
Où en est aujourd’hui le conflit opposant gouvernement et syndicat de l’Enseignement ? Une grève ouverte a été décrétée depuis février par le très particulier syndicat de l’Enseignement. Une grève controversée certes pour le ministère de tutelle qui la juge « abusive » mais qui se dit prêt à faire preuve de souplesse pour parvenir à une issue.
Le syndicat se retrouve aujourd’hui en position de force, de l’avis de nombreux observateurs de la grève de l’enseignement de base et du secondaire qui dure depuis le 17 février dernier et qui touche tous les collèges et lycées de la Tunisie. Plusieurs réunions de négociations ont beau avoir été organisées entre syndicalistes et ministère de tutelle, aucun arrangement n’a été trouvé à l’heure actuelle et les pourparlers n’ont pas abouti à une solution qui satisferait les deux parties. Les vacances scolaires qui ont débuté le 16 mars seront finies lundi 30, mais on ignore encore si la grève reprendra ou si elle sera enfin arrêtée.
Une commission administrative réunissant des enseignants est prévue aujourd’hui lundi 23 mars et une solution pourra donc être trouvée bien avant le retour des classes. En attenant un éventuel dénouement, les élèves et parents restent perturbés par cette grève et font office de dommages collatéraux.
Parmi les revendications des grévistes, une révision à la hausse de la grille des salaires outre l’attribution de primes relatives, entre autres, à la production, aux déplacements et aux risques divers. Force est de constater que la situation de certains enseignants aujourd’hui est précaire. Nombre d’entre eux enseignent dans des conditions difficiles et « leur situation sociale dégringole de jour en jour », de l’avis du ministre de l’Enseignement Néji Jalloul. Cependant, les raisons qui poussent le syndicat des enseignants à maintenir la pression aujourd’hui sont qualifiées de « abusives » étant donné qu’elles « ne tombent pas au bon moment ». En effet, Mondher Dhouib, directeur général de l’enseignement secondaire au sein du ministère de l’éducation, a affirmé dans une déclaration aux médias que les revendications concernent près de 70.000 enseignants et qu’elles sont estimées à 205 millions de dinars.
Un montant que les caisses de l’Etat ne semblent pas être prêtes à assumer, nous explique Néji Jalloul dans une déclaration à Business News aujourd’hui. Le ministre se dit conscient de la légitimité des revendications formulées et affirme être prêt à faire des efforts exceptionnels mais ne pouvoir aller jusqu’à la satisfaction de la totalité des demandes. « Nous avons présenté au syndicat un projet exposant la manière d’arriver à une solution, mais ceci devra respecter les grands équilibres financiers de l’Etat ». Il ajoute, par ailleurs : « La situation économique actuelle ne peut plus faire face à davantage de grèves », explique-t-il tout en précisant que « les examens nationaux ne peuvent encore supporter un déficit de coût. Les caisses de l’Etat sont vides. Il faut qu’à la rentrée les gens se remettent au travail ».
Néji Jalloul nous dit qu’au-delà de la modification de la grille des salaires, qui sera sans aucun doute impactée par l’inflation et que les caisses de l’Etat ne peuvent se permettre, d’autres solutions concrètes sont proposées pour améliorer la situation des enseignants, à travers notamment, l’amélioration de leurs statuts, mais aussi celles du logement, de la sécurité et de la santé.
En effet, le ministère travaille actuellement, et ce depuis un mois, sur le projet de réforme de l’enseignement. « Un projet visant à améliorer les conditions de travail des enseignants. Nous sommes aujourd’hui très avancés dans nos travaux », dit-il. Les premiers qui en profiteront sont évidemment les élèves et les enseignants qui auront droit à un réaménagement de leur temps de travail et à du recyclage ainsi que des formations adaptées.
Ce projet prévoit, par ailleurs, des solutions de logements décents pour les enseignants proches de leurs lieux de travail, le rapprochement des conjoints, problème qui impacte négativement la vie familiale de nombreux enseignants, mais aussi la création de cliniques spécialisées prodiguant des soins aux enseignants. « Comme les policiers, les enseignants auront droit à leurs propres cliniques dans lesquelles ils pourront se voir administrer les soins nécessaires », précise-t-il.
Apporter des améliorations urgentes à la situation des enseignants est aujourd’hui une priorité, en effet. Cependant, ceci ne devra pas se faire au détriment de l’équilibre du budget de l’Etat, notamment dans cette période économiquement fragile que traverse la Tunisie. Les demandes des enseignants pourront, par ailleurs, entrainer un véritable effet domino et ouvrir la porte, à l’échelle nationale, à de nombreuses autres grèves aux revendications légitimes ou farfelues.
Si le ministère se dit prêt à apporter une réelle solution, en termes de programmes et de réforme, il ne pourra sans doute pas satisfaire la totalité des revendications exprimées par les grévistes. Certaines de ces revendications sont, en effet, jugées abusives. De son côté, le syndicat qualifie les propositions gouvernementales de « ridicules » et préfère pour l’instant verser dans la surenchère. Lassaâad Yaacoubi, secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, a déclaré hier à radio Mosaïque Fm, que « les enseignants restent fermes dans leur décision de boycotter les examens, tant qu’un accord n’a pas été trouvé avec le ministère ».
Le ministère se retrouve aujourd’hui avec les mains liées. Le syndicat de l’Enseignement, certes connu pour ses méthodes assez musclées, ne semble pas prêt à baisser la tension. La situation des enseignants fait face à un réel blocage aujourd’hui et la rentrée ne semble pas être prête à voir le jour faute de consensus…
Continuez vos grèves. Lisez ces jeunes dans la rue. Les groupes islamistes se chargeront de bien les récupérer et faire leur éducation.
Votre augmentation vous servira bien à quelque chose quand vous vivrez dans la terreur de la rue.
Vous n'êtes pas irremplaçable on apprend plus sur Google que l'on apprend dans vos classes.
vous pouvez vous estimer heureux car les décideurs de ce pays n'ont pas assez de co***les pour prendre les bonnes décisions.
Ras le bol de cette bande de hyènes affamés.
NIDA Tounes au lieu de collaborer avec UGTT a préférée compter sur les voies de Ennahdha au parlement et tourner le Dos au syndicat et son aile politique Le Front Populaire.
Tout c'a c'est acceptable, maintenant au lieu d'aller de l'avant et opérer les réformes nécessaires pour remettre l'économie en marche, NIDA nous surprend avec les gerres intestinales et on a osé dire que MARZOUK est un danger national, heuresement que BARDO a sauvé la situation et le partie évite l'implosion, d'un autre coté, Mr le président se souci des hommes d'affaires parce qu'ils ont beaucoups d'argent et proposer bientôt une loi amnestie générale pour que ces riches puissement voyager et investir. oui tout c'a c'est bon pour l'économie mais l'enseignement est à mon avis plus important pour nos futurs générations que vos calculs politiciennes pour se maintenir au pouvoir avec le soutien de cette bande de riches.
L'enseignement est la priorité absolue il doit passer avant même le dossier du térrorisme car négliger l'éducation c'est créer d'avantage de térroriste que même les USA ne peut éradiquer.
Rappelez vous qu'avec BEN ALI les hommes d'affaires ont leur passeports mais ces térroristes qu'ils on crée voyagent librement sans passeport