alexametrics
mardi 06 mai 2025
Heure de Tunis : 12:00
A la Une
Tunisie - Les intentions dâEUR(TM)investissements tiennent la route
30/07/2009 | 1
min
Tunisie - Les intentions dâEUR(TM)investissements tiennent la route
{legende_image}
Les répercussions de la crise financière et économique mondiale s’intensifient. Toutes les économies en souffrent, sans exception aucune. La Tunisie n’est pas en reste. Au regard des chiffres communiqués par le ministère l’Industrie, de l’Energie et des PME, les Investissements déclarés dans le secteur industriel, au cours des six premiers mois de l’année 2009, ont enregistré un recul de 6, 5 %. Ils sont ainsi, passés de 1486,5 MD, au cours du premier semestre de l’année 2008, à 1390,4 MD, au cours de la même période de l’année actuelle. Néanmoins, si les chiffres globaux témoignent d’une baisse, répercussions de la crise oblige, les zones de développement régional ont quant à elles enregistré une croissance remarquable. Celle-ci s’est située autour de 40,8% concernant les intentions d’investissements dans les gouvernorats de Jendouba, Tozeur, Kibili, Siliana, Béjà, Zaghouan, Gafsa et Kairouan.

Les investissements dans ces mêmes zones, ont connu un accroissement de 41 %, avec l’entrée en production de 8 nouveaux projets, nécessitant un coût global de 47 MD, au cours du premier semestre de l’année 2009. A cela s’ajoutent environ 29 grands projets en cours de réalisation pour un coût global d’investissement de 133 MD. Ces projets devront générer à terme 30 mille emplois. Il s’agit essentiellement des projets de Krumbert & Shubert ; de Hutchinson, de Draxelmaier, d’Aérolia, et de Yazaki.
Les régions de l’Ouest ne sont pas en reste. Elles ont vu les intentions d’investissements déclarés évoluer de 56, 4 %. Elles sont passées de 218,1 MD, au cours du premier semestre 2008, à 341,1 MD, pendant la même période de l’année 2009. Par contre, les régions de l’Est du pays ont connu un recul des intentions d’investissements déclarées. Celles-ci ont enregistré une baisse de l’ordre de 17,3%. Néanmoins, en dépit de cette baisse, elles sont encore en tête d’affiche des régions convoitées, avec 1049,3 MD d’intentions déclarées en 2009. Sachant que ces mêmes régions ont connu une évolution remarquable des intentions des investissements déclarées dans le secteur des services. Ce dernier devient de plus en plus important dans les régions intérieures du pays. En effet, à l’Ouest, le secteur a enregistré une évolution au niveau des intentions des investissements déclarés de l’ordre d’environ 80%, au cours du premier semestre 2009.

Ce sont les industries agroalimentaires qui détiennent le haut du pavé de la répartition sectorielle des intentions d’investissements déclarées. Ces Industries ont enregistré, au cours du premier semestre de l’année actuelle, 393 MD contre 361,4 MD durant la même période de l’année écoulée, soit une croissance de 8, 7 %.
Autres secteurs séducteurs, les Industries Mécaniques et Electroniques (IME). Les intentions d’investissements déclarées dans ce secteur a connu une hausse de 14,9%. Elles ont atteint 307,6 MD, au cours des six premiers mois de l’année 2009. Par contre, d’autres secteurs industriels ont vu les intentions d’investissements déclarées baisser d’au moins 9%.

Il s’agit d’abord, du secteur du textile&habillement qui a été très affecté par la crise économique mondiale. Résultats ? Sa part dans les intentions d’investissements déclarées n’a pas dépassé la barre des 102 MD, au cours du premier semestre de l’année 2009, bien qu’elle ait été de 132,5 MD, la même période de l’année écoulée.
Il est question ensuite du secteur des industries chimiques. Celui-ci a vu les intentions d’investissement régresser de 20,8 %. Elles ont été de l’ordre de 182,5 MD, en 2009. Mais encore, le secteur des industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre na pas échappé à l’emprise de ce recul. Leur part dans les intentions d’investissements déclarées a été de 239,4 MD, pendant le premier semestre de l’année en cours, contre 293,8%, au cours de la même période de l’année dernière.
Le secteur des industries du cuir et des chaussures, a été le moins nanti. Sa part dans les intentions d’investissement déclarées est faible, en 2009.

S’agissant des Investissements directs étrangers (IDE) ou des Investissements à participation étrangère, le site tunisien des affaires a réalisé un volume global 575, 3 MD, en 2009, enregistrant une baisse de 22,2 %, par rapport au six premiers mois de l’année 2008.
Si on regarde les chiffres d’un peu plus près, on notera que les IDE ont reculé de 38,2%, alors que les investissements à participation étrangère ont connu une évolution de 10,9 %. Ils sont en effet passés de 240,6 MD, au cours des six premiers mois de 2008, à 266,8 MD, au cours de la même période de l’année actuelle. Ce qui témoigne que la majorité des projets en cours de réalisation sont le fruit d’investissements mixtes.

D’un autre côté, la répartition par régime des Investissements déclarées dans le secteur industriel laisse apparaître que les entreprises opérant sur le marché local, ont des intentions d’investissements déclarées plus importantes que les PME totalement exportatrices.
Le montant global des investissements déclarés des premières a atteint 936,9 MD, durant les six premiers mois de l’année 2009, contre des flux de l’ordre de 782,6 MD, au cours de la même période de l’année écoulée. Elles ont enregistré une hausse de 19,7% au niveau des investissements consentis.
Quant aux PME totalement exportatrices, elles ont connu une baisse des investissements déclarés de l’ordre de35,6%, pour se situer autour de 453,5 MD en 2009.

Le secteur des services, toujours dynamique et porteur, a vu les intentions d’investissements déclarées se développer de 33,3%, en pleine crise économique mondiale. Ces intentions sont effectivement passées à 719,5 MD, pendant le premier semestre de l’année 2009, contre 539,7 MD, pendant la même période de l’année écoulée.
Aussi peut-on affirmer que la Tunisie confirme son orientation vers une économie tertiaire développée et dynamique. Cependant, c’est un secteur qui demeure fermé, introverti avec pour cible principale le marché local, mais très peu ouvert sur l’international.
30/07/2009 | 1
min
Suivez-nous