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Le secret pour grandir ? Le Lobbying !

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Le Networking, ou réseautage, est devenu, de nos jours, une activité essentielle pour toute personne, ou entreprise, qui désire croître, développer sa clientèle ou mieux se faire connaître. La méthode connait beaucoup de succès. Elle repose, entre-autres, sur la technique dite du lobbying dont l’objectif est d’influencer l’opinion publique et de la mobiliser autour de projets porteurs.
"Le Networking, moteur des stratégies gagnantes" était le thème de la 17ème édition du Forum de l’ATUGE (Association des Tunisiens des Grandes Ecoles) organisé jeudi 24 juillet à la Cité des Sciences. Cette nouvelle méthode connait en ce moment une grande expansion dans le monde. Son émergence s’explique par l'enchevêtrement croissant des sphères économiques des pays et des entreprises et le développement des Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), comme l’a déclaré Afif Chelbi, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des PME, qui intervenait dans le cadre de ce forum. Il a évoqué, dans cette perspective, les différents aspects du networking dont le réseautage international pour l'attraction des IDE vers la Tunisie, le réseautage au niveau des PME et le réseautage pour drainer les hauts cadres vers les grandes entreprises tunisiennes.
Le ministre a indiqué que la Tunisie s'emploie actuellement à renforcer la mise en réseau des entreprises en vue de doubler les investissements industriels de 1 à 2 milliards de dinars par an. A cette fin, les IDE industriels devraient ainsi, tripler pour atteindre 1 milliard de dinars par an, a-t-il ajouté.
Cette nouvelle approche semble avoir prouvé son efficacité chez les Français, a indiqué Serge Degallaix, ambassadeur de France à Tunis. Le rôle du réseautage «est de faire connaître les atouts dont disposent les pays» a affirmé l’ambassadeur. Cela permet une information plus approfondie sur marchés, les partenaires, les concurrents etc. Cette approche s’effectue sur différents plans, car il faut penser à améliorer des réseaux comme celui de la langue, des entreprises (la France a réussi à implanter 20 000 entreprises à l’étranger par exemple), des réseaux de diplomatie, de cultures… Il a précisé que cette nouvelle approche doit être appliquée par les secteurs public et privé afin d’assurer une certaine attractivité du pays visé, ce qui influera, dans de bonnes conditions, sur le tourisme, sur les hommes d’affaires et sur les sociétés étrangères. Cela permettra, en outre, davantage de délocalisation d’entreprises. Seulement voilà, la Tunisie semble souffrir de certains handicaps comme la taille du marché qui est limité, l’infrastructure de télécommunications qui n’est pas assez développée et les procédures administratives qui sont longues.
Il existe une technique pour faire en sorte que cette méthode soit efficace le plus possible. C’est celle du lobbying. L’objectif de ce procédé est d’influencer l’opinion publique. Il donne un nouvel aspect au système de Networking. La technique est basée sur deux éléments, l’espace et le nombre, c'est-à-dire une fois la cible et l’objectif choisis, il ne reste qu’à maîtriser les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Cette technique a permis à des pays comme la Turquie ou Le Qatar d’imposer leur façon de voir et de se faire remarquer.
Le Qatar, par exemple, a réussi ce défi grâce à sa chaîne d’informations satellitaire "Al Jazeera" qui est parvenue à se faire connaître à l’échelle internationale et figure parmi les sources d’information les plus importantes. N’oublions pas le rôle joué par cette chaine dans les guerres en Afghanistan et en Irak et comment elle a réussi à mettre la pression sur le gouvernement fédéral américain.
La Turquie s’est fait également remarquer comme une destination touristique incontournable en adoptant le même procédé. Cette technique permet à l’opinion publique d’intervenir dans les décisions politiques, soutient Jean-Christophe Adler, Président de l’Association Française des Consultants en Lobbying. Pour attirer l’attention des publics cibles, les campagnes publicitaires ne suffisent plus. Il faut une certaine connaissance du terrain, « c’est comme si on faisait la guerre en déployant l’armée de l’air sans avoir une couverture de l’infanterie », affirme M. Adler. Il est clair que le but est d’aller le plus loin possible afin de réaliser le maximum de profits et ce en faisant pencher la décision vers un côté ou un autre.
Un autre exemple de lobbying, le soutien public aux guerres livrées par les Américains. Ces interventions armées n’étaient possibles qu’avec la mobilisation de l’opinion américaine autour des causes "nobles", comme la lutte pour la démocratie, les droits de l’homme, contre "l’axe du mal"…. La même méthode explique le besoin des Américains de se trouver des excuses pour justifier les évènements à venir.
A l’inverse, on peut voir des Etats extrêmememnt puissants, mais qui se retrouvent souvent critiqués en raison de l’absence d’un lobbying actif. La Russie est un bon exemple pour cela.
En conclusion, invite M. Adler, pour un pays comme la Tunisie ne disposant pas de grands atouts naturels en espace et en nombre doit avoir des outils de communication efficaces.
Le professeur tunisien Radhi Meddeb ne manquera pas de l’approuver en rapportant cet exemple de banquier à qui on a posé la question sur les deux pays africains qui se distinguent. Le banquier répond : Maroc et Afrique du Sud. Et Radhi Meddeb de constater : « personne n’a pris la peine d’aller vérifier les chiffres de la Banque Mondiale et les différentes statistiques pour dire que la bonne réponse était plutôt la Tunisie et l’Ile Maurice. Tout le monde a trouvé la réponse du banquier convaincante et c’est là l’effet de l’image et l’effet des réseaux. »
Cette rencontre a été, par ailleurs, l'occasion pour bon nombre d'entreprises tunisiennes et étrangères opérant dans les domaines des technologies, de l'énergie et des engrais, de présenter leurs entreprises et leurs offres d'emplois au profit des diplômés du supérieur. Une grand salle d’exposition a ainsi réuni les plus entreprises les plus prestigieuses en Tunisie : Tunisie Telecom, Divona Telecom, Groupe Mabrouk, British Gaz, Manpower, Vermeg…
"Le Networking, moteur des stratégies gagnantes" était le thème de la 17ème édition du Forum de l’ATUGE (Association des Tunisiens des Grandes Ecoles) organisé jeudi 24 juillet à la Cité des Sciences. Cette nouvelle méthode connait en ce moment une grande expansion dans le monde. Son émergence s’explique par l'enchevêtrement croissant des sphères économiques des pays et des entreprises et le développement des Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), comme l’a déclaré Afif Chelbi, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des PME, qui intervenait dans le cadre de ce forum. Il a évoqué, dans cette perspective, les différents aspects du networking dont le réseautage international pour l'attraction des IDE vers la Tunisie, le réseautage au niveau des PME et le réseautage pour drainer les hauts cadres vers les grandes entreprises tunisiennes.
Le ministre a indiqué que la Tunisie s'emploie actuellement à renforcer la mise en réseau des entreprises en vue de doubler les investissements industriels de 1 à 2 milliards de dinars par an. A cette fin, les IDE industriels devraient ainsi, tripler pour atteindre 1 milliard de dinars par an, a-t-il ajouté.

Il existe une technique pour faire en sorte que cette méthode soit efficace le plus possible. C’est celle du lobbying. L’objectif de ce procédé est d’influencer l’opinion publique. Il donne un nouvel aspect au système de Networking. La technique est basée sur deux éléments, l’espace et le nombre, c'est-à-dire une fois la cible et l’objectif choisis, il ne reste qu’à maîtriser les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Cette technique a permis à des pays comme la Turquie ou Le Qatar d’imposer leur façon de voir et de se faire remarquer.
Le Qatar, par exemple, a réussi ce défi grâce à sa chaîne d’informations satellitaire "Al Jazeera" qui est parvenue à se faire connaître à l’échelle internationale et figure parmi les sources d’information les plus importantes. N’oublions pas le rôle joué par cette chaine dans les guerres en Afghanistan et en Irak et comment elle a réussi à mettre la pression sur le gouvernement fédéral américain.
La Turquie s’est fait également remarquer comme une destination touristique incontournable en adoptant le même procédé. Cette technique permet à l’opinion publique d’intervenir dans les décisions politiques, soutient Jean-Christophe Adler, Président de l’Association Française des Consultants en Lobbying. Pour attirer l’attention des publics cibles, les campagnes publicitaires ne suffisent plus. Il faut une certaine connaissance du terrain, « c’est comme si on faisait la guerre en déployant l’armée de l’air sans avoir une couverture de l’infanterie », affirme M. Adler. Il est clair que le but est d’aller le plus loin possible afin de réaliser le maximum de profits et ce en faisant pencher la décision vers un côté ou un autre.

A l’inverse, on peut voir des Etats extrêmememnt puissants, mais qui se retrouvent souvent critiqués en raison de l’absence d’un lobbying actif. La Russie est un bon exemple pour cela.
En conclusion, invite M. Adler, pour un pays comme la Tunisie ne disposant pas de grands atouts naturels en espace et en nombre doit avoir des outils de communication efficaces.
Le professeur tunisien Radhi Meddeb ne manquera pas de l’approuver en rapportant cet exemple de banquier à qui on a posé la question sur les deux pays africains qui se distinguent. Le banquier répond : Maroc et Afrique du Sud. Et Radhi Meddeb de constater : « personne n’a pris la peine d’aller vérifier les chiffres de la Banque Mondiale et les différentes statistiques pour dire que la bonne réponse était plutôt la Tunisie et l’Ile Maurice. Tout le monde a trouvé la réponse du banquier convaincante et c’est là l’effet de l’image et l’effet des réseaux. »
Cette rencontre a été, par ailleurs, l'occasion pour bon nombre d'entreprises tunisiennes et étrangères opérant dans les domaines des technologies, de l'énergie et des engrais, de présenter leurs entreprises et leurs offres d'emplois au profit des diplômés du supérieur. Une grand salle d’exposition a ainsi réuni les plus entreprises les plus prestigieuses en Tunisie : Tunisie Telecom, Divona Telecom, Groupe Mabrouk, British Gaz, Manpower, Vermeg…
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