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Formation professionnelle : les Tunisiens à lâEUR(TM)assaut des mégaprojets

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La Tunisie, qui ne dispose pas de ressources naturelles immenses, a investi dans l’homme, finalité de tout projet de développement. Les différents budgets de l’Etat consacrent la part du lion à la formation et à l’éducation. Ils témoignent de l’intérêt accordé par les pouvoirs publics à l’enrichissement intellectuel et professionnel de plusieurs générations de Tunisiennes et de Tunisiens. Les encouragements et incitations octroyés par l’Etat aux entreprises économiques pour enraciner la culture de la formation tout au long de la vie procèdent de cette même vision prospective. Aussi, les jeunes sont-ils mieux armés pour affronter la vie active et les mégaprojets que la Tunisie accueille en ces moments. C’est une aubaine pour l’emploi qui constitue la priorité absolue pour la Tunisie. D’ailleurs, c’est un sujet d’actualité pour le chef de l’Etat. En prévision des mégaprojets qui arrivent dans le pays, les Tunisiens se préparent activement, tout comme les autorités compétentes en matière d’emploi et de formation professionnelle.
L’intérêt du président Zine El Abidine Ben Ali s’est porté, en conférant, mardi 24 février 2009, avec le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, à l’avancement de la mise en œuvre des grands projets. Le Chef de l’Etat a donné ses instructions en vue d’accélérer le rythme des travaux de l’infrastructure extérieure et de parfaire la concrétisation du programme relatif à la formation de compétences répondant aux besoins de ces projets afin d’assurer leur réalisation dans les meilleures conditions.
Il est à rappeler que pas moins de quatre mégaprojets arabes sont déjà retenus et d’autres vont suivre. Il s’agit, entre autres, de Dubaï Holding, de Bukhatir Group, de Gulf Finance House et d’Al Mâabar. Les investissements prévus sont de l’ordre de 65 milliards de dollars. Un volume assez conséquent pour lequel les Tunisiens doivent déployer les grands moyens. Le premier objectif visé consiste à faire reculer le chômage autant que faire se peut. 50 000 emplois directs sont prévus pour la construction des mégaprojets sans compter l’effet d’entraînement des chantiers sur les autres secteurs, le commerce, l’industrie et les services.
Les mégaprojets exigent de la haute technicité, de nouvelles qualifications, une formation pointue dans plusieurs domaines et un grand savoir-faire. Les ministères de l’Education et de l’Emploi s’y penchent, favorisant plutôt la qualité. Force est d’admettre que toute l’intelligence est de savoir comment maximiser l’impact de ces grands projets sur l’économie tunisienne. Comment les PME tunisiennes se sont-elles préparées pour tirer le maximum profit des opportunités offertes.
D’ores et déjà, la formation professionnelle dans les secteurs du bâtiment, de l’électricité et de l’hôtellerie a connu une nette évolution à la faveur des progrès enregistrés en matière de renforcement de la capacité d’accueil dans les centres de formation et d’amélioration des programmes, selon l’approche de la formation en alternance.
La formation professionnelle dans le domaine du bâtiment a connu un progrès remarquable à la faveur de l’aménagement de nouveaux espaces de formation, la modernisation des équipements et la refonte des programmes de formation en conformité avec les exigences de l’étape et les besoins du marché de l’emploi, outre le recyclage des formateurs et l’institution de diplômes alignés aux normes internationales.
Les besoins en main-d’œuvre qualifiée dans le bâtiment et les spécialités connexes, notamment, la construction métallique et la soudure, sont en nette augmentation avec le lancement des mégaprojets et l’implantation d’une société internationale, spécialisée dans la construction navale outre la participation de sociétés tunisiennes à des projets à l’étranger.
Désormais, plusieurs spécialités dans la construction métallique et la soudure sont disponibles dont celle de techniciens en contrôle-qualité de construction métallique, charpentier métallique, tuyauteur industriel, spécialiste en construction de structures métalliques, dessinateur d’études en construction métallique et soudeur à l’arc.
L’électricité du bâtiment s’est considérablement développée ces dernières années avec l’adoption d’équipements électroniques permettant de gérer à distance les systèmes électriques des bâtiments. Les mégaprojets nécessitent un grand nombre de spécialistes dans ce domaine.
Il a été procédé par ailleurs au lancement de nouvelles filières de formation nécessitant une durée d’apprentissage de 8 mois, sanctionnée par un certificat de compétence très demandé sur le marché de l’emploi, notamment, auprès des grands promoteurs immobiliers.
Parmi les nouvelles spécialités figurent celles d’installateurs de système de sécurité du bâtiment, de système électrique pour bâtiment et de câbles électriques.
Ce n’est pas sans raison d’ailleurs que la session de formation de février 2009 a enregistré l’affluence de 18134 élèves, filles et garçons, sur les 106 centres de formation professionnelle, disséminés sur l’ensemble du territoire national, afin de bénéficier d’une formation dans des spécialités propres à faciliter leur intégration dans le marché de l’emploi.
L’actuelle session, qui a démarré le 1er février et qui se poursuivra jusqu’au mois de juillet 2009, s’est distinguée par l’engouement de quelque 8318 jeunes pour les spécialités les plus demandées sur le marché de l’emploi, en l’occurrence la construction, les travaux publics et annexes, la mécanique générale, le sanitaire, l’électricité, l’électronique, la conduite, la maintenance des véhicules et des engins de travaux publics et agricoles…
Au niveau des entreprises, le gouvernement continue d’œuvrer à enraciner la culture de la formation continue. Les différents encouragements et incitations qu’il consent au profit des entreprises économiques favorisent cette tendance. De nouveaux mécanismes ont été introduits récemment pour accorder plus d’occasions aux entreprises de recourir à la formation continue de leurs salariés et plus de chances aux jeunes de réussir dans leur carrière professionnelle. Il s’agit des "crédits d’impôt" et des "droits de tirage"
Au cours de la conférence de presse qu’il a tenue lundi 23 février 2009, Slim Tlatli, ministre de l'Emploi et de l'Insertion professionnelle des jeunes, a fourni des éclaircissements sur les avantages de la loi sur l'initiative économique, promulguée en 2007, notamment en ce qui concerne l'allégement des modalités de financement de la formation professionnelle et la mise en place d'un système efficace de financement de la formation.
Le ministre a mis l'accent sur la contribution de la formation continue à la création de nouveaux emplois et à la promotion de la compétitivité des entreprises. Il a souligné la volonté de la Tunisie d'adapter le système de la formation aux besoins des activités productives.
A travers les décisions prises en faveur du domaine de la formation et grâce aux encouragements qu’il accorde aux entreprises économiques, l’Etat mise sur la formation et la considère comme l’un des axes les plus importants de la politique nationale en matière de promotion des ressources humaines. En œuvrant en vue du développement des potentialités professionnelles des jeunes, il leur garantit une meilleure maîtrise des nouvelles technologies et une plus grande aptitude au travail.
L’intérêt du président Zine El Abidine Ben Ali s’est porté, en conférant, mardi 24 février 2009, avec le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, à l’avancement de la mise en œuvre des grands projets. Le Chef de l’Etat a donné ses instructions en vue d’accélérer le rythme des travaux de l’infrastructure extérieure et de parfaire la concrétisation du programme relatif à la formation de compétences répondant aux besoins de ces projets afin d’assurer leur réalisation dans les meilleures conditions.
Il est à rappeler que pas moins de quatre mégaprojets arabes sont déjà retenus et d’autres vont suivre. Il s’agit, entre autres, de Dubaï Holding, de Bukhatir Group, de Gulf Finance House et d’Al Mâabar. Les investissements prévus sont de l’ordre de 65 milliards de dollars. Un volume assez conséquent pour lequel les Tunisiens doivent déployer les grands moyens. Le premier objectif visé consiste à faire reculer le chômage autant que faire se peut. 50 000 emplois directs sont prévus pour la construction des mégaprojets sans compter l’effet d’entraînement des chantiers sur les autres secteurs, le commerce, l’industrie et les services.
Les mégaprojets exigent de la haute technicité, de nouvelles qualifications, une formation pointue dans plusieurs domaines et un grand savoir-faire. Les ministères de l’Education et de l’Emploi s’y penchent, favorisant plutôt la qualité. Force est d’admettre que toute l’intelligence est de savoir comment maximiser l’impact de ces grands projets sur l’économie tunisienne. Comment les PME tunisiennes se sont-elles préparées pour tirer le maximum profit des opportunités offertes.
D’ores et déjà, la formation professionnelle dans les secteurs du bâtiment, de l’électricité et de l’hôtellerie a connu une nette évolution à la faveur des progrès enregistrés en matière de renforcement de la capacité d’accueil dans les centres de formation et d’amélioration des programmes, selon l’approche de la formation en alternance.
La formation professionnelle dans le domaine du bâtiment a connu un progrès remarquable à la faveur de l’aménagement de nouveaux espaces de formation, la modernisation des équipements et la refonte des programmes de formation en conformité avec les exigences de l’étape et les besoins du marché de l’emploi, outre le recyclage des formateurs et l’institution de diplômes alignés aux normes internationales.
Les besoins en main-d’œuvre qualifiée dans le bâtiment et les spécialités connexes, notamment, la construction métallique et la soudure, sont en nette augmentation avec le lancement des mégaprojets et l’implantation d’une société internationale, spécialisée dans la construction navale outre la participation de sociétés tunisiennes à des projets à l’étranger.
Désormais, plusieurs spécialités dans la construction métallique et la soudure sont disponibles dont celle de techniciens en contrôle-qualité de construction métallique, charpentier métallique, tuyauteur industriel, spécialiste en construction de structures métalliques, dessinateur d’études en construction métallique et soudeur à l’arc.
L’électricité du bâtiment s’est considérablement développée ces dernières années avec l’adoption d’équipements électroniques permettant de gérer à distance les systèmes électriques des bâtiments. Les mégaprojets nécessitent un grand nombre de spécialistes dans ce domaine.
Il a été procédé par ailleurs au lancement de nouvelles filières de formation nécessitant une durée d’apprentissage de 8 mois, sanctionnée par un certificat de compétence très demandé sur le marché de l’emploi, notamment, auprès des grands promoteurs immobiliers.
Parmi les nouvelles spécialités figurent celles d’installateurs de système de sécurité du bâtiment, de système électrique pour bâtiment et de câbles électriques.
Ce n’est pas sans raison d’ailleurs que la session de formation de février 2009 a enregistré l’affluence de 18134 élèves, filles et garçons, sur les 106 centres de formation professionnelle, disséminés sur l’ensemble du territoire national, afin de bénéficier d’une formation dans des spécialités propres à faciliter leur intégration dans le marché de l’emploi.
L’actuelle session, qui a démarré le 1er février et qui se poursuivra jusqu’au mois de juillet 2009, s’est distinguée par l’engouement de quelque 8318 jeunes pour les spécialités les plus demandées sur le marché de l’emploi, en l’occurrence la construction, les travaux publics et annexes, la mécanique générale, le sanitaire, l’électricité, l’électronique, la conduite, la maintenance des véhicules et des engins de travaux publics et agricoles…
Au niveau des entreprises, le gouvernement continue d’œuvrer à enraciner la culture de la formation continue. Les différents encouragements et incitations qu’il consent au profit des entreprises économiques favorisent cette tendance. De nouveaux mécanismes ont été introduits récemment pour accorder plus d’occasions aux entreprises de recourir à la formation continue de leurs salariés et plus de chances aux jeunes de réussir dans leur carrière professionnelle. Il s’agit des "crédits d’impôt" et des "droits de tirage"
Au cours de la conférence de presse qu’il a tenue lundi 23 février 2009, Slim Tlatli, ministre de l'Emploi et de l'Insertion professionnelle des jeunes, a fourni des éclaircissements sur les avantages de la loi sur l'initiative économique, promulguée en 2007, notamment en ce qui concerne l'allégement des modalités de financement de la formation professionnelle et la mise en place d'un système efficace de financement de la formation.
Le ministre a mis l'accent sur la contribution de la formation continue à la création de nouveaux emplois et à la promotion de la compétitivité des entreprises. Il a souligné la volonté de la Tunisie d'adapter le système de la formation aux besoins des activités productives.
A travers les décisions prises en faveur du domaine de la formation et grâce aux encouragements qu’il accorde aux entreprises économiques, l’Etat mise sur la formation et la considère comme l’un des axes les plus importants de la politique nationale en matière de promotion des ressources humaines. En œuvrant en vue du développement des potentialités professionnelles des jeunes, il leur garantit une meilleure maîtrise des nouvelles technologies et une plus grande aptitude au travail.
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