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Les services en Tunisie - Un secteur en mal dâEUR(TM)exportation

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L’exportation des services tunisiens demeure inexploitée. Et pourtant, ce n’est pas le potentiel qui manque ni encore moins le rapport qualité-prix, du reste excellent. Aussi des initiatives multiples sont-elles en cours afin de dynamiser le secteur ; consolider la compétitivité des entreprises en la matière et renforcer l’attractivité de la destination Tunisie en matière d’Investissement dans ce créneau, désormais porteur.
L’importance du secteur des services dans l’économie nationale se mesure par sa contribution dans la formation du PIB. Elle est de 57% actuellement. Elle est appelée à se développer davantage dans les années à venir. En effet, la part du secteur au PIB devrait atteindre 61%, en 2011, 64% à l’horizon 2016. La barre est mise assez haut eu égard aux échéances prochaines, dont principalement la libéralisation du secteur, dans le cadre de la zone de libre échange avec l’Union Européenne.
Le secteur des services est appelé à renforcer son rendement et son positionnement que ce soit à l’échelle nationale, ou encore internationale. D’où les mesures successives et décisions mises en place dont en première ligne le programme pilote de mise à niveau des services. Mais encore, l’adoption, récente, par le Conseil des ministres d’un nouveau cadre législatif et réglementaire pour la promotion du «Port financier de Tunis». Autant de mesures dont la finalité est d’améliorer la compétitivité du secteur et de drainer les investisseurs et les grandes enseignes internationales de services en Tunisie.
Bien que mal exploité, le secteur des services occupe, d'ores et déjà, une place de choix dans l’économie nationale. Il contribue aussi bien à la croissance, aux investissements, aux exportations, qu’à la création d’emplois. Dans ce domaine, le secteur absorbe 60% des demandes additionnelles d’emplois. Sa contribution a, au cours des dernières années, évolué. Elle est passée de 48%, pendant le 10ème plan à 54%, pendant le plan actuel.
S’agissant des investissements, les services représentent 53% des investissements globaux, avec une part de lion pour les activités de technologie de l’information et de la communication (TIC) et du transport.
Le programme pilote de mise à niveau du secteur des services, engagés tout récemment, par le ministère du Commerce et de l’Artisanat, concernera, dans cette première étape, uniquement 100 des PME du secteur opérant dans les activités de santé, des TIC, du transport, des services professionnels et des services fournis aux entreprises. Le Programme pilote sera le guide qui accompagnera les PME opérationnelles depuis au moins deux ans.
Tout comme le programme de mise à niveau industrielle, celui des services, bénéficiera d’avantages et d’incitations intéressantes. Il s’agira notamment de la « participation de l’Etat au financement du diagnostic et des actions transversales de tout plan stratégique visant l’amélioration du potentiel de compétitivité de l’entreprise et du secteur en général ».
La finalité du Programme pilote de mise à niveau des services est d’assister les PME du secteur « à adopter les meilleures pratiques, à se conformer aux normes internationales, à renforcer leur infrastructure matérielle et technologique et à maîtriser efficacement l’accès aux marchés ».
D’une durée d’une année, l’action pilote de mise à niveau servira à identifier les besoins, à assister les PME à élaborer le plan de mise à niveau et à réaliser des actions groupées et des actions transversales en faveur du secteur et des PME concernées.
Le Programme de mise à niveau devrait, par ailleurs, préparer les PME à faire face à la libéralisation du secteur. Les négociations, à cet effet, avec l’Union Européenne, ont été engagées depuis mars 2008. Leur achèvement est prévu à la fin de l’année en cours. A ce titre, et tout comme les autres programmes de mise à niveau, l’Union européenne ne faillira pas à ses engagements en faveur de la Tunisie. Elle est disposée à apporter tout le soutien nécessaire pour accompagner les PME et ce dans le cadre du prochain accord de coopération, couvrant, la période 2011-2013.
Le soutien de l’UE serait non seulement financier et technique mais il sera perceptible via la participation au « financement de la mise à niveau des services, la reconnaissance mutuelle des diplômes et des qualifications, ainsi qu’une plus grande mobilité des professionnels pour l’exécution de leurs contrats. L’accent sera notamment mis sur la compétitivité des entreprises et sur la facilitation d’accès aux marchés ».
Résolument tournée vers l’avenir, la Tunisie a dores et déjà préparé le terrain pour l’implantation de futures sociétés et enseignes internationales opérant dans le secteur des services sur son site d’affaires. En effet, tout récemment, le cadre juridique régissant les services dédiés aux non-résidents a été révisé et adapté au nouveau contexte afin d’accompagner la concrétisation du mégaprojet « Tunis Financial Harbor » (TFH), promu par la Gulf Finance Housse (GFH), pour un coût d’investissement de 3 milliards de dollars.
Ce projet permettra à la Tunisie d’abriter le premier centre offshore d’Afrique du Nord, et qui renfermera en son sein, un centre de services d’investissement bancaire et de conseil, un centre d’assurance et un centre de transactions internationales ainsi qu’un centre de sociétés off shore. Autant de centres qui contribueront d’une part à créer 16 mille emplois, notamment pour les diplômés du supérieur et d’autre part à donner à la Tunisie l’opportunité de consolider sa notoriété financière à travers le développement des services financiers off shore internationaux.
La nouvelle législation s’appliquera aussi bien aux futures entreprises qui s’installeront dans le pays qu’à celles déjà implantées en Tunisie (banques off shore et autres). L’objectif est de faciliter les conditions d’exercice des activités de services financiers.
L’importance du secteur des services dans l’économie nationale se mesure par sa contribution dans la formation du PIB. Elle est de 57% actuellement. Elle est appelée à se développer davantage dans les années à venir. En effet, la part du secteur au PIB devrait atteindre 61%, en 2011, 64% à l’horizon 2016. La barre est mise assez haut eu égard aux échéances prochaines, dont principalement la libéralisation du secteur, dans le cadre de la zone de libre échange avec l’Union Européenne.
Le secteur des services est appelé à renforcer son rendement et son positionnement que ce soit à l’échelle nationale, ou encore internationale. D’où les mesures successives et décisions mises en place dont en première ligne le programme pilote de mise à niveau des services. Mais encore, l’adoption, récente, par le Conseil des ministres d’un nouveau cadre législatif et réglementaire pour la promotion du «Port financier de Tunis». Autant de mesures dont la finalité est d’améliorer la compétitivité du secteur et de drainer les investisseurs et les grandes enseignes internationales de services en Tunisie.
Bien que mal exploité, le secteur des services occupe, d'ores et déjà, une place de choix dans l’économie nationale. Il contribue aussi bien à la croissance, aux investissements, aux exportations, qu’à la création d’emplois. Dans ce domaine, le secteur absorbe 60% des demandes additionnelles d’emplois. Sa contribution a, au cours des dernières années, évolué. Elle est passée de 48%, pendant le 10ème plan à 54%, pendant le plan actuel.
S’agissant des investissements, les services représentent 53% des investissements globaux, avec une part de lion pour les activités de technologie de l’information et de la communication (TIC) et du transport.
Le programme pilote de mise à niveau du secteur des services, engagés tout récemment, par le ministère du Commerce et de l’Artisanat, concernera, dans cette première étape, uniquement 100 des PME du secteur opérant dans les activités de santé, des TIC, du transport, des services professionnels et des services fournis aux entreprises. Le Programme pilote sera le guide qui accompagnera les PME opérationnelles depuis au moins deux ans.
Tout comme le programme de mise à niveau industrielle, celui des services, bénéficiera d’avantages et d’incitations intéressantes. Il s’agira notamment de la « participation de l’Etat au financement du diagnostic et des actions transversales de tout plan stratégique visant l’amélioration du potentiel de compétitivité de l’entreprise et du secteur en général ».
La finalité du Programme pilote de mise à niveau des services est d’assister les PME du secteur « à adopter les meilleures pratiques, à se conformer aux normes internationales, à renforcer leur infrastructure matérielle et technologique et à maîtriser efficacement l’accès aux marchés ».
D’une durée d’une année, l’action pilote de mise à niveau servira à identifier les besoins, à assister les PME à élaborer le plan de mise à niveau et à réaliser des actions groupées et des actions transversales en faveur du secteur et des PME concernées.
Le Programme de mise à niveau devrait, par ailleurs, préparer les PME à faire face à la libéralisation du secteur. Les négociations, à cet effet, avec l’Union Européenne, ont été engagées depuis mars 2008. Leur achèvement est prévu à la fin de l’année en cours. A ce titre, et tout comme les autres programmes de mise à niveau, l’Union européenne ne faillira pas à ses engagements en faveur de la Tunisie. Elle est disposée à apporter tout le soutien nécessaire pour accompagner les PME et ce dans le cadre du prochain accord de coopération, couvrant, la période 2011-2013.
Le soutien de l’UE serait non seulement financier et technique mais il sera perceptible via la participation au « financement de la mise à niveau des services, la reconnaissance mutuelle des diplômes et des qualifications, ainsi qu’une plus grande mobilité des professionnels pour l’exécution de leurs contrats. L’accent sera notamment mis sur la compétitivité des entreprises et sur la facilitation d’accès aux marchés ».
Résolument tournée vers l’avenir, la Tunisie a dores et déjà préparé le terrain pour l’implantation de futures sociétés et enseignes internationales opérant dans le secteur des services sur son site d’affaires. En effet, tout récemment, le cadre juridique régissant les services dédiés aux non-résidents a été révisé et adapté au nouveau contexte afin d’accompagner la concrétisation du mégaprojet « Tunis Financial Harbor » (TFH), promu par la Gulf Finance Housse (GFH), pour un coût d’investissement de 3 milliards de dollars.
Ce projet permettra à la Tunisie d’abriter le premier centre offshore d’Afrique du Nord, et qui renfermera en son sein, un centre de services d’investissement bancaire et de conseil, un centre d’assurance et un centre de transactions internationales ainsi qu’un centre de sociétés off shore. Autant de centres qui contribueront d’une part à créer 16 mille emplois, notamment pour les diplômés du supérieur et d’autre part à donner à la Tunisie l’opportunité de consolider sa notoriété financière à travers le développement des services financiers off shore internationaux.
La nouvelle législation s’appliquera aussi bien aux futures entreprises qui s’installeront dans le pays qu’à celles déjà implantées en Tunisie (banques off shore et autres). L’objectif est de faciliter les conditions d’exercice des activités de services financiers.
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