
Dans la Tunisie de la deuxième République, le tissu associatif joue, désormais, à l’instar de ce qui se passe dans les pays démocratiques développés, un rôle d’accompagnement majeur pour la relance de la dynamique socio-économique en Tunisie.
Parmi les associations qui mènent leurs activités au grand jour et coopèrent avec des organismes officiels, aussi bien nationaux qu’étrangers, on citera celle dénommée « initiative Médenine » qui a signé, aujourd’hui même, mardi 14 avril 2014, avec la Chambre Tuniso-Française de Commerce et de l’Industrie, une convention de partenariat en vertu de laquelle la Chambre accorde un don de 30 mille dinars, dont 20 mille dinars destinés à son fonds de prêt.
Cette convention, classée comme étant de partenariat et liant les deux associations, a pour ambition de renforcer l’action de l’association «Initiative Médenine » dans certains domaines dont notamment celui de la création d’entreprises. Elle assure aussi un meilleur accompagnement au profit des porteurs d’idées de projets dans ce gouvernorat du Sud tunisien qui figure parmi les régions les plus défavorisées du pays.
En vertu de cette convention, la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie devient membre du comité technique et du comité d’agrément d’ « Initiative Médenine ». La chambre participe également aux réunions du bureau et du conseil général de l’association.
Au cours de la cérémonie ayant accompagné la signature de cette convention, Yassine Brahim, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, une des principales figures présentes à la manifestation, a pris la parole pour se féliciter de la conclusion de cet accord de partenariat tout en faisant un exposé pour détailler les principaux points de son programme dit des 100 premiers jours de l’action de son département.
Il faut dire que M Brahim a, surtout, essayé de répondre à la question-problématique, en l’occurrence : «Quelle stratégie de relance de l’investissement et d’amélioration de l’environnement des affaires en Tunisie? ».
Parmi les points essentiels évoqués par Yassine Brahim lors de cette cérémonie, on mentionnera, d’abord sa vision du code de l’investissement : « Il fait partie de notre priorité, indique t-il, c’est un travail qui a commencé depuis deux ans. On a, donc, repris ce travail et on l’a simplifié. Ce texte va être présenté à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ».
Et d’ajouter que l’idée à concrétiser consiste à avoir une ligne directrice claire tout en prenant les avis du plus grand nombre possible, l’objectif étant d’obtenir, en fin de compte, un vrai code complet en la matière. M. Brahim précise encore : « il y a, également, un champ d’intersection entre notre ministère et celui des Finances, qui consiste dans les réformes fiscales ».
Mais pour cela, il faut faire une pression, d’abord sur l’ARP pour qu’elle accélère l’adoption de plusieurs lois, affirme t-il. C’est l’ARP qui est appelée, en effet, à donner l’exemple quant à l’importance de la valeur du travail. Et c’est cette valeur du travail qui va encourager l’investissement, aussi bien tunisien (qui représente 80%) que celui étranger.
L’autre aspect soulevé par le ministre a été celui de l’administration qui présente tout un chantier à démêler sachant qu’elle s’alourdit en effectif, mais force est de reconnaître qu’elle impressionne par le niveau de l’élite et des compétences qui y exercent malgré les bas salaires qui leur sont servis et qui sont très loin du niveau de ceux touché dans le secteur privé. « C’est un point à revoir puisque l’administration représente un acteur primordial dans l’investissement », enchaîne t-il en substance.
D’autre part, Yassine Brahim a tenu à rappeler que 70% des retards dans les projets sont dus à des problèmes fonciers alors que le département ne dispose que de 28 experts fonciers !
Abordant un point d’actualité brûlante, à savoir la question des syndicats, le ministre a indiqué que si on parle du bilan global des 4 dernières années, on constate, heureusement, qu’il y a les syndicats veillent à encadrer les travailleurs en cas de débordement. « Cependant, c’est notre rôle et notre devoir d’exposer les chiffres au cours des négociations entre la partie gouvernementale et celle syndicale, a-t-il précisé encore. Mais je demeure plutôt optimiste et je pense qu’on peut voir le syndicat en tant que partenaire puisque la paix sociale est un facteur important dans la relance de l’investissement et qu’il est de notre intérêt à nous tous d’y contribuer », dit-il.
Evoquant, enfin, le phénomène de la contrebande qui ternit l’image du pays, le ministre assure « qu’on doit collaborer avec nos amis les Algériens, et mettre en place des réformes fiscales attractives pour encourager les gens à investir ».
Avant de terminer, il est utile de revenir à cette association, « Initiative Médenine », qui est une organisation non gouvernementale (ONG), composée de professionnels originaires du gouvernorat. Cette plateforme œuvre pour l’accompagnement et le financement des porteurs de projets en création ou en extension avec l’octroi de prêt à taux zéro.
« Initiative Médenine », bâtie sur le modèle « Initiative France », constitue, également, l’un des volets de la coopération décentralisée liant le département de l’Hérault (France) et le gouvernorat de Médenine. Elle se déploie pour dynamiser le processus de création d’entreprises, diversifier le tissu économique de la région, soutenir l’effort en matière de création d’emplois, favoriser l’économie sociale et solidaire et mettre en place un accompagnement dynamique avant et après la création de tout projet.
Bon à savoir, par ailleurs, l’association a réussi, jusqu’à ce jour, à créer plus de quarante postes d’emploi et à octroyer onze crédits d’un montant global de 175 mille dinars tout en postulant à l’ouverture de sections dans d’autres gouvernorats dont Gafsa, Kasserine et Tunis.
Il s’agit là d’une confirmation des bienfaits de la vie associative et des retombées positives du partenariat multilatéral mettant aux prises, le secteur étatique, le tissu associatif et les ONG internationales.
1. Je pense qu un ministre qui a vocation d inviter des potentiels investisseurs, doit avoir une belle voiture, des bureaux propres et un tapis rouge pour ses invites.
2. Le tapisserie de la voiture veille n as pas ete renouvelée pour 6000 dt mais beaucoup moins.
Apres avoir fait des pieds et des mains pour etre intronisé Ministre;ce technocrate qui n'est jamais interessé à la politique ou à la chose publique a eu comme souci leTAPIS ROUGE .il se croit à Cannes et SVP sieges de voiture en cuir
l 'arrivisme et l 'opportunisme dans toute sa splendeur
Ce n 'est pas ça qui va sortir la Tunisie de l 'orniere
on ne va pas passer encore 2ans pour edter le nouveau code....c'est URGENTISSIME..ne prends surtout pas l'exemple de la loi antiterroriste svp

