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La situation dans le bassin minier de Gafsa au cœur d'une séance de travail à la Kasbah
12/05/2015 | 10:28
1 min
La situation dans le bassin minier de Gafsa au cœur d'une séance de travail à la Kasbah

 

Une séance de travail consacrée au suivi de la situation dans le bassin minier de Gafsa et les obstacles au développement dans la région, s’est tenue dans l’après-midi du lundi 11 mai 2015, au Palais de la Kasbah.

La séance de travail a été présidée par le chef du gouvernement Habib Essid, en présence des députés de la région et du ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, Kamel Jendoubi.

D’après un communiqué de la présidence du gouvernement, relayé par la TAP, la réunion s’est tenue en prélude au conseil ministériel prévu pour vendredi prochain qui sera présidé par le chef du gouvernement et verra la présence du gouverneur de Gafsa, les députés et les représentants des organisations nationales de la région.

On apprend que des mesures seront annoncées à l’occasion de ce conseil ministériel, au profit du gouvernorat de Gafsa dans divers domaines de développement.

I.L.

12/05/2015 | 10:28
1 min
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Commentaires (4) Commenter
Couler le béton et planter des arbres
MCA
| 13-05-2015 16:28
Le chômage frappe la région de Gafsa avec le taux le plus élevé de la république ('30%), soit environ 40.000 chômeurs. Depuis 2008 l'Etat s'évertuait à miroiter des projets d'investissement sans pouvoir/vouloir les réaliser. Dans le secteur public, le budget de l'Etat a réservé pour les 5 années 2011-2015 des enveloppes d'investissement dans l'infrastructure totalisant plus de 1,5 Milliards de dinars. Par ailleurs, les ressources naturelles ne manquent pas dans le gouvernorat pour pouvoir les extraire et les mettre en valeur : pierre marbré, sable, carbonate de calcium, richesses végétales, géothermie, floriculture, plantes aromatiques, etc...
On a souvent remarqué que lorsqu'un pays (ou une région) traverse une crise de chômage chronique, la première action qui se décrète sans tarder consiste à «couler le béton». En effet, l'exécution de travaux publics offre une bonne employabilité générale et permet de construire des infrastructures qui ne manqueront pas d'éclore des idées de projets et d'attirer les investissements privés.
En Tunisie, deux actions pourraient être décrétées: «couler le béton et planter des arbres». S'agissant de Gafsa, cette région souffre d'un déficit d'infrastructure évident. Une priorité première devait être donnée à cette nature de projets ainsi que pour les projets de reboisement mis à l'écart depuis l'ère Bourguiba.
Par conséquent, pour renverser la vapeur efficacement et parvenir rapidement à atténuer le fléau du chômage, un brainstorming gagnerait à plancher sur les quatre axes principaux suivants:
1) amorcer les grands chantiers d'infrastructure, pour absorber le maximum de chômeurs dans ces régions
2) réaliser une série de barrages verts protégeant les terres agricoles (dont oasis) contre l'avancée du Sahara
3) promouvoir des petits métiers en faveur de jeunes en formation (artisanat, valorisation de substances utiles...)
4) réactiver l'infrastructure ONA-SOCOPA pour réhabiliter le secteur de l'artisanat et booster les petits métiers en faveur de jeunes en formation (produits d'artisanat, valorisation de substances utiles...)
IL EST TEMPS DE RECONNAITRE QUE :
amal
| 13-05-2015 01:06
TOUTES LES RICHESSES TUNISIENNES ont fait BOUFFER avec largesse TOUS LES CORROMPUS.
MCHOUM AHLEHOM...

IL EST TEMPS que ces régions depuis l'envahisseur français puissent profiter de leur sol et sous sol.
Il n'y a que la culture de l'ane à propager...
DHEJ
| 12-05-2015 18:13
Âne de plus ou de moins c'est le différentiel "annerie"!
IL NE FAUT PAS CEDER. ON PEUT SE PASSER DE PHOSPHATE
L'observateur
| 12-05-2015 16:23
Le gouvernement ne doit pas céder au chantage. Il doit montrer qu'il est fort et qu'il est au diapason des demandes de l'opinion publique.

Nous avons marre de ce chantage et des fainéants des différentes régions. Il doit y avoir une révolution culturelle, aucune région ne doit se considérer comme indispensable à la survie du pays.