation transportant une soixantaine de migrants irréguliers a fait naufrage ce matin au large de l'île de Djerba. Quinze cadavres ont été découverts pour l’instant, dont ceux de trois bébés.
R.B.H
BRULER (2)
Ecrit par A4 - Tunis, le 30 Octobre 2017
Ils s'en vont, ils s'enfuient, emportés par la houle
Emportés par les vagues, par les bateaux qui coulent
Ils s'en vont ça et là, emportés par les vents
Emportés bien au loin, vers des rêves mouvants
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont malgré tout, vers l'horizon qui glisse
Vers des terres inconnues sans index ou indice
Ils s'en vont malgré vous, vos prières hypocrites
Vos discours idiots et vos promesses sans suite
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont voir ailleurs, sous des cieux même noirs
Pour vous fuir, vos échecs, vos revers et déboires
Ils s'en vont les mains vides, n'emportant aucune miette
Vous laissant tout bouffer, affamés comme vous êtes
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont sans regret, sans même se retourner
En vous laissant le désert pour y gouverner
Ils s'en vont dégoûtés, ils en ont bien assez
De tous ces bons à rien, de tous ces bras cassés
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont obligés, tenter d'autres portes
Les vôtres sont fermées, leurs lettres sont mortes
Ils s'en vont et vous laissent dans un décor sordide
Obsédés comme vous êtes des rondeurs de vos bides
Et ils s'en vont ...
Ils s'en vont plein la tête d'images que rien n'efface
De votre bassesse et votre instinct de rapace
C'est bien à cause de vous qu'ils délaissent leurs amis
Qu'ils oublient leurs familles et haïssent leur pays
Et ils s'en vont !!!
Bien sur vous ne le direz pas.