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Tunisie âEUR" Ces fumigènes qui rapportent des millions à la Ligue de football

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Les fumigènes fleurissent et illuminent, chaque semaine, bon nombre de nos stades de football hantant les caisses de nos clubs de football de la Ligue 1, surtout, et faisant le bonheur des caisses de la Ligue de football qui se frotte les mains et se remplit les poches à coups de millions.
Un million d’amende à payer par les clubs, dont les « supposés » supporters sont coupable de lancement de fumigènes, au profit de la Ligue. En cas de récidive, le montant est, tout simplement, doublé soit deux millions. Et en cas de ré-récidive, bonjour le huis-clos ! Une mesure, certes, applicable, sous d’autres cieux, mais dans les cas vraiment extrêmes.
En effet, une pareille procédure de huis clos est préjudiciable à tous points de vue. Perte sèche de dizaines voire des centaines de millions, selon l’importance du match objet de la sanction et un gâchis sur le plan du spectacle sans oublier le préjudice causé à l’équipe adverse dont le public se voit, injustement, privé de son droit d’assister et d’encourager son club favori.
Du coup, les caisses de certains clubs, les plus touchés, se trouvent délestées d’une bonne partie de leurs recettes au profit de celles de la Ligue qui engrange, hebdomadairement, les dizaines de milliers de dinars. A titre d’exemple, lors du week-end du 13 -14 mars 2010, la Ligue a « gagné » sans lever le petit doigt, plus de 11 mille dinars d’amende !
A titre d’exemple, l’Espérance Sportive de Tunis, l’équipe la plus touchée par les fumigènes, se serait acquittée, au cours de cette saison, de près de quarante mille dinars en amendes sans compter les pertes causées par la décision d’un match à huis clos, soit un total de près de cent mille dinars.
Et si ce sont les clubs, dits grands, qui pâtissent le plus de cette réglementation, il n’en demeure pas mois que même les équipes, dites, petites ont été touchées par la contagion. Du coup, elles se trouvent fortement handicapées dans le sens où, souvent, elles ont de la peine à payer les salaires des entraîneurs et des joueurs.
Et soit dit en passant, on aimerait bien savoir comment sont dépensées ces sommes colossales qui peuvent atteindre les deux cent mille dinars, voire plus, par saison.
Le lancement de ces fumigènes, devenu un fait systématique presque généralisé à tous nos stades, constitue un véritable phénomène qui suscite des points d’interrogation, voire carrément des suspicions quant à l’origine de ces énergumènes de plus en plus jeunes afin d’échapper à un éventuel procès en justice.
En effet, les observateurs ont constaté que le nombre des lanceurs de fumigènes est très réduit et ne touche que les mineurs. Or, ces jeunes gamins sont-ils conscients de la gravité de leurs actes ? Sont-ils conscients qu’ils sont en train de nuire à l’image de leurs clubs et à ses finances ? Ou s’agit-il, ni plus ni moins, de jeunes manipulés comme insinuent certaines mauvaises langues ?
Certains sont allés, effectivement, jusqu’à mettre en doute l’appartenance de ces jeunes lanceurs de fumigènes aux vrais fans du club incriminé. On se rappelle la boutade de « sayess khouk », alias « Habib Migalo » qui n’a pas hésité à parler « les fumigènes de la Ligue ».
Et si c’étaient des intrus, introduits sciemment rien que pour créer l’incident qui ne profite, finalement, qu’à la Ligue ? Il s’agit, bien évidemment, d’hypothèses et d’extrapolations, mais c’est un pas que certains n’ont pas hésité à franchir.
Il faut dire qu’on a beau analyser et disséquer le phénomène sous tous ses angles. Toutes les parties en présence sont lésées, sauf la Ligue de football.
Autre point. La logique veut que toute sanction ait pour objectifs, entre autres, de rectifier le tir et de remédier à une situation bien donnée. Or, les amendes infligées par la Ligue n’ont rien corrigé et servi à rien. Au contraire, les récidives sont systématiques au grand dam des clubs concernés et au grand bonheur de la Ligue.
Décidément, on tourne en rond et à chaque fois, on retrouve cette fameuse Ligue dans les réponses à toutes les interrogations.
Les responsables des clubs touchés crient, par ailleurs, à l’injustice, dans la mesure où ils ne sont nullement responsables de la sécurité ni des fouilles des spectateurs à l’entrée. Alors, pourquoi paient-ils pour des actes qu’ils n’ont pas commis et dont ils ne sont nullement responsables ?
Avec la nouvelle volonté d’introduire des réformes profondes au paysage footballistique, la prochaine Assemblée générale extraordinaire de la Fédération tunisienne de football (FTF) vient à point nommé pour tenter de mettre au point une nouvelle stratégie tendant à guérir notre football du marasme dans lequel il se débat. Cette AG constitue, également, une opportunité pour nos clubs afin qu’ils proposent des amendements à certaines lois dont, justement, celle instituant des amendes qui ne servent à rien sauf à… remplir les caisses de la Ligue. Décidément !...
Un million d’amende à payer par les clubs, dont les « supposés » supporters sont coupable de lancement de fumigènes, au profit de la Ligue. En cas de récidive, le montant est, tout simplement, doublé soit deux millions. Et en cas de ré-récidive, bonjour le huis-clos ! Une mesure, certes, applicable, sous d’autres cieux, mais dans les cas vraiment extrêmes.
En effet, une pareille procédure de huis clos est préjudiciable à tous points de vue. Perte sèche de dizaines voire des centaines de millions, selon l’importance du match objet de la sanction et un gâchis sur le plan du spectacle sans oublier le préjudice causé à l’équipe adverse dont le public se voit, injustement, privé de son droit d’assister et d’encourager son club favori.
Du coup, les caisses de certains clubs, les plus touchés, se trouvent délestées d’une bonne partie de leurs recettes au profit de celles de la Ligue qui engrange, hebdomadairement, les dizaines de milliers de dinars. A titre d’exemple, lors du week-end du 13 -14 mars 2010, la Ligue a « gagné » sans lever le petit doigt, plus de 11 mille dinars d’amende !
A titre d’exemple, l’Espérance Sportive de Tunis, l’équipe la plus touchée par les fumigènes, se serait acquittée, au cours de cette saison, de près de quarante mille dinars en amendes sans compter les pertes causées par la décision d’un match à huis clos, soit un total de près de cent mille dinars.
Et si ce sont les clubs, dits grands, qui pâtissent le plus de cette réglementation, il n’en demeure pas mois que même les équipes, dites, petites ont été touchées par la contagion. Du coup, elles se trouvent fortement handicapées dans le sens où, souvent, elles ont de la peine à payer les salaires des entraîneurs et des joueurs.
Et soit dit en passant, on aimerait bien savoir comment sont dépensées ces sommes colossales qui peuvent atteindre les deux cent mille dinars, voire plus, par saison.
Le lancement de ces fumigènes, devenu un fait systématique presque généralisé à tous nos stades, constitue un véritable phénomène qui suscite des points d’interrogation, voire carrément des suspicions quant à l’origine de ces énergumènes de plus en plus jeunes afin d’échapper à un éventuel procès en justice.
En effet, les observateurs ont constaté que le nombre des lanceurs de fumigènes est très réduit et ne touche que les mineurs. Or, ces jeunes gamins sont-ils conscients de la gravité de leurs actes ? Sont-ils conscients qu’ils sont en train de nuire à l’image de leurs clubs et à ses finances ? Ou s’agit-il, ni plus ni moins, de jeunes manipulés comme insinuent certaines mauvaises langues ?
Certains sont allés, effectivement, jusqu’à mettre en doute l’appartenance de ces jeunes lanceurs de fumigènes aux vrais fans du club incriminé. On se rappelle la boutade de « sayess khouk », alias « Habib Migalo » qui n’a pas hésité à parler « les fumigènes de la Ligue ».
Et si c’étaient des intrus, introduits sciemment rien que pour créer l’incident qui ne profite, finalement, qu’à la Ligue ? Il s’agit, bien évidemment, d’hypothèses et d’extrapolations, mais c’est un pas que certains n’ont pas hésité à franchir.
Il faut dire qu’on a beau analyser et disséquer le phénomène sous tous ses angles. Toutes les parties en présence sont lésées, sauf la Ligue de football.
Autre point. La logique veut que toute sanction ait pour objectifs, entre autres, de rectifier le tir et de remédier à une situation bien donnée. Or, les amendes infligées par la Ligue n’ont rien corrigé et servi à rien. Au contraire, les récidives sont systématiques au grand dam des clubs concernés et au grand bonheur de la Ligue.
Décidément, on tourne en rond et à chaque fois, on retrouve cette fameuse Ligue dans les réponses à toutes les interrogations.
Les responsables des clubs touchés crient, par ailleurs, à l’injustice, dans la mesure où ils ne sont nullement responsables de la sécurité ni des fouilles des spectateurs à l’entrée. Alors, pourquoi paient-ils pour des actes qu’ils n’ont pas commis et dont ils ne sont nullement responsables ?
Avec la nouvelle volonté d’introduire des réformes profondes au paysage footballistique, la prochaine Assemblée générale extraordinaire de la Fédération tunisienne de football (FTF) vient à point nommé pour tenter de mettre au point une nouvelle stratégie tendant à guérir notre football du marasme dans lequel il se débat. Cette AG constitue, également, une opportunité pour nos clubs afin qu’ils proposent des amendements à certaines lois dont, justement, celle instituant des amendes qui ne servent à rien sauf à… remplir les caisses de la Ligue. Décidément !...
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