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Un créneau porteur, maisâEUR¦

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Demain, mercredi 12 novembre 2008, le tourisme tunisien sera en fête, à l’occasion de la 21ème journée du tourisme saharien. Les professionnels, l’administration et l’ensemble des intervenants dans le secteur du tourisme profiteront de l’événement pour évoquer, pour la énième fois, les problématiques inhérentes au produit. Ils se pencheront notamment sur les entraves qui empêchent le développement de ce créneau, pourtant largement porteur. Une action d’envergure est à entreprendre pour mettre en valeur les charmes du Sahara et l’attrait qu’exercent les oasis du Sud tunisien, autant d’atouts à faire valoir. Il est temps de promouvoir cette contrée et de la rendre une destination qui rivalise avec les autres produits et qui soit capable de générer de la valeur ajoutée et donc de la devise. Le touriste, il est vrai, cherche le dépaysement avant tout. Il n’a que faire du luxe qu’on lui propose d’habitude… Ramener les touristes, c’est bien. Les maintenir et les fidéliser est encore mieux !
Quand est ce que le tourisme saharien réussira-t-il à s’imposer en tant que destination touristique à part entière ? Quand est ce qu’il pourra acquérir son indépendance ? Se libèrera-t-il de la composante balnéaire pour s’ériger en un tourisme de séjour ? Nul ne peut le dire ni encore l’affirmer avec certitude. Car, en 21 ans, le tourisme saharien n’a pas encore réussi à atteindre cet objectif, en dépit de tous les efforts déployés, de toutes les mesures annoncées et des multiples incitations décidées en faveur de son développement.
Le tourisme saharien a certes enregistré des progrès, notamment en ce qui concerne l’infrastructure de base, la capacité hôtelière, située actuellement autour de 11 mille lits. Mais, pour ce qui est des liaisons aériennes directes, de l’animation et des loisirs, les moyens mis en place ne sont pas aussi importants.
La promotion du produit est en deçà des espoirs. Les vols directs restent limités. L’animation fait défaut. Car, les établissements hôteliers n’offrent pratiquement rien de spécial au touriste qui vient rechercher le dépaysement, l’exotisme ; il n’est pas d’ailleurs, jusqu’à l’architecture elle-même, de ces hôtels qui ne soit tout aussi, parfois plus, moderne qu’en Europe.
C’est curieux de constater que dans les grandes villes touristiques, telles que Hammamet, Sousse, ou Djerba, il existe assez de loisirs à l’intérieur des hôtels et rien à l’extérieur, hormis la plage. Alors que dans le Sud, il y a à voir dans cette nature attirante et pourtant austère, mais rien à l’intérieur des hôtels. Or, le luxe des unités hôtelières n’a rien d’intéressant aux yeux des touristes étrangers qui tiennent à découvrir et à vivre le Sud dans son style de vie propre et auquel ils ne sont point habitués.
D’un autre côté, il est vrai que le Sud, ce sont d’abord les dunes de Douz, les randonnées à dos e chameau et de dromadaire, le folklore, les palmiers, les oasis et, évidemment, l’artisanat. Néanmoins, quiconque à goûté à ce mode de vie ne verrait pas pourquoi réitérer la même expérience, sauf peut-être, s’il en est tombé amoureux.
En effet, à défaut d’animation appropriée pour retenir les clients, le tourisme saharien aura vraiment du mal à se transformer en un tourisme de séjour et risque de demeurer un tourisme de transit. Et, pourtant ce ne sont pas les atouts, les originalités et les spécificités qui manquent. En atteste le développement du nombre des agences de voyage, actuellement autour d’une cinquantaine. Ces agences programment des circuits dans le Sud. Elles témoignent de la diversité de l’offre de ce créneau.
Ce ne sont par ailleurs, pas les incitations à l’investissement et les mesures en faveur du tourisme saharien qui font défaut. On gagnerait peut-être plus en faisant preuve d’ingéniosité, en diversifiant le produit culturel et d’animation, en puisant le cas échéant dans les richesses dont regorge le Sud tunisien. Cette région est pourvue d’une nature incomparable. Elle est dotée de chances inouïes de séduire les touristes à longueur d’année et d’améliorer ainsi, la contribution du tourisme saharien dans la consolidation des indicateurs globaux du tourisme tunisien.
Dans ce contexte, la décision de repenser les festivals du Sud constitue une bonne initiative. D’abord, parce qu’elle permettra de professionnaliser les festivals, qui constituent du reste, un outil de divertissement et de loisir exceptionnel. Ensuite, il convient d’inciter les organisateurs, à préparer leur programme bien à l’avance, chose qui permettrait la promotion appropriée à l’étranger. Car, ramener les touristes n’est pas suffisant. Il faudrait aussi et surtout les maintenir.
Le maintient du touriste s’impose pour passer d’un tourisme de passage, de transit et de circuit à un tourisme de séjour. D’autant plus que les vols directs se font rares. Une rareté confirmée, surtout après l’annulation de la mise en place d’une liaison directe entre Madrid et Tozeur, suite au désistement du TO espagnol, qui aurait supporté le risque avec la compagnie nationale aérienne. Celle-ci, ne peut désormais, pas assurer toute seule, le poids d’une ligne directe.
21 ans après l’institution de la journée nationale du tourisme saharien, il serait peut-être temps de repenser la promotion de cette partie de la Tunisie. En tous les cas, l’étude stratégique et prospective du développement du secteur à l’horizon 2016, devrait démarrer, selon le ministre du Tourisme, en janvier. Elle aura pour mission d’analyser la situation, de faire le point et de présenter un plan d’action concret et réalisable.
L’étude, confiée à un bureau international spécialisée, devrait présenter ses conclusions en automne prochain. On souhaite fortement qu’elle comprenne un plan d’action spécifique pour la promotion du Sud tunisien, afin qu’il puisse, enfin, voler de ses propres ailes. Ce sera autour des intervenants du secteur de faire preuve d’inventivité et d’initiative.
Quand est ce que le tourisme saharien réussira-t-il à s’imposer en tant que destination touristique à part entière ? Quand est ce qu’il pourra acquérir son indépendance ? Se libèrera-t-il de la composante balnéaire pour s’ériger en un tourisme de séjour ? Nul ne peut le dire ni encore l’affirmer avec certitude. Car, en 21 ans, le tourisme saharien n’a pas encore réussi à atteindre cet objectif, en dépit de tous les efforts déployés, de toutes les mesures annoncées et des multiples incitations décidées en faveur de son développement.
Le tourisme saharien a certes enregistré des progrès, notamment en ce qui concerne l’infrastructure de base, la capacité hôtelière, située actuellement autour de 11 mille lits. Mais, pour ce qui est des liaisons aériennes directes, de l’animation et des loisirs, les moyens mis en place ne sont pas aussi importants.
La promotion du produit est en deçà des espoirs. Les vols directs restent limités. L’animation fait défaut. Car, les établissements hôteliers n’offrent pratiquement rien de spécial au touriste qui vient rechercher le dépaysement, l’exotisme ; il n’est pas d’ailleurs, jusqu’à l’architecture elle-même, de ces hôtels qui ne soit tout aussi, parfois plus, moderne qu’en Europe.
C’est curieux de constater que dans les grandes villes touristiques, telles que Hammamet, Sousse, ou Djerba, il existe assez de loisirs à l’intérieur des hôtels et rien à l’extérieur, hormis la plage. Alors que dans le Sud, il y a à voir dans cette nature attirante et pourtant austère, mais rien à l’intérieur des hôtels. Or, le luxe des unités hôtelières n’a rien d’intéressant aux yeux des touristes étrangers qui tiennent à découvrir et à vivre le Sud dans son style de vie propre et auquel ils ne sont point habitués.
D’un autre côté, il est vrai que le Sud, ce sont d’abord les dunes de Douz, les randonnées à dos e chameau et de dromadaire, le folklore, les palmiers, les oasis et, évidemment, l’artisanat. Néanmoins, quiconque à goûté à ce mode de vie ne verrait pas pourquoi réitérer la même expérience, sauf peut-être, s’il en est tombé amoureux.
En effet, à défaut d’animation appropriée pour retenir les clients, le tourisme saharien aura vraiment du mal à se transformer en un tourisme de séjour et risque de demeurer un tourisme de transit. Et, pourtant ce ne sont pas les atouts, les originalités et les spécificités qui manquent. En atteste le développement du nombre des agences de voyage, actuellement autour d’une cinquantaine. Ces agences programment des circuits dans le Sud. Elles témoignent de la diversité de l’offre de ce créneau.
Ce ne sont par ailleurs, pas les incitations à l’investissement et les mesures en faveur du tourisme saharien qui font défaut. On gagnerait peut-être plus en faisant preuve d’ingéniosité, en diversifiant le produit culturel et d’animation, en puisant le cas échéant dans les richesses dont regorge le Sud tunisien. Cette région est pourvue d’une nature incomparable. Elle est dotée de chances inouïes de séduire les touristes à longueur d’année et d’améliorer ainsi, la contribution du tourisme saharien dans la consolidation des indicateurs globaux du tourisme tunisien.
Dans ce contexte, la décision de repenser les festivals du Sud constitue une bonne initiative. D’abord, parce qu’elle permettra de professionnaliser les festivals, qui constituent du reste, un outil de divertissement et de loisir exceptionnel. Ensuite, il convient d’inciter les organisateurs, à préparer leur programme bien à l’avance, chose qui permettrait la promotion appropriée à l’étranger. Car, ramener les touristes n’est pas suffisant. Il faudrait aussi et surtout les maintenir.
Le maintient du touriste s’impose pour passer d’un tourisme de passage, de transit et de circuit à un tourisme de séjour. D’autant plus que les vols directs se font rares. Une rareté confirmée, surtout après l’annulation de la mise en place d’une liaison directe entre Madrid et Tozeur, suite au désistement du TO espagnol, qui aurait supporté le risque avec la compagnie nationale aérienne. Celle-ci, ne peut désormais, pas assurer toute seule, le poids d’une ligne directe.
21 ans après l’institution de la journée nationale du tourisme saharien, il serait peut-être temps de repenser la promotion de cette partie de la Tunisie. En tous les cas, l’étude stratégique et prospective du développement du secteur à l’horizon 2016, devrait démarrer, selon le ministre du Tourisme, en janvier. Elle aura pour mission d’analyser la situation, de faire le point et de présenter un plan d’action concret et réalisable.
L’étude, confiée à un bureau international spécialisée, devrait présenter ses conclusions en automne prochain. On souhaite fortement qu’elle comprenne un plan d’action spécifique pour la promotion du Sud tunisien, afin qu’il puisse, enfin, voler de ses propres ailes. Ce sera autour des intervenants du secteur de faire preuve d’inventivité et d’initiative.
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