Le professeur émérite de l’Université tunisienne, Abdelkader Mhiri, agrégé d'Arabe et ancien Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines, nous a quittés aujourd’hui, vendredi 13 mai 2016, à l’âge de 82 ans.
Le défunt fut parmi les universitaires qui ont bâti l’université tunisienne vers la fin des années 50, il eut, également plusieurs contributions sur le plan éducatif, académique et culturel.
Le professeur émérite de l’Université tunisienne, Abdelkader Mhiri, agrégé d'Arabe et ancien Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines, nous a quittés aujourd’hui, vendredi 13 mai 2016, à l’âge de 82 ans.
Le défunt fut parmi les universitaires qui ont bâti l’université tunisienne vers la fin des années 50, il eut, également plusieurs contributions sur le plan éducatif, académique et culturel.
J'ai eu l'heur de le connaître de près dans le cadre de nos activités professionnelles au Ministère de l'enseignement supérieur, il était non seulement un professeur émérite mais également un homme émérite, ayant su allier le savoir au savoir vivre. L'évoquant, j'ai une pensée émue. Paix à son âme !
Si l'histoire a retenu le nom de cet homme, au moins par ses disciples et par un nom prêté à un amphi, elle ne retiendra absolument rien de la poussière d'individus dont tu es un grain.
Tu justifie largement les paroles de mon premier post: Les ingrats de ton espèces, aussi bêtes que prétentieux, sont ceux qui ont fait du pays, ce qu'il est aujourd'hui.
Allah Yar7am ce grand professeur, et encore une fois, l'erreur de Bourguiba aura été de généraliser l'enseignement pour qu'émergent des gens de ton espèce, issus d'une génération de 7féya haineux.
Ce Grand Homme de la Tunisie n'avait jamais d'intérêt pour la politique. Je ne l'ai connu que laborieux en Grand Homme du stylo arabe et de la traduction en arabe.
Il est inéquitable de dire en 2016, qu'il militait au sein du Parti socialiste destourien (PSD) sous Bourguiba. Car, il n'y avait pas un seul Tunisien de conscience, qui n'avait pas combattu et milité le colonialisme français au sein du Parti Destourien sous Bourguiba le "zaïm", non pas le dictateur président à vie de la première République tunisienne.
Je n'ai jamais entendu dire que le défunt Grand Homme de la langue arabe en Tunisie, le Professeur Abdelkader Mhiri (Allah yarhamou wa innaâmou), était l'homme du défunt dictateur déchu Bourguiba, ni qu'il avait soutenu sa dictature. Au contraire, il faisait toujours semblant d'être apolitique, afin de ne pas être compté dans le rang de quiconque.
Allah yarhamou wa innaâmou wa issabber Ahlahou wa Dhawih.
Inna Lillahi wa inna ilayhi rajioun.
Voilà parti l'un des fondateurs de l'Université tunisienne. Allah Yar7mou wi Na3mou.
Et dire que ses propres étudiants, ces gens en lesquels il avait cru et pour lesquels il aura tout fait pour en faire des êtres instruits et accomplis, ont certainement traités les PSDistes de Azlems.
C'est le sens de la reconnaissance chez certains, qui s'apparente à celle des primates.
Ne radotons pas et pensons plutôt au défunt. Que Dieu le couvre de son infinie miséricorde.
