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4 ans de prison pour la femme ayant agressé le délégué de Sidi Hassine El Sijoumi
21/12/2016 | 19:40
1 min
4 ans de prison pour la femme ayant agressé le délégué de Sidi Hassine El Sijoumi

Nous avons appris de source judiciaire, aujourd’hui, mercredi 21 décembre 2016, que la cour d’appel de Tunis a prononcé son jugement dans la femme ayant agressé le délégué de Sidi Hassine El Sijoumi.

 

La femme écope de quatre ans de prison ferme, tandis que son complice est condamné à un an et six mois. Rappelons que la femme et son complice étaient initialement jugés, respectivement, à cinq ans et six mois de prison ferme et à trois ans et six mois.

21/12/2016 | 19:40
1 min
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Commentaires (15)

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Dr. Jamel Tazarki
| 23-12-2016 10:31
Merci pour votre Feedback.

J'ajoute à mon commentaire ci-dessous, que l'infractrice est en fait victime d'un système juridique inintelligent et qui se limite à appliquer stupidement la loi sans aucune analyse intelligente.

En effet, l'infractrice a été condamnée à quatre ans de prison ferme parce que ceux qui l'ont jugée prétendent qu'elle a touché intentionnellement au prestige de l'état (d'avoir frappé un fonctionnaire) alors qu'elle ne l'a pas faite intentionnellement. On a fait à l'infractrice un procès d'intention en lui prêtant des intentions qui sont invérifiables.


C'est un fait que l'infractrice a frappé un fonctionnaire, un fait que personne ne peut nier (sans entrer dans les détails des causalités), mais par contre l'infractrice n'avait pas l'intention consciente (elle n'était pas en parfaite connaissance) de toucher par son acte au prestige de l'Etat.

Le procès a un caractère invalide, le procès est une construction d'intentions qui ne sont pas prouvées, le procès se base sur des prémisses insuffisantes. J'insiste qu'il ne peut y avoir de délit sans intention de le commettre. Et cette intention qui seule peut former la moralité du fait doit être vérifiée et constatée comme le fait même qui forme l'objet de l'accusation.


Je suis triste pour notre système juridique, on laisse en liberté ceux qui ont l'intention de nuire à L'Etat et à son prestige (même parmi nos politiciens et nos partis politiques) et on condamne sévèrement une femme de très faible intelligence pour des intentions qu'elle n'a jamais eues!

Je vous salue très Cher Compatriote, et je vous avoue que j'adore votre pseudo " Karmoussa': Il me fait penser à mon village, à nos champs de figuiers et à nos figues. les plus délicieux fruits sur terre et même dans l'univers

Très Cordialement

Jamel Tazarki

Aatoona Toufouli:
https://www.youtube.com/watch?v=nJYH4Aacx0w

Nakim
| 23-12-2016 09:50
On met une femme en tôle pour 4 ans pour avoir agressé un député et on laisse des terroristes se balader librement alors qu'ils agressent tout un pays! Miskina Tounes!

Jojo
| 22-12-2016 18:00
À ce rythme il faut combien de prison en Tunisie.

Citoyen_H
| 22-12-2016 14:00

Je me pose de plus en plus souvent la question sur la probalité que vos modérateurs de votre journal, soient hébergés à montplaisir.
La situation commence vraiment à devenir vraiment déplaisante, et inutile de me ressortir votre refrain préféré à propos de vos règles de modération, surtout quand je lis les propos de certains participants à ce forum.
Cordialement.



B.N : Cher lecteur, veuillez signaler le commentaire qui vous semble choquant, le travail des modérateurs consiste à la veille sur le respect des règles de modération du journal et pas à être d'accord ou pas avec les propos des lecteurs, on vous remercie pour votre compréhension et bonne lecture.

Karmoussa
| 22-12-2016 13:14
L internet est place sous le controle......

Karmoussa
| 22-12-2016 12:13
C est bien beau ce que vous rapportez,
malheureusement dans notre pays il faut etablir une dictature eclairee de type Singapour ou la discipline et le respect des lois doivent etre strictement respectes.Le devoir essentiel des medias doit etre revu,car il a depasse toutes les bornes du respectable.Eduquer est le maitre mot,avec une discipline de fer,une des regles importante dans ce systeme c est la tolerance ZERO de la corruption.
est placé sous le contrôle du Media Development Authority (anciennement sous celui de l'Autorité audiovisuelle de Singapour, la Singapore Broadcasting Authority, ou SBA) qui peut exiger des opérateurs qu'ils bloquent l'accès aux sites proposant des contenus « portant atteinte à la sécurité publique, à la défense nationale, à l'harmonie raciale et religieuse, et à la morale publique ». Les FAI, dont les activités sont soumises à l'obtention d'une licence, doivent par ailleurs installer des systèmes de filtrage au travers desquels doivent passer les connexions Internet locales. Ce filtrage touche certes majoritairement les sites pornographiques, mais il s'étend également aux publications politiques, surtout en période électorale31.
La possession d'antennes paraboliques est interdite. Seule la télévision par câble est autorisée.
Certains objets d'ordre politique ou pouvant nuire à l'harmonie religieuse et culturelle du pays sont interdits.
La pornographie est interdite ; les représentations d'ordre sexuel sont très restreintes : Playboy et d'autres magazines pour adultes sont interdits. En général, les films qui comportent des scènes de nudité, d'érotisme et de violence sont classés « R » (pour « Restricted »).

Certaines pratiques sexuelles désignées par le gouvernement comme « contre nature » sont illégales bien qu'elles soient tolérées. Il s'agit en fait de l'héritage de lois britanniques de l'époque victorienne n'ayant pas été révoquées après l'indépendance (une nouvelle législation annulant les lois anti-sodomie est entrée en vigueur lundi 17 septembre 2007 mais est limitée aux hétérosexuels32). On y trouve la pratique du sexe oral si elle n'est pas suivie de pénétration vaginale et l'homosexualité masculine. L'homosexualité féminine, d'après le Code pénal singapourien, semble tolérée. Dans l'ensemble, la société serait donc plus tolérante que ses lois. La rigueur de cette législation est d'autant plus surprenante que Singapour est une ville ouverte aux influences extérieures puisqu'une communauté gay influente y est organisée.

La prostitution est autorisée uniquement dans certains districts.

Le comportement vis-à-vis des femmes, notamment en public, ne doit jamais être équivoque. Sur simple dénonciation, la police peut procéder à des arrestations pour « exhibition sexuelle ». Les cas se sont récemment multipliés, et plusieurs Européens de passage se sont retrouvés bloqués pour ce motif à Singapour pour une quinzaine de jours avant leur comparution devant le tribunal29.

Les lois anti-drogues sont très strictes :

Singapour recourt aux châtiments corporels pour punir le trafic de drogue. Quiconque pris en possession de plus de 13-14 g d'héroïne, 28 g de morphine ou 480 g de cannabis est passible de la peine de mort. De 1991 à 2005, 420 personnes ont été pendues à Singapour, majoritairement pour trafic de drogue, selon un rapport d'Amnesty International. Le nombre d'exécutions capitales par habitant de Singapour est le plus élevé du monde33.
La possession d'ustensiles permettant la consommation de drogue (pipes, seringues, etc.) est également interdite29.
Des contrôles peuvent même être effectués à l'entrée dans le pays (test d'urine confirmé par un test sanguin). En cas de test positif, la personne est réputée avoir consommé de la drogue sur place29.

Elsa ben Amor
| 22-12-2016 11:53
Que cela serve de leçon aux voyous et aux ignares qui se croient tout permis au nom de la liberté !

Ghazi
| 22-12-2016 10:46
Elle aurai dû calquer sa façon d'agir sur des exemples (agressions) bien conçus par la Terka et ma secte des enfants en colère. Son seul problème... Il y avait des témoins (????).

safsaf123
| 22-12-2016 08:18
Peine méritée et on demande plus interdiction de fonction publique à cette dame

Dr. Jamel Tazarki
| 21-12-2016 21:51
Je me pose souvent la question, où est la différence entre l'agression injuste commise par un agresseur à l'encontre de sa victime et la violence "légale" décrétée par la justice au nom du peuple (sans son consentement) à l'encontre de l'infracteur? Le droit pénal tunisien ne se réfère qu'à la loi et à l'infraction. Dans notre société, la justice peut se définir comme une application abstraite de la loi et l'infraction comme une contradiction avec cette dernière. La justice, en Tunisie, se focalise sur l'acte comme violation de la loi.


Je propose pour la Tunisie une justice restaurative, du fait qu'une infraction ou un délit ce n'est pas seulement une loi qui a été violée mais d'abord des relations humaines qui ont été brisées. L'objectif principal de la justice, à mon sens, est de rétablir l'entente sociale à travers la réconciliation et la réparation des relations détériorées par le délit.

Je reviens au sujet de l'article, "4 ans de prison pour la femme ayant agressé le délégué de Sidi Hassine El Sijoumi" mettent la condamnée en face de sa condamnation/punition mais ne la mettent pas en face de sa faute/délit. Ce que je propose est d'engager plutôt un dialogue entre la victime et l'infracteur en présence de représentants du système juridique afin de permettre aux concernés de s'entendre sur un plan de réparation et de laisser au juge le dernier mot afin de valider l'accord convenu entre les deux.


Je résume: si l'on veut changer/améliorer la personne de l'infracteur il faut travailler avec lui et non contre lui.

Jamel Tazarki