Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, est revenu sur la démission du chef du gouvernement Elyes Fakhfakh, lors de son intervention dans la Matinale du jeudi 16 juillet 2020 sur les ondes de Shems FM.
Il a noté, dans ce sens, que le chef du gouvernement se devait de démissionner de par les soupçons de conflit d’intérêts qui pesaient contre lui, soutenant qu’Elyes Fakhfakh s’est tiré une balle dans le pied.
Affirmant que Noureddine Bhiri, un des dirigeants du mouvement Ennahdha, était au courant de ce dossier et y avait fait allusion à plusieurs reprises avant même que le Parlement n’accorde sa confiance au gouvernement formé par Elyes Fakhfakh, M. Taboubi a avancé que le parti de Rached Ghannouchi avait fait perdre beaucoup de temps à la Tunisie en évitant de débattre en profondeur de ce dossier.
Interpellé sur le sujet des deux rencontres – entre le président de la République et le chef du gouvernement – auxquelles il avait participé, Noureddine Taboubi a précisé que Kaïs Saïed avait d’abord recommandé à Elyes Fakhfakh de présenter encore une fois son gouvernement au Parlement pour s’assurer de la confiance de l’Assemblée, puis, au lendemain du communiqué – ambigu – publié par la présidence du gouvernement, le chef de l’Etat lui a demandé de présenter sa démission.
Au sujet de la crise politique, le secrétaire général de l’UGTT a signifié que la crise datait de deux ans, déjà, et n’avait fait que s’aggraver. « La situation actuelle est pire que jamais ».
Evoquant les lacunes de la loi électorale et les tiraillements au sein du Parlement, il a souligné la nécessité d’amender la loi électorale et d’organiser un référendum sur le régime politique.
N.J.
Etant donné que Mr. Elyes Fakhfakh a maintenant les mains "libres", on peut s´attendre qu´il fasse publique tous les dossiers endormis de l´UGTT et en delivrer les details..!
Disons, vas-y Mr. E. Fakhfakh et sans aucune considération pour qui que ce soit !
Ghannouchi est le pire ennemi du pays, il se venge à sa façon, ainsi que le chef des Klebes tounes, ce mafieux sans scrupule.
Le peuple reviendra vos méfaits, tôt ou tard vous le payerez mafia déguisée en bienfaiteur.(Manai)
Le président de la république et le président du parlement ont été élus par le peuple et non désignés par l'UGTT .
Alors nous ne comprenons pas la présence presque quotidienne de Taboubi ces derniers temps au palais de Carthage pour la gestion de la succession de Fakhfakh.
L'écrasante majorité des Tunisiens haient cette organisation et trouvent qu elle est responsable en grande partie de leurs problèmes économiques et sociaux et ont élus Messieurs Saied et Ghannouchi pour les aider à combattre la corruption qui les étrangle et résoudre leurs problèmes.
Or ce que l on constate aujourdui est que Mr Taboubi et son syndicat sont devenus un pilier essentiel de la politique de ce pays.
Alors pourquoi ne pas avoir convoqué Messieurs Zar et Majoul , alors pourquoi faire des élections alors?.
Donner une importance à l UGTT telle qu qu'elle est aujourdhui veut dire qu il n y aura pas de réformes qu il n y a pas de lutte contre la corruption.
Cela voudra dire que le peuple va se faire voir une fois de plus.
Que politiques et clans mafieux se sont entendus encore une fois sur son dos pour se partager le pouvoir.
Donc ce sera encore 5 ans de galère pour ce pauvre peuple. Cinq ans de perdus pour l l'education, plus d d'endettement pour le pays, plus de pauvreté..........
Taboubi a t il remis les comptes financiers de l'UGTT à la commission d'accès à l'information comme elle l a lui demandé. Je vous rappelle que cette décision vaut un jugement
Non Taboubi est un " barbou" au-dessus des lois et les politiques le ménagent pour être tranquilles. C est une trahison envers le peuple qui vous a élus.
Vous lui avez promis la lutte contre la corruption finalement vous composez avec les corrompus.
Merci d'avoir dit clairement aux Tunisiens que les Khewanjias connaissaient le dossier de M. Fakhfakh mais l'ont caché au pays, le temps de faire leurs affaires et d'utiliser le Premier ministre pour asseoir leur pouvoir et s'en débarrasser ensuite, comme ils viennent de le faire. En agissant ainsi, ils ont faire preuve une fois de plus de leur capacité de nuisance et de sabotage. Ils ont montré leur mode d'action, celui de détenir des dossiers (vrais ou faux) puis les utiliser le moment venu pour renforcer leur emprise négative et destructrice sur le pays.
Merci d'avoir pointé du doigt deux problèmes majeurs qui sont la cause de la crise actuelle :
1. Il faut modifier de manière urgent la loi électorale actuelle scélérat qui permet aux Khwanjias de bloquer la vie politique et de faire la pluie et le beau temps au parlement. Il faut une LOI ELECTORALE MAJORITAIRE qui empêchera les Khwanjias de nuire au pays.
2. Il faut mettre fin au régime parlementaire pour lequel la Tunisie n'est pas prête et aller vers un REGIME PRESIDENTIEL.
Pour cela il fau dissoudre le parlement et en appeler à des nouvelles élections.
Il faut ensuite amender la constitution et organiser un référendum constitutionnel.
C'est à ces deux conditions que notre pays sortira de la crise qui ne profite qu'à l'islamisme international.
