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Officiellement, tout va bien !

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Nous sommes au quinzième jour du mois de Ramadan. De l’avis du ministère du Commerce et de l’Artisanat, tout se déroule dans les meilleures conditions : Prix stables, conformes au pouvoir d’achat des citoyens ; régularité de l’offre, abondance des produits, des opérations de contrôles et d’inspection permanentes, voire quotidiennes, des infractions, bien qu’à la pelle, moindres que l’année dernière, à la même période.
Les services compétents du ministère du Commerce et de l’Artisanat œuvrent fermement en vue de garantir l’approvisionnement du marché d’une part, forte consommation oblige, et de garantir la bonne marche de la consommation, d’autre part. Aussi, les dix premiers jours du mois de Ramadan 2008 se sont-ils distingués par une régularité et une diversité de l’offre de la plupart des produits : légumes, fruits, viandes, prêt-à-porter ainsi que tous les nécessaires de la rentrée scolaire.
En tous les cas, le communiqué du Ministère du Commerce et de l’Artisanat indique que l’offre au niveau du marché de gros de Bir El Kassâa, a évolué de 9%, par rapport, à la même période de l’année dernière. Il a enregistré une quantité globale de fruits et légumes ainsi que du poisson de 14 596 tonnes de produits contre 13 385 tonnes, le Ramadan dernier.
Du côté des prix, il paraît que la stabilisation, voire la baisse de certains produits, est au rendez-vous. Les prix sont stables et sont restés à des niveaux à la portée du pouvoir d’achat des citoyens. Cependant, une exception est enregistrée pour quelques produits. Il s’agit d’une pression sur les prix, notamment des dattes, du citron, de la viande rouge dans certaines régions de la République, particulièrement, les régions du Sahel et ce, au cours de la première semaine du mois saint 2008. Mieux, le communiqué du ministère du commerce fait état d’une baisse des prix au détail pour la viande blanche, en fin de la dernière semaine du mois saint. D’autres produits ont connu une baisse des prix. Il s’agit essentiellement des pommes de terre, du persil, du melon, de la pastèque…et quelques produits de la pêche. Les baisses enregistrées se situent entre -2 et -49%, à comparer avec le mois de ramadan 2007, et entre -2 et -20%, à comparer avec les 10 jours précédant le mois saint.
Sur un autre plan, celui de l’approvisionnement en pain, il est vrai que l’on a enregistré une amélioration de l’offre. Néanmoins, les services de contrôle et d’inspection ont accentué, au cours de ce mois saint, les opérations d’inspection auprès des boulangeries. Plus question d’un laisser aller, à ce niveau notamment avec une Caisse Générale de Compensation, qui engage des enveloppes de subvention importantes, notamment pour la farine subventionnée qui sert justement à faire du pain. Aussi, les opérations de contrôle ont-elles été au nombre de 213, et se sont soldées par 89 infractions, dont 33 concernant le non respect de la catégorie de la boulangerie, 19 ont trait à la vente de produits subventionnés ; 21 à la vente à des prix illégaux ; 16 infractions sont relatives à la non détention de la carte professionnelle. Par ailleurs, les services compétents du ministère du Commerce et de l’artisanat, ont pris des mesures préventives contre 28 boulangeries. Des mesures à la suite des quelles, les 28 boulangeries concernées seraient interdites d’approvisionnement en farine subventionnée.
Parallèlement à la veille bien soignée du ministère pour garantir l’approvisionnement du marché en fruits, légumes, produits de la pêche et autres…, les opérations de contrôle économique, au cours du mois saint, sont presque quotidiennes, et concernent tous les marchés de la République. Car, bizarrement, au mois de Ramadan, les infractions ne sont pas rares. Les services du contrôle économique, ont effectué, au cours de la première dizaine du mois de ramadan, 33880 visites d’inspection. Celles-ci se sont soldées par 3850 infractions économiques, contre 3788 infractions, au cours de la même période de l’année écoulée. Sans compter les plaintes des citoyens au nombre de 76, contre 144, l’année dernière, et qui se sont intéressées particulièrement, aux fruits et légumes, à la viande rouge, et blanche et au pain. Des plaintes émanant essentiellement des gouvernorats de Nabeul, de quelques gouvernorats du Sahel et du Sud.
On peut donc affirmer qu’au cours de la première dizaine du mois de Ramadan, l’offre a été abondante, et diversifiée, non seulement en matière de produits agricoles, mais aussi au niveau des vêtements, du prêt-à-porter et des nécessaires de la rentrée scolaire, prévue pour le début de la semaine prochaine.
Le ministère du Commerce et de l’Artisanat a, à travers son communiqué, apporté une réponse aux articles parus dans la presse locale et faisant état d’un manque d’approvisionnement dans le gouvernorat de Gafsa, en matière de sucre et d’huile en bouteille. A cet effet, l’administration de tutelle précise que les quantités de sucre disponibles auprès de l’Office du Commerce Tunisien (OCT) s’élèvent à 72 mille tonnes, à même de couvrir les besoins de la consommation, pour trois mois. Et, pour ce qui est du gouvernorat de Gafsa, en particulier, il existe 1500 tonnes, couvrant les besoins de la région, pour 2,5 mois. Sans compter, l’importation prochaine de trois cargaisons de 42 mille tonnes, qui couvriraient les besoins en consommation, pour cinq mois.
Quant à l’huile en bouteille destinée à la consommation familiale, le ministère reconnaît qu’un manque existe au niveau des marchés. Ce manque serait dû à la forte demande, au cours des premiers jours du mois de Ramadan. Après intervention de l’administration pour régulariser le marché, l’huile est aujourd’hui disponible dans tous les circuits de distribution, avec en prime un stock de réserve s’élevant à 31 mille litres, dans une usine de Gafsa. Plus encore, l’administration a œuvré en faveur de l’amélioration de l’offre, en consolidant les relations entre les producteurs des régions voisines de Gafsa et les distributeurs du gouvernorat. Une consolidation qui porterait les quantités disponibles à hauteur de 50 mille litres.
Les services compétents du ministère du Commerce et de l’Artisanat œuvrent fermement en vue de garantir l’approvisionnement du marché d’une part, forte consommation oblige, et de garantir la bonne marche de la consommation, d’autre part. Aussi, les dix premiers jours du mois de Ramadan 2008 se sont-ils distingués par une régularité et une diversité de l’offre de la plupart des produits : légumes, fruits, viandes, prêt-à-porter ainsi que tous les nécessaires de la rentrée scolaire.
En tous les cas, le communiqué du Ministère du Commerce et de l’Artisanat indique que l’offre au niveau du marché de gros de Bir El Kassâa, a évolué de 9%, par rapport, à la même période de l’année dernière. Il a enregistré une quantité globale de fruits et légumes ainsi que du poisson de 14 596 tonnes de produits contre 13 385 tonnes, le Ramadan dernier.
Du côté des prix, il paraît que la stabilisation, voire la baisse de certains produits, est au rendez-vous. Les prix sont stables et sont restés à des niveaux à la portée du pouvoir d’achat des citoyens. Cependant, une exception est enregistrée pour quelques produits. Il s’agit d’une pression sur les prix, notamment des dattes, du citron, de la viande rouge dans certaines régions de la République, particulièrement, les régions du Sahel et ce, au cours de la première semaine du mois saint 2008. Mieux, le communiqué du ministère du commerce fait état d’une baisse des prix au détail pour la viande blanche, en fin de la dernière semaine du mois saint. D’autres produits ont connu une baisse des prix. Il s’agit essentiellement des pommes de terre, du persil, du melon, de la pastèque…et quelques produits de la pêche. Les baisses enregistrées se situent entre -2 et -49%, à comparer avec le mois de ramadan 2007, et entre -2 et -20%, à comparer avec les 10 jours précédant le mois saint.
Sur un autre plan, celui de l’approvisionnement en pain, il est vrai que l’on a enregistré une amélioration de l’offre. Néanmoins, les services de contrôle et d’inspection ont accentué, au cours de ce mois saint, les opérations d’inspection auprès des boulangeries. Plus question d’un laisser aller, à ce niveau notamment avec une Caisse Générale de Compensation, qui engage des enveloppes de subvention importantes, notamment pour la farine subventionnée qui sert justement à faire du pain. Aussi, les opérations de contrôle ont-elles été au nombre de 213, et se sont soldées par 89 infractions, dont 33 concernant le non respect de la catégorie de la boulangerie, 19 ont trait à la vente de produits subventionnés ; 21 à la vente à des prix illégaux ; 16 infractions sont relatives à la non détention de la carte professionnelle. Par ailleurs, les services compétents du ministère du Commerce et de l’artisanat, ont pris des mesures préventives contre 28 boulangeries. Des mesures à la suite des quelles, les 28 boulangeries concernées seraient interdites d’approvisionnement en farine subventionnée.
Parallèlement à la veille bien soignée du ministère pour garantir l’approvisionnement du marché en fruits, légumes, produits de la pêche et autres…, les opérations de contrôle économique, au cours du mois saint, sont presque quotidiennes, et concernent tous les marchés de la République. Car, bizarrement, au mois de Ramadan, les infractions ne sont pas rares. Les services du contrôle économique, ont effectué, au cours de la première dizaine du mois de ramadan, 33880 visites d’inspection. Celles-ci se sont soldées par 3850 infractions économiques, contre 3788 infractions, au cours de la même période de l’année écoulée. Sans compter les plaintes des citoyens au nombre de 76, contre 144, l’année dernière, et qui se sont intéressées particulièrement, aux fruits et légumes, à la viande rouge, et blanche et au pain. Des plaintes émanant essentiellement des gouvernorats de Nabeul, de quelques gouvernorats du Sahel et du Sud.
On peut donc affirmer qu’au cours de la première dizaine du mois de Ramadan, l’offre a été abondante, et diversifiée, non seulement en matière de produits agricoles, mais aussi au niveau des vêtements, du prêt-à-porter et des nécessaires de la rentrée scolaire, prévue pour le début de la semaine prochaine.
Le ministère du Commerce et de l’Artisanat a, à travers son communiqué, apporté une réponse aux articles parus dans la presse locale et faisant état d’un manque d’approvisionnement dans le gouvernorat de Gafsa, en matière de sucre et d’huile en bouteille. A cet effet, l’administration de tutelle précise que les quantités de sucre disponibles auprès de l’Office du Commerce Tunisien (OCT) s’élèvent à 72 mille tonnes, à même de couvrir les besoins de la consommation, pour trois mois. Et, pour ce qui est du gouvernorat de Gafsa, en particulier, il existe 1500 tonnes, couvrant les besoins de la région, pour 2,5 mois. Sans compter, l’importation prochaine de trois cargaisons de 42 mille tonnes, qui couvriraient les besoins en consommation, pour cinq mois.
Quant à l’huile en bouteille destinée à la consommation familiale, le ministère reconnaît qu’un manque existe au niveau des marchés. Ce manque serait dû à la forte demande, au cours des premiers jours du mois de Ramadan. Après intervention de l’administration pour régulariser le marché, l’huile est aujourd’hui disponible dans tous les circuits de distribution, avec en prime un stock de réserve s’élevant à 31 mille litres, dans une usine de Gafsa. Plus encore, l’administration a œuvré en faveur de l’amélioration de l’offre, en consolidant les relations entre les producteurs des régions voisines de Gafsa et les distributeurs du gouvernorat. Une consolidation qui porterait les quantités disponibles à hauteur de 50 mille litres.
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