Le ministre des Affaires culturelles par intérim, Habib Ammar, a reçu, lundi 26 avril 2021, au siège du ministère, l’acteur de théâtre, Hamza Ben Daoud.
De nombreux internautes se sont fait l’écho, ces derniers jours, de l’indignation qu’a suscitée la photo montrant l’acteur Hamza Ben Daoud en train de vendre de la Malsouka (feuille de brick, ndlr) dans la rue.
La question de la situation sociale indigne que vivent certains artistes tunisiens a été soulevée par l’opinion publique. Une indignation qui a fait bouger le ministère des Affaires culturelles à qui on a imputé la responsabilité de la dégradation de la situation des artistes.
Originaire de Gafsa, Hamza Daoud est un acteur de théâtre. Il a participé à de multiples pièces de théâtre ainsi que d’autres œuvres télévisuelles apportant une riche contribution à la scène artistique et culturelle.
I.M.
Tout ce qu'on tient d'innovation entre les mains, trouve sa source dans le milieu culturel. Même notre nouvelle Tunisie, a montré au monde entier, comment la culture tunisienne a réussi le satellite Challenge One, de fabrication à 100 % tunisienne.
Ceux qui déjouent la population tunisienne, en leur limitant le sens de la culture tunisienne, dans le seul cadre de la chanson et du théâtre, ou de ces Shows des kangourous de nos TV, qui crient et qui hurlent à la manière des Souks, ne le font que par avidité maladive, à la recherche d'une renommée passagère.
Au lieu de travailler sur le fond de son propre avenir, en adéquation avec les besoins de son pays et de son peuple, la majorité de la scène culturelle tunisienne, se limitent à chanter, à musiquer et à s'enivrer dans les fêtes de mariages. Idem pour ceux du théâtre. Les années passent et le physique change. Ils finissent suivant la fable de La Fontaine "la cigale et la fourmi". C'est pour cela d'ailleurs, que la très grande majorité d'entre eux, finissent dans la misère.
J'ai connu de très près, le défunt acteur Abdelmajid Lakhal (Allah yarhamou). Il m'a raconté que tous les Tunisiens le prenait pour le commissaire de la télévision, alors qu'il lui arrivait de ne pas posséder le prix d'un café dans sa poche.
Nous connaissons la fin misérable du grand acteur Omar Sharif ou du grand musicien Farid Latrach en Egypte. Que dire donc de notre Gafci, qui se débrouille par la vente de "Malsouka" avec dignité et honneur.
Chapeau bas, Monsieur l'artistou !!!
S'il s'agit selon vous d'une mise en scène, je ne conçois par qu'il ait pu prendre plaisir à y participer.
