alexametrics
mardi 06 mai 2025
Heure de Tunis : 18:45
Dernières news
La fonctionnaire ayant agressé le délégué de Sidi Hassine El Sijoumi écope de 5 ans et 6 mois de prison
10/10/2016 | 17:55
1 min
La fonctionnaire ayant agressé le délégué de Sidi Hassine El Sijoumi écope de 5 ans et 6 mois de prison

La chambre correctionnelle près du Tribunal de première instance de Tunis, a rendu son verdict, aujourd’hui, lundi 10 octobre 2016, concernant la femme ayant agressé le délégué de Sidi Hassine El Sijoumi.

La femme a écopé de cinq ans et six mois de prison ferme pour violence contre un fonctionnaire lors de l’exercice de ses fonctions et pour l’atteinte à la dignité d’un fonctionnaire lors de l’exercice de ses fonctions.

 

Son complice a, quant à lui, écopé de trois ans et six mois de prison ferme pour les mêmes chefs d’inculpation.

10/10/2016 | 17:55
1 min
Suivez-nous

Commentaires (47)

Commenter

G&G
| 12-10-2016 11:07
Cette pauvre est piégé par les illusionnistes
qui ont détrompé tout un peuple par une liberté sans limite.
Au temps de ben Ali cette victime harcèlement n'oserait pas se comporter ainsi. Donc Il n y aurait pas de procès et elle n'irait en prison.
Aujourd'hui tout tunisien risque de tomber et à tout moment dans un piège appelé "LIBERTÉ"
En tout cas il doit y avoir de quoi que cette pauvre s'est comporte de la sorte.

je dis la vérité
| 12-10-2016 08:39
@Jamel Tazarki :

Je vous écoute et apprécie ce que vous dites.

Cette affaire contient beaucoup de paramètres que nous ne savons pas, même la justice peut se tromper.
L'accusée a évoqué le harcèlement sexuel.Aujourd'hui, elle a perdu. Si c'était vraiment du harcèlement sexuel et c'est grave, elle aurait du porter plainte et c'est dans bon droit.

Cet incident est aujourd'hui fortement médiatisé et la justice a son mot à dire. Une justice indépendante, bien sûr....J'ai dit et je répète : Le verdict est inapproprié et sévère, trop sévère même.

Salutations.

Dr. Jamel Tazarki
| 12-10-2016 06:28
La vidéo peut-être vue et analysée de différentes façons. Les esprits simples ne voient que la version (versions1) où un délégué est victime d'une femme brutale. Par contre, une personne intelligente pourrait aussi interpréter la vidéo de différentes façons, par exemple (versions2) voir un délégué malin qui joue la victime, se laisse battre par une femme qu'il aurait pu maitriser facilement s'il l'avait voulu, en d'autres mots c'était une mise en scène que tout le monde filmait afin de tromper l'opinion générale, l'accusée s'est laissée prendre au piège par idiotie' Une 3ème version serait que la femme a été victime d'un harcèlement sexuel, sa réaction est juridiquement fausse mais émotionnellement compréhensible. En effet, on ne sait rien de ce qui s'est passé vraiment entre le délégué et l'accusée. Etc., etc. etc.

Même si la femme a eu un avocat comme vous le dites, il lui faudrait du temps, des mois, afin de trouver toute la vérité et rien que la vérité' Le déroulement rapide du procès n'est pas acceptable!

Très Cordialement

Jamel Tazarki

PS : Je vous rappelle que durant la dictature la majorité des inculpés était victimes de scénarios semblables à celui de l'article ci-dessus.

Abel Chater
| 11-10-2016 21:24
Bonsoir @nazou
Crois-moi, j'aurais été à mille pour cent avec la femme, si je n'ai pas vu la vidéo. C'est pour te dire combien la sauvagerie de cette impétuosité est hors-norme. Malgré tout, elle trouve encore un raté qui nous amuse avec son titre académique "Dr", pour nous virer vers le non-sens de la thèse fanfaron d'un tel Tazarki "même pas Nabli".
Quant à la fin de mon précédent post, je te jure que dans une allocution au peuple tunisien, le défunt «Zaïm» nous a raconté de lui-même, qu'il ne possédait qu'un seul testicule. Il reprochait aux hommes tunisiens qu'il nommait des «Khobzistes», de venir au travail affaiblis et amoindris par ce qu'ils avaient fait la veille avec leurs femmes. Il croyait que le besoin physique dans la vie conjugale des hommes, était fatigant et d'une usure corporelle nuisible pour la capacité énergétique des hommes.
Je regarde le match de football Allemagne-Irlande du Nord à la TV RTL allemande. L'Allemagne mène 2 à 0. Le Tunisien Khédira a marqué un but.
Je t'embrasse.

nazou
| 11-10-2016 19:59
Je suis morte de rire avec la fin de votre post !!

Je n'ai pas vu la vidéo, mais elle doit être parlante !!

zohra
| 11-10-2016 19:29
Bonjour,

J'espère pour elle, c'est atroce

Amicalement

Ahmed
| 11-10-2016 18:21
La peine prononcée est tout simplement un message à chaque tunisienne pour qu'elle se taie quand elle est agressé par un membre du système.
Vive Haybet el Dawla.

je dis la vérité
| 11-10-2016 17:42
Une réponse, tout de suite, à @Jamel Tazarki :
Qui vous dit, cher Monsieur, que cette dame,n'avait pas été défendue par un avocat?

Le juge d'instruction l'avait interrogée et avait conclu, qu'il n'y avait pas de harcèlement sexuel.Cette fonctionnaire avait un différend avec ce délégué.
Elle aurait été poussée par des manipulateurs? Je n'en sais rien. De toutes les façons, elle ne le dira pas.C'est entendu....

Pour nos lecteurs, je dirai que :
Le tribunal qui l'a jugé avait sorti des articles du code pénal, punissant une agression publique d'un fonctionnaire de l'Etat dans l'exercice de ses fonctions, du maximum de la peine.C'était évident...
Le verdict de 5 ans et demi est bien sûr sévère et inapproprié.

Attendons les prochains verdicts, lors des pourvois en cassation.
A mon sens, on lui aurait prévu une peine de 6 mois de prison ferme et une amende.

Cette affaire a été fortement médiatisée et les jugés ont volontairement "poussé le bouchon un peu loin"....
C'est un avertissement pour d'autres....

Abel Chater
| 11-10-2016 17:34
@Jamel Tazarki
D'après toi, l'auto-justice et le pharisaïsme sont autorisés dans les démocraties?
Si tu vivais en Allemagne, cite-nous un seul cas où l'auto-justice "Selbstgerechtigkeit" ou la "Selbstjustiz" auraient la moindre compréhension dans la jurisprudence allemande.
Dans la vidéo, il est clair qui est l'agresseur et qui est la victime. Il y va ici uniquement de cette bestialité de la femme contre son chef le délégué de Sidi Hassine. Il n'y a d'agression que de la part de la femme. Tout le reste est hors-sujet et n'appartient qu'à une autre plainte séparée.
Et soyons un tout petit peu honnêtes avec nous-mêmes. Qui pourrait abuser sexuellement d'une telle furie, sans qu'il ne perde au moins l'un de ses testicules?

Dr. Jamel Tazarki
| 11-10-2016 16:23
S'il n'y avait pas de harcèlement sexuel, l'emprisonnement de cinq ans et six mois serait correct. Mais malheureusement rien n'est prouvé pour le moment...

Je suis pour une justice indépendante car elle est la seule qui peut nous protéger de l'injustice qui peut menacer notre liberté de penser et de s'exprimer. Elle est la seule qui peut ouvrir les vrais dossiers et qui peut protéger notre droit de porter plainte contre tous les dépassements du pouvoir exécutif (y compris de notre gouvernement).

Par contre, je suis convaincu qu'une justice indépendante sans la garantie de son accès même par les plus pauvres et les minorités ne peut que servir les intérêts des riches. La masse de la population ne profitera que très peu de l'indépendance de la justice si on ne peut pas se payer un avocat ou si les frais judicaires sont très hauts. Nous risquons ainsi d'aller vers une justice indépendante qui servira seulement les intérêts de l'oligarchie. Les pauvres et les minorités en Tunisie vont ainsi abandonner et perdre leurs droits parce qu'ils ne peuvent pas retenir les services d'un avocat lorsque le cas se présente ce qui pourrait entraîner des conséquences très graves sur la vie sociale des pauvres et des minorités dont la situation financière est précaire. La pauvreté et le manque des moyens sont des obstacles qui font renoncer à beaucoup de tunisiens à solliciter les services d'un avocat.

Puis, on n'a même pas donné à la femme de l'article ci-dessus le temps de se procurer un avocat afin de de s'exprimer et de se défendre'

Une grande majorité des 12 millions de tunisiens vit encore en marge de la loi et se trouve souvent priver des garanties juridiques élémentaires qui identifient son droit. Sans accès à la justice, nous sommes victimes de la corruption et de la violence. Sans la protection du droit du travail, nous sommes soumis à des conditions inadmissibles et pénibles et notre futur économique et sociale est totalement limité et indécis. Sans la protection juridique, les efforts des plus pauvres et des minorités à créer un petit gagne-pain sont condamnés à la défaite. Sans accès à la justice, nous sommes méprisés dans notre dignité. Comme c'était le cas à Sidi Bouzid de Mr. Mohamed Bouazizi ou des femmes et filles victimes de viols et de harcèlement sexuel.

Les pauvres et les minorités en Tunisie sont essentiellement faibles face aux atteintes des droits de l'homme (comme ceux qui ont été accomplies par les pouvoirs publics et les particuliers durant la dictature). Le seul outil que nous avons afin de nous défendre contre de telles violations est la protection des tribunaux. Or, si nous reprenons le cas de Monsieur Mohamed Bouazizi, il n'était pas pour des raisons économiques en mesure de se prévaloir de cette protection. Même si une aide juridictionnelle était disponible, il n'avait pas les informations ni la confiance nécessaires pour saisir les tribunaux.

Il faut encourager le libre accès des pauvres et des minorités aux tribunaux et aux autres mécanismes de règlement des litiges afin de parvenir à des indemnisations en cas de violations de nos droits essentiels. Toutes les personnes doivent être égales devant les tribunaux et bénéficier de certaines assurances concernant le déroulement des procédures civiles ou pénales. La démocratie commence par la création d'une commission pour la démarginalisation des pauvres et des minorités par le droit. L'égalité devant les tribunaux signifie en particulier que tous les Tunisiens doivent bénéficier, sans aucune différenciation, du droit à un accès égal, à un tribunal indépendant et juste jugeant sur les discussions civils ou les procédures pénales. La chose la plus importante dans notre système juridique est que chaque tunisien sa cause soit entendue équitablement et ouvertement.

C'est pour cela si un accusé dans un procès pénal n'a pas les moyens de se payer une aide judiciaire comme le cas de Monsieur Mohamed Bouazizi, l'État Tunisien a l'obligation, dans l'intérêt de la justice, de lui procurer un avocat connaisseur gratuitement.



L'accusée de l'article ci-dessus (sans que je prenne sa défense) a le droit à un avocat comme tous les autres Tunisiens!

Jamel Tazarki

https://www.youtube.com/watch?v=ZDo_9UAhrw8