
Le président de l'Organisation de défense du consommateur, Amar Dhaya a estimé que la pénurie résultait du déséquilibre entre les revenus des familles tunisiennes et des prix des marchandises. Il a estimé que l'inflation avait touché l'ensemble des secteurs dont celui des services rendant les produits et les marchandises inabordables.
Intervenant le 29 août 2022 lors de l'émission "Le 7/9" animée par Malek Baccari et diffusée sur les ondes de la radio IFM, Amar Dhaya a considéré que les familles tunisiennes n'avaient plus la capacité de suivre le rythme. « L'exaspération est devenue continue et quotidienne. Elle s'accentue lors de certaines périodes telles que la rentrée scolaire », a-t-il ajouté.
Amar Dhaya a estimé que les cahiers et fournitures scolaires faisaient l'objet de spéculation et de vente subordonnée. Il a déploré le recours à ce genre de pratique au niveau de produits subventionnés. Il a évoqué la pénurie de sucre, de café et des huiles aux niveaux des magasins et autres points de vente pour les ménages et leur disponibilité au niveau des restaurants et des cafés.
Le président de l'Organisation de défense du consommateur a appelé au renforcement des procédures et moyens de contrôle d'introduction des marchandises sur le marché et de leurs distributions.
S.G
C'est le contraire, parce que si la population n'a pas les moyens d'acheter, les produits restent invendus et il n'y a pas de pénurie. Il y a peut être spéculation, injustice, mais pas pénurie.
A moins que vous ne parliez de pénurie dans les gardes-manger des familles, mais là, cela porte un autre nom.
On dit que des produits en manque, ou absents du marché, sont disponibles pour certains et pour voient les restaurants, les cafés sans difficulté.
Notre homme a raison de requérir les services de contrôle afin de lutter efficacement contre les lobby qui ont intérêt à la rétention de biens qui leur permet de gonfler les prix, en créant le phénomène favorable au renchérissement par la rareté.
Mais, comme les corruptions sont endémiques, on peut même dire que ceux qui feignent de les dénoncer, sont pour beaucoup ceux qui y participent.
La corruption, en général, est de peu d'effet, en tout cas ses effets sont surmontables, lorsque l'économie du pays est florissante. Il n'en est pas de même quand la décroissance gagne tous les secteurs, que l'inflation gagne du terrain, puisqu'elle favorise l'appétit des profiteurs.
Cela est observable à l'échelle planétaire, puisqu'on note une montée des bénéfices, des fortunes, des monopoles qui étendent leur emprise et multiplient leur puissance.
On parle de "profiteurs de guerre".
On peut parler, de même, de profiteurs de crises.
Seul recours, à mon sens, l'application des règles, le contrôle efficient et l'application de la loi pour endiguer cette fuite en avant au profit de quelques uns.
L'Etat reste l'instrument capable de veiller à tout cela.
Faut-il qu'il soit respecté, qu'il dispose de moyens à cet effet, et donc de la puissance utile.
Ici, l'Etat est l'ennemi.Et, sont multiples les organisations qui le combattent, parce qu'il est l'ennemi de l'illégalité.
En principe. Et stand il dispose d'agents capables d'agir en citoyens.
Education
Sante
Econmie
Pouvoir d achat
Etc

