Donc Marzouk joue sur cette fibre cher @Jilani.
Le secrétaire général de Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk est revenu sur plusieurs questions faisant le point de l’actualité, lors de son passage chez Myriam Belkadhi, ce soir du mardi 19 septembre 2017, sur Al Hiwar Ettounsi.
Mohsen Marzouk a abordé, dans un premier temps, la question des élections municipales, estimant qu’elles ne pouvaient se tenir à la date fixée : « Dès le départ, c'est-à-dire en mars 2017, nous avons préconisé la date de mars de 2018. On se rend compte maintenant que nous avions raison. Même ceux qui étaient pour le maintien de la date du 17 décembre ont renoncé à cette date. Maintenant, j’estime qu’il ne faut pas refaire la même erreur et ne pas donner une date fixe avant d’établir un calendrier précis et assurer toutes les conditions favorables à la tenue de ses élections».
D’autre part, il a considéré que le système électoral en Tunisie fait partie des pires systèmes qui puissent exister, notamment, avec le seuil des 3% : « Nous allons assister à des conseils municipaux en mosaïque, et qui seront difficiles à maitriser », a-t-il indiqué, soulignant l’extrême importance de mettre en place le Code des Collectivités locales.
Revenant sur l’accord de Carthage et l’appel lancé par le secrétaire général de l’UGTT à son parti pour rejoindre, de nouveau, ledit accord, M. Marzouk a affirmé : « Noureddine Taboubi est une personnalité syndicale sincère et intègre. Cependant, nous n’avons jamais renoncé à l’Accord de Carthage, nous avons juste boycotté les réunions. Maintenant, on prendra en considération l’appel de Noureddine Taboubi et nos entretiens avec le président de la République, qui nous encouragent à aller dans ce sens».
Par ailleurs, il a indiqué que la loi de la réconciliation administrative s’inscrit au cœur de la Justice transitionnelle, soulignant qu’on ne peut construire l’avenir tout en restant focalisé sur les erreurs du passé. « Nous devons aller de l’avant, et cette loi permettra la libération des compétences de l’administration sans blanchir les corrompus ».
Dans un autre contexte, le secrétaire général de Machrouû est revenu sur l’interview du président de la République, considérant que Béji Caïd Essebsi est resté sur la même position en ce qui concerne le parti Ennahdha, « BCE conserve la même position, selon lui, Ennahdha ne s’inscrit toujours pas dans la case de la civilité. Il s’est juste exprimé différemment. Quant à son attaque contre Hamma Hammami, je pense qu’il ne faut pas donner à cette histoire une importance plus qu’elle ne le mérite ».
« De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace !», a-t-il conclu son entretien par ce message adressé au chef du gouvernement, Youssef Chahed.
S.H
Commentaires (4)
Commenter@ : notre "Robespierre" c'est Ghanouchi dit "Khriji".
Donc Marzouk joue sur cette fibre cher @Jilani.
quand est ce il sera dégonflé ce Mr
Ministre de l'emploi par exemple.