Lotfi Maktouf, ancien conseiller principal au Fonds Monétaire International (FMI) était l’invité de la matinale de Wassim Ben Larbi sur Express Fm, ce mardi 1er novembre 2016 pour donner sa vision de la Loi de finances 2017.
A propos de l’élaboration de cette loi, il a déclaré « La LF 2017 n’est pas une révolution, on tente d’atteindre l’équilibre budgétaire mais cette loi manque de vision. Son élaboration n’est pas sérieuse. Je prends l’exemple de la taxe sur les piscines : qu’en est-il des piscines gonflables sont-elles prises en compte ? et les piscines vides » ? Lotfi Maktouf a ajouté qu’il était facile de corrompre l’agent fiscal et que la mise en place de cette brigade est une aberration, renchérissant : « La mise en place de la police fiscale et de la police municipale sont des opportunités de corruption supplémentaires ».
Sur les députés de l’ARP, l’ancien conseiller au FMI a déclaré : « Les députés dorment, on ne parle de l’avenir de la Tunisie que d’aïd en aïd ».
Concernant les administrations tunisiennes, il s’est exprimé en indiquant que : « Trop de gens restent les bras croisés à ne rien faire. Il y a des chaouchs à tous les étages c’est en ça que l’économie prônée par la LF 2017 est une économie de déguisement. Il faut s’orienter vers la frugalité ».
A propos des points positifs de la LF 2017, Lotfi Maktouf a indiqué qu’il existait quelques pistes intéressantes mais élaborées dans la demi-mesure telles les politiques fiscales de lutte contre l’économie parallèle et la contrebande. A propos de la crise économique que vit le pays, ce dernier a déclaré : « Les solutions existent mais c’est l’Etat qui est absent ».
Lotfi Maktouf s’est également exprimé sur le prêt que le Qatar a consenti à la Tunisie, en déclarant que « En tant que citoyen tunisien et fils du leader Habib Bourguiba, je me meurs de voir à quel point le Qatar fait la pluie et le beau temps en Tunisie ».
A propos de Fadhel Abdelkéfi, ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Lotfi Maktouf a déclaré « Il a hérité d’une situation économique difficile, il subit à la fois l’organisation de la prochaine conférence sur l’investissement en plus d’autres épreuves qu’il a à traverser, je dis ça pour le dédouaner car je trouve qu’il est sincère sur la situation actuelle du pays ».
Wassim Ben Larbi a également questionné l’ancien conseiller principal au FMI sur les rouages de la machine de l’institution mondiale, à ce propos ce dernier a déclaré : « Le FMI est commandé par la France et les Etats-Unis, la question que le FMI se pose c’est comment aider cet Etat qui n’arrive pas à s’aider lui-même. J’ajouterai que comme me l’a indiqué un des hauts fonctionnaires du FMI en visite en Tunisie et que je ne nommerai pas : Comment un Etat qui n’arrive pas à contraindre ses propres citoyens de porter un casque lorsqu’ils sont sur la voie publique peut-il protéger l’investissement ?». Cette théorie dénommée théorie du casque est parlante sur l’état de la Tunisie.
K.H
Lotfi Maktouf : Les solutions fiscales existent, mais c'est l'Etat qui est absent
Lotfi Maktouf, ancien conseiller principal au Fonds Monétaire International (FMI) était l’invité de la matinale de Wassim Ben Larbi sur Express Fm, ce mardi 1er novembre 2016 pour donner sa vision de la Loi de finances 2017.
A propos de l’élaboration de cette loi, il a déclaré « La LF 2017 n’est pas une révolution, on tente d’atteindre l’équilibre budgétaire mais cette loi manque de vision. Son élaboration n’est pas sérieuse. Je prends l’exemple de la taxe sur les piscines : qu’en est-il des piscines gonflables sont-elles prises en compte ? et les piscines vides » ? Lotfi Maktouf a ajouté qu’il était facile de corrompre l’agent fiscal et que la mise en place de cette brigade est une aberration, renchérissant : « La mise en place de la police fiscale et de la police municipale sont des opportunités de corruption supplémentaires ».
Sur les députés de l’ARP, l’ancien conseiller au FMI a déclaré : « Les députés dorment, on ne parle de l’avenir de la Tunisie que d’aïd en aïd ».
Concernant les administrations tunisiennes, il s’est exprimé en indiquant que : « Trop de gens restent les bras croisés à ne rien faire. Il y a des chaouchs à tous les étages c’est en ça que l’économie prônée par la LF 2017 est une économie de déguisement. Il faut s’orienter vers la frugalité ».
A propos des points positifs de la LF 2017, Lotfi Maktouf a indiqué qu’il existait quelques pistes intéressantes mais élaborées dans la demi-mesure telles les politiques fiscales de lutte contre l’économie parallèle et la contrebande. A propos de la crise économique que vit le pays, ce dernier a déclaré : « Les solutions existent mais c’est l’Etat qui est absent ».
Lotfi Maktouf s’est également exprimé sur le prêt que le Qatar a consenti à la Tunisie, en déclarant que « En tant que citoyen tunisien et fils du leader Habib Bourguiba, je me meurs de voir à quel point le Qatar fait la pluie et le beau temps en Tunisie ».
A propos de Fadhel Abdelkéfi, ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Lotfi Maktouf a déclaré « Il a hérité d’une situation économique difficile, il subit à la fois l’organisation de la prochaine conférence sur l’investissement en plus d’autres épreuves qu’il a à traverser, je dis ça pour le dédouaner car je trouve qu’il est sincère sur la situation actuelle du pays ».
Wassim Ben Larbi a également questionné l’ancien conseiller principal au FMI sur les rouages de la machine de l’institution mondiale, à ce propos ce dernier a déclaré : « Le FMI est commandé par la France et les Etats-Unis, la question que le FMI se pose c’est comment aider cet Etat qui n’arrive pas à s’aider lui-même. J’ajouterai que comme me l’a indiqué un des hauts fonctionnaires du FMI en visite en Tunisie et que je ne nommerai pas : Comment un Etat qui n’arrive pas à contraindre ses propres citoyens de porter un casque lorsqu’ils sont sur la voie publique peut-il protéger l’investissement ?». Cette théorie dénommée théorie du casque est parlante sur l’état de la Tunisie.
Il sera difficile de faire des réformes comme celle qui concerne la fiscalité pour plusieurs raisons:
-le manque de confiance réciproque entre les citoyens et l'état qui s'est formé pendant 60 ans de régime du parti unique,qui a été aggravé après le 14 janvier et qui se traduit aussi par la montée du corporatisme
-comme l'a dit la Banque Mondiale les lobbies feront tout pour que rien ne change fondamentalement
Il faut continuer les actions d'amélioration du niveau de conscience politique par la société civile seul moyen de sauver les générations montantes.
....tous ces tunisiens n'avaient pas compris que la théorie dans les sciences sociales et économiques, dépendent étroitement de la nature peuple auquel vous avez à faire, de son histoire, de sa foi et de sa religion, de son sol, de son climat.....
Bref, étant juste d'éminents spécialistes dans leurs domaines, ils n'ont pas le recul nécessaire et la vision large pour passer au stade de "décideurs". C'est pour cela qu'ils réussissent bien dans leurs métiers en dehors de nos frontières et deviennent quasiment stériles lorsqu'on leur donne un ministère.
Ben Ali savait les utiliser en les impliquant dans des études et des dossiers dont il prenait le stricte nécessaire applicable à la situation.
C'est bien là que le bas blesse, et nous en fîmes l'amère expérience sous le gouvernement de technocrates dont la nullité n'a rien à envier à la Troïka (kifkif bourricot).
C'est très précisément pour cela que l'une des première dispositions lors de l'attaque étrangère, bien suivie et par les gueux instruits le 14 maudit, a été d'écarter le RCD du paysage politique. Erreur grave dont vous êtes encore en train d'en payer le lourd tribu. Sans oublier que RCD et sécurité de l'état étaient étroitement liés, ce qui a aussi ouvert une brèche monumentale pour l'intrusion d'espions de tous genre et de tout pays.
Quand je regarde, quand j'écoute, quand je lis, je me rends compte que l'on est pas sorti de la ***.Nos intellectuels, chantent les cours de leurs amphis européens; tels des perroquets, ou au mieux, leur pratique d'experts auprès de peuples d'une autre nature que les notre, et d'un autre côté, un peuple complètement perdu, sans travail et la bouche grande ouverte; fruit d'une société de consommation, elle même fruit des vingt glorieuses de Ben Ali. Mais le temps des cerises est fini, et cela par votre choix et votre faute. Il faut assumer!
Tunisiens, vous êtes vraiment à côté de la plaque.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant souverainiste.
Certainement oui, mais quelle est serait la bonne solution ?
L'expérience montre que le travail en équipe composée d'au moins 3 personnes ( contrôle, audit ,.....) est l'une de façon pour mener un travail sérieux.
Mais, dans ce cas combien faut-il d'effectif ? Les solutions existeraient toujours, mais il faut creuser les cervelles . C'est au personnel des ministères concernés de faire leur preuve pour élaborer des décisions bien applicables.
Nos dirigeants savent bien que ce que ce conseillé a dit est juste .Mais leur manque de courage et leur ignorance de la bonne vision à l'avenir les empêche d'agir dans le bon sens.
1) Si Lotfi, suite a vos propos, sachez que vous ne serez jamais un ministre en Tunisie : Vous etes franc, directe et vous maitrisez votre domaine. Donc aux yeux de notre elite politicienne vous n'etes pas apte a exercer en Tunisie.
2) BN on encore le 01/11/2016 et non le 02/11/2016.