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Kaïs Karoui : le président doit procéder rapidement à un remaniement ministériel
28/07/2022 | 09:26
4 min
Kaïs Karoui : le président doit procéder rapidement à un remaniement ministériel

 

Le membre de la campagne explicative du président de la République, Kaïs Karoui, a estimé qu'une erreur s'est glissée lors de la collecte des chiffres relatifs au nombre d'électeurs ayant participé au référendum du 25 juillet 2022. Il a affirmé que les chiffres étaient exacts, mais qu'il y avait une faute de saisie au niveau des noms des circonscriptions électorales. « J'ai fait moi-même le calcul. Le chiffre total coïncide avec les données communiquées par l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et relatives aux résultats finaux... On aurait pu mettre en place un système automatisé... Une application permettant cela pourrait être élaborée en une journée ou en une demi-journée... Malheureusement, il y a un manque de réflexion », a-t-il ajouté.

 

Invité le 28 juillet 2022 par Myriam Belkadhi sur les ondes de la radio Shems Fm, Kaïs Karoui a estimé que le manque de réflexion et de compétences ne se limitait pas à l'Isie et touchait l'ensemble de l'administration tunisienne. Il a affirmé qu'il n'y avait aucune falsification ou modification des résultats. « Il s'agit de manœuvres politiques... Les partis affirmant soutenir le processus du 25 juillet 2021 et opposés au décret n°117 usent du subterfuge pour bloquer la situation. Ils veulent pousser le président à faire du sur-place et à ne pas avancer », a-t-il ajouté.

Kaïs Karoui a, aussi, considéré que le président de la République, Kaïs Saïed, devait procéder à un remaniement ministériel. Il a estimé que le chef de l'Etat avait procédé à une évaluation de la performance de chaque ministre. Il a considéré qu'il y avait eu plusieurs erreurs et défaillances, déplorant le manque d'initiatives, d'imaginations et d'initiatives. Il a évoqué l'exemple du ministre de l'Agriculture, Mahmoud Elyes Hamza, ayant appelé à l'incinération de graines non-conformes à une liste de conditions posée durant le dernier siècle. Il a critiqué l'absence d'avancements en matière de digitalisation.

 

Réagissant au taux de participation par rapport au nombre d'électeurs, Kaïs Karoui a estimé que la comparaison devait reposer sur le registre des électeurs avant la mise en place de l'inscription automatique aux élections, c'est-à-dire, le nombre d'électeurs enregistrés en 2019. Ce dernier comptait 7 millions d'électeurs. Il a expliqué que les personnes non-inscrites depuis 2011 ne devaient pas être prises en compte puisqu'elles n'ont pas manifesté d'intérêts par rapport aux élections et à l'opération de vote. Il a estimé que le nombre de participants au référendum était le même que celui des participants aux élections de 2019.

Par la suite, Kaïs Karoui a considéré que la nouvelle constitution apportait plusieurs garanties. Il a expliqué que le chef de l'Etat, Kaïs Saïed, devra convaincre les élus de l'Assemblée des représentants du peuple et du conseil national des régions et des territoires afin de faire passer les projets de loi. Il a, également, évoqué le rôle de la Cour constitutionnelle. Kaïs Karoui a mis l'accent sur l'attachement du peuple tunisien à la démocratie et a considéré qu'il s'opposera à toute tentative de retour vers la dictature.

 

Kaïs Karoui a considéré que l'adoption de la nouvelle constitution devait conduire à la révision du système électoral. Il a insisté sur la révision du système de découpage électoral en estimant que chaque "imada" devait avoir la forme d'une circonscription électorale. Il a considéré que tout citoyen faisant l'objet de poursuites judiciaires ne pouvait pas se présenter aux élections. « Ceci permettra de mettre fin aux manigances politiques et à l'argent sale... Je ne pense pas que je vais me représenter, car je devrais me consacrer uniquement à la politique et à la fonction de représentant du peuple... J'encourage les membres de la campagne explicative à se présenter aux élections législatives », a-t-il ajouté.

Concernant le conseil national des régions et des territoirs, Kaïs Karoui a expliqué que ce dernier évitera la création de plan de développement régional parachuté et mis en place par le pouvoir central. Il a expliqué que les conseils régionaux existaient déjà et que chaque conseil procédera à l'élection de trois de ses membres. Il a poursuivi en ajoutant que le conseil national des régions et des territoirs se composera de 72 élus (trois par conseil régional se trouvant au niveau de chaque gouvernorat), en plus de quatre ou cinq autres membres du conseil. Il a précisé que la révocation des élus concernait seulement le parlement. Elle s'appliquera en cas de trahison des électeurs. Il a affirmé que la révocation d'élus n'aura pas d'impact sur la stabilité politique du pays et du parlement. Il a expliqué que la révocation d'élus par les électeurs aura lieu à travers un référendum régional. 

 

 

S.G

28/07/2022 | 09:26
4 min
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Commentaires
Mansour Lahyani
C'est une exquise innovation...
a posté le 28-07-2022 à 13:40
Il a expliqué que la révocation d'élus par les électeurs aura lieu à travers un référendum régional !!
nazou de la chameliere
A cet abruti explicateur de mes deux...
a posté le 28-07-2022 à 12:51
Ton facho n'a aucune MAJORIT'? !
Avec qui il va gouverner ?
Son torchon il l'a pondu tout seul, c'est illégal !!!!
Il a décidé tout seul de changer la constitution, c'est illégal.
Il n'a pas soumis son torchon à des spécialistes en constitution, c'est illégal !!!
Alors avant de lui demander de virer des plantes vertes ,ce qui est sa spécialité, demandez lui déjà de se conformer à la l'égalité !!!
Pauvre con !!!
Momo
Ettma3
a posté le 28-07-2022 à 09:43
Un pauvre type qui se prend pour un gourou, y7eb 3la korsi...
Encore faut il avoir les compétences. Il déchantera comme lors des élections présidentielles et il retournera sa veste.