
L'Association des magistrats tunisiens (AMT) a annoncé que l'état de santé de Hammadi Rahmani, qui avait entamé une grève de la faim depuis le 22 juin 2022, s'était aggravé. Le magistrat, ayant entamé cette grève afin de protester contre sa révocation par un simple décret présidentiel, a été hospitalisé.
Dans un communiqué du 7 juillet 2022, l'AMT a indiqué que Hammadi Rahmani s'était retrouvé dans l'obligation de suspendre la grève de la faim. Son collègue, Ramzi Bahria a, lui aussi révoqué par décret présidentiel, suspendu sa participation à la grève de la faim suit aux recommandations des médecins.
Pour rappel, le président de la République, Kaïs Saïed, avait révoqué 57 magistrats par décret à la date du 1er juin 2022. Une coordination avait été formée par l’AMT, le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), l’Union des magistrats de la Cour des comptes (UMCC), l’Association des magistrates tunisiennes, l’Union des magistrats administratifs (UMA) et l’Association tunisienne des jeunes magistrats (ATJM). Les magistrats ont entamé une grève depuis l'annonce de la révocation. Ils ont, également, demandé à rencontrer le chef de l'Etat et la ministre de la Justice, Leila Jaffel, mais, ces derniers n'ont pas réagi à leur demande. On notera que les autorités tunisiennes ont refusé de rencontrer le président d'honneur et envoyé spécial de l'Union internationale des magistrats, Christophe Regnard, en visite en Tunisie.
S.G
Il y a des forces étrangères ennemies des Révolutions arabes qui poussent les arrivistes du néant, à abuser de l'amateurisme politique du président Kaïs Saïed, pour le pousser davantage dans ce sable mouvant qu'il a créé lui-même, autour de lui-même. Des ennemis de la Tunisie qui ne disent pas à leurs Harkis tunisiens, que les crimes politiques ne seront jamais prescrits. Ceux qui lui applaudissent son non-sens maintenant, le laisseront tomber par la suite, comme ils ont laissé tomber les deux défunts dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali.
Allah yomhil wèlè yohmil.