
Une séance de travail consacrée au suivi de la situation dans le bassin minier de Gafsa et les obstacles au développement dans la région, s’est tenue dans l’après-midi du lundi 11 mai 2015, au Palais de la Kasbah.
La séance de travail a été présidée par le chef du gouvernement Habib Essid, en présence des députés de la région et du ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, Kamel Jendoubi.
D’après un communiqué de la présidence du gouvernement, relayé par la TAP, la réunion s’est tenue en prélude au conseil ministériel prévu pour vendredi prochain qui sera présidé par le chef du gouvernement et verra la présence du gouverneur de Gafsa, les députés et les représentants des organisations nationales de la région.
On apprend que des mesures seront annoncées à l’occasion de ce conseil ministériel, au profit du gouvernorat de Gafsa dans divers domaines de développement.
I.L.
On a souvent remarqué que lorsqu'un pays (ou une région) traverse une crise de chômage chronique, la première action qui se décrète sans tarder consiste à «couler le béton». En effet, l'exécution de travaux publics offre une bonne employabilité générale et permet de construire des infrastructures qui ne manqueront pas d'éclore des idées de projets et d'attirer les investissements privés.
En Tunisie, deux actions pourraient être décrétées: «couler le béton et planter des arbres». S'agissant de Gafsa, cette région souffre d'un déficit d'infrastructure évident. Une priorité première devait être donnée à cette nature de projets ainsi que pour les projets de reboisement mis à l'écart depuis l'ère Bourguiba.
Par conséquent, pour renverser la vapeur efficacement et parvenir rapidement à atténuer le fléau du chômage, un brainstorming gagnerait à plancher sur les quatre axes principaux suivants:
1) amorcer les grands chantiers d'infrastructure, pour absorber le maximum de chômeurs dans ces régions
2) réaliser une série de barrages verts protégeant les terres agricoles (dont oasis) contre l'avancée du Sahara
3) promouvoir des petits métiers en faveur de jeunes en formation (artisanat, valorisation de substances utiles...)
4) réactiver l'infrastructure ONA-SOCOPA pour réhabiliter le secteur de l'artisanat et booster les petits métiers en faveur de jeunes en formation (produits d'artisanat, valorisation de substances utiles...)
Nous avons marre de ce chantage et des fainéants des différentes régions. Il doit y avoir une révolution culturelle, aucune région ne doit se considérer comme indispensable à la survie du pays.

