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JMC inaugure le premier showroom Honda en Tunisie
07/10/2016 | 12:16
4 min
JMC inaugure le premier showroom Honda en Tunisie

 

Une soirée a été organisée, jeudi 6 octobre 2016, pour célébrer l’inauguration du premier showroom Honda en Tunisie, en présence de la ministre de la Jeunesse et des Sports Majdouline Cherni, du ministre de la Culture Mohamed Zine El Abidine, de l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Yusuke Hori, du président du bureau régional de l’Afrique et du Moyen Orient de Honda Motor, du président du conseil d’administration de la société Japanese Motor Company (JMC), concessionnaire agréé Honda, Khaled Bouchamaoui, des représentants du consortium Bouchamaoui-Chabchoub, Amel Bouchamaoui, Mohamed Chabchoub et Amine Chabchoub, du directeur général de JMC, Samir Landoulsi, d’autres concessionnaires, de plusieurs invités de prestige et de l’équipe managériale de la société.

 

A cette occasion, quatre véhicules de la marque ont été présentés : son vaisseau amiral Accord (11 CV), la C-RV (11 CV), la Civic (10 CV) et la H-RV (7 CV).

 

Le showroom Honda fait partie du siège social de la société JMC, conçu selon les standards internationaux de la marque japonaise. Il a été bâti sur un terrain de 5.000 m². Il englobe un ensemble de départements permettant aux clients de tirer profit des services Honda les plus rapides et sophistiqués : un showroom de 500 m² capable d’accueillir jusqu’à 12 véhicules, une aile administrative de près de 1.000 m² sur 3 niveaux, un magasin de pièces de rechange de 500 m² doté d’un lot de départ de 2.500 références, un atelier de réparation mécanique, carrosserie et peinture de 1.500 m² et une aire de livraison. L’atelier est équipé d’une cabine de peinture, d’une aire de préparation, d’un marbre, de 6 ponts élévateurs à deux colonnes et d’un pont à ciseaux. Le concessionnaire dispose des équipements de diagnostic Honda les plus avancés.

En outre, JMC prévoit l’ouverture d’une agence par an durant les trois prochaines années.

 

 

Dans son speech, M. Landoulsi a affirmé que «cette cérémonie de lancement témoigne de la présence effective du constructeur automobile Honda en Tunisie, dans le cadre d’un partenariat Win-Win entre la société mère et son partenaire tunisien». Et d’ajouter : «Notre investissement confirme la place de la Tunisie dans la zone Afrique & Moyen Orient en tant que valeur sûre malgré la situation économique difficile par laquelle passe notre pays. (…) Ce showroom, votre showroom, sera l’univers automobile le plus branché en Tunisie à travers une touche technologique à votre service».

«Notre entreprise s’engage à contribuer au développement du marché automobile en Tunisie pour le progrès économique et social de notre cher pays», a-t-il souligné.

 

 

JMC a introduit en Tunisie une large gamme de voitures Honda, composée de sept modèles :

  • Brio : La petite citadine économique,
  • Brio Amaze : La voiture écologique à quatre portes,
  • City : La compacte élégante,
  • Civic : L'équilibre parfait entre performances et efficacité,
  • Accord : La 8ème génération d’une berline performante.
  • H-RV : caractérisé par un espace généreux pour une très grande agilité capable de faire tourner les têtes à chaque virage.
  • CRV : un SUV polyvalent au confort d'une voiture haut de gamme, à la fois le plus vendu au monde et ayant la 4ème place des SUV les plus économiques au monde en 2016 (Prix de Revient Kilométrique «PRK» faible).

 

En plus de sa parmi les voitures les plus économiques au monde, Honda (titulaire du prix Top Safety en 2015) ne cesse de confirmer son statut de marque intransigeante quant à la sécurité. Elle a reçu le prix de marque de confiance par excellence en 2013 ainsi que le 1er prix de la marque offrant un SAV de qualité.

Honda se préoccupe également de l’écologie puisque ses moteurs sont classés peu polluants. Elle ne cesse de développer des technologies, à l’instar de l’Earth Dream Technology, dans un souci de respect de l’environnement.

 

Notons qu’en Tunisie, Honda ambitionne de se positionner au top 3 des ventes sur le marché automobile premium.

On rappelle que JMC est adossée au consortium Bouchammaoui-Chabchoub. Elle bénéficie de toute l’inertie et du savoir-faire dans le domaine automobile, qu’il a engrangé grâce à son acquisition de 66,7% du capital de la société City Cars, concessionnaire en Tunisie des véhicules automobiles de la marque Kia. La société est dotée d’un capital social de 2 millions de dinars.

 

I.N

 

 

 

07/10/2016 | 12:16
4 min
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Commentaires (1)

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MCA
| 09-10-2016 11:43
Certes, le partenariat est Win-Win entre Honda Motors et JMC, mais pas entre le Japon et la Tunisie. Il est évident que ce n'est pas ce "genre" d'investissement dont a bien besoin notre pays.
L'UTICA est suffisamment éclairée pour constater une restructuration défavorable de l'économie nationale, marquée par la migration des capitaux des secteurs productifs (industrie, agriculture, TIC, etc') vers des secteurs de distribution, à telle enseigne la la contribution des industries manufacturières dans la formation du PIB s'est dégringolée de 23% en 1993 à 15% en 2014. Ceci est d'autant plus grave que l'investissement dans ce domaine ne requiert plus un taux de compensation industrielle minimum de 50% (export IME / import véhicules), dans la mesure où les quotas sont attribués aux concessionnaires auto selon des critères subjectifs définis par l'oligarchie politico-financière et demeurant un secret administratif.
Ceci étant, la patronne des patrons semble se désintéresser de la production, notamment après s'être dessaisie de ses unités industrielles. Depuis la révolution de la ''brouette'', elle devenait très engagée dans la recherche de ''business de rente'' procurant le maximum de profit et comportant le minimum de risques, surtout quand il s'agit d'activités d'importation de biens de consommation particulièrement dévoratrices de devises.
Alors qui va défendre dorénavant les industriels Tunisiens après la conversion du président de l'UTICA en rentier?
L'identité des propriétaires des chaînes de distribution, sous enseignes internationales, confirme bien que l'organisation patronale de pays ne constitue plus un levier corporatiste de "promotion de la production nationale" ni de "consolidation de la compétitivité économique", surtout après la multiplication des marques auto représentées (sans exigence de compensation industrielle), l'extension de la grande distribution gourmande en marchandises importées, et le déchaînement des enseignes internationales franchisées en général (prêt à porter, restauration, ameublement, etc'). Il n'est donc plus difficile de connaitre les principales causes de l'accentuation du déficit commercial, du malaise des Industries mécaniques & électriques, de la faillite des PMI d'habillement & chaussures, de la précarité de l'emploi dans l'industrie, de la fonte des réserves en devises, du dérapage de la balance des paiements et de l'explosion de l'endettement extérieurs (particulièrement sa composante improductive, voire toxique).