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Des secteurs phares avec les "licences appliquées"

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Réussir au baccalauréat est certes une émotion exceptionnelle. Mais une fois ce sentiment fort passé, les nouveaux bacheliers se trouvent face à la nécessité de faire des choix déterminant quant à leur avenir. Il s’agit là du dilemme de l’orientation universitaire. Quelle filière choisir ? Pourquoi ? Quels sont les débouchés les plus probables ? Quelles sont les filières qui ouvrent les portes d’une employabilité certaine et durable… ? Autant de questions auxquelles il faudrait répondre, afin d’effectuer le bon choix, de ne pas regretter par la suite et surtout de pouvoir trouver un emploi. Zoom sur les filières universitaires mais aussi de formation professionnelle garante d’une employabilité sûre, parce qu’adaptée parfaitement aux besoins d’un marché de l’emploi, en perpétuelle mutation.
En attendant les résultats de la session de contrôle, proclamés le 6 juillet 2008, ils ont été environ 75 mille jeunes tunisiens à avoir réussi au baccalauréat.
Aujourd’hui, les nouveaux bacheliers se doivent de bien réfléchir, de prendre leur temps et surtout de savoir ce qu’ils veulent tout en tenant compte de leur profil, du score obtenu, de leurs moyens et de leurs capacités intellectuelles.
Avec les réformes de l’enseignement supérieur, notamment le système LMD, les opportunités de choix sont multiples. Mieux, elles sont adaptées aux besoins d’un marché de l’emploi en perpétuelle mutation. Car en définitive, à quoi cela servirait de faire des études très poussées et d’obtenir un diplôme si c’est pour rester au chômage après ?
Une des grandes nouveautés de la réforme universitaire Licence Maîtrise Doctorat (LMD), mise en place au cours de cette année à savoir les "licences appliquées". Selon les responsables de l’orientation universitaire, ce type de diplôme est destiné à la masse des bacheliers. Il leur ouvre la voie vers une qualification professionnelle rapide, conforme aux besoins du marché de l’emploi. En d’autres termes, les licences appliquées sont ouvertes, une fois les besoins du marché de l’emploi identifiés.
L’enseignement supérieur en Tunisie se trouve, comme tous les autres secteurs, face à une mondialisation croissante, qui exige performance, qualité, qualification et compétitivité. Partant, il se trouve dans l’obligation de former des jeunes selon les besoins et les exigences des entreprises et du marché de l’emploi.
Certaines entreprises ont même mis la main à la pâte, à travers leur représentation professionnelle afin de contribuer à la préparation des programmes de formation, et le cas échéant, de recruter les futurs étudiants qui opteraient pour une licence appliquée dans les filières du bâtiment, du tourisme, des grands circuits de la distribution…
Ce ne sont pas les choix qui manquent. On ne le rappellera sans doute jamais assez, le marché de l’emploi évolue sans cesse. Certains secteurs d’activité s’avèrent plus porteurs que d’autres. Aussi, une orientation judicieuse garantirait un emploi et une meilleure insertion dans le marché de l’emploi.
Parmi ces secteurs phares, ont peut notamment citer l’informatique, l’électronique, la mécanique, la télécommunication et l’aéronautique. En effet, avec l’ouverture de la Tunisie sur son environnement immédiat, son intégration à la mondialisation et la promotion du site tunisien des affaires, les Investisseurs étrangers sont exigeants quant à la performance, la qualité et la formation de leur personnel.
Outre les ingénieurs en informatique, en maintenance industrielle et les techniciens supérieurs, d’autres métiers d’avenir sont disponibles. Il s’agit notamment, du métier de téléopérateur, qui exige une formation particulière, actuellement dispensée par les centres d’appel eux-mêmes. Mais aussi, les métiers de commercial et marketing qui sont fortement demandés.
Il ne faut pas omettre par ailleurs, qu’avec le lancement des grands projets, promus par les investisseurs du Golfe, les métiers du bâtiment et du tourisme sont en plein essor. Ils sont tous les deux demandeurs d’une grande main d’œuvre qualifiée ainsi que des diplômés du supérieur spécialisés dans différentes filières des deux secteurs. En effet, les besoins du pays en main d’œuvre qualifiée pour répondre aux demandes des Investisseurs étrangers sont estimés à cent mille jeunes, et ce rien que pour la période 2007/2011.
Force est d’admettre qu’il n’y a pas que les universités qui peuvent garantir une formation professionnalisante et qualifiante. La formation professionnelle ouvre, de son côté, les portes de ses multiples centres, avec à la clé des diplômes garantissant l’embauche. Les programmes son conçus, pour la plupart des filières, en collaboration étroite avec les fédérations professionnelles des différents secteurs d’activité.
La formation professionnelle est aujourd’hui, de l’avis de tous, une des voies d’avenir les plus certaines. Il suffit juste de savoir choisir la filière la plus en vogue, celle qui recherche le plus de diplômés qualifiés et compétents. Faut-il rappeler que la formation professionnelle offre un accès facile à l’emploi et une réponse rapide aux besoins de l’entreprise dans diverses spécialités ?
D’où les efforts monstres fournis par le ministère de l’éducation et de la formation, que ce soit au niveau de la création des centres, la modernisation des filières et l’adaptation des programmes de formation aux besoins des PME, qu’au niveau de la construction de nouveaux centres, dont le centre pilote qui sera dédié entièrement aux TICs, aux nouvelles techniques du bâtiment et des métiers annexes. Ce centre situé du côté de la cité Ibn Sina et prévu pour 2009, offrirait 800 postes de formation.
La formation professionnelle offre aux jeunes bacheliers la possibilité d’obtenir un BTS (Brevet de Technicien Supérieur), après une formation de trois ans. Ce qui équivaut à un diplôme de premier cycle de l’enseignement supérieur, avec en prime un emploi garanti, puisque la formation s’effectue en alternance, entre le centre de formation et l’entreprise, qui a des chances de recruter le diplômé, une fois son BTS en poche.
D’un autre côté, les filières classiques demeurent importantes. On aura toujours besoin de gestionnaires, d’économistes, de comptables, de fiscalistes et autres responsables marketing et commerciaux.
Néanmoins, tout ce beau monde, et quelles que soient les filières choisies, serait, et c’est fortement conseillé, tenu de maîtriser les langues étrangères dont en première ligne l’anglais et l’espagnol, premières langues internationales, investissements directs étrangers et mondialisation oblige !
Alors, nouveaux bacheliers, faîtes bien attention en remplissant vos fiches d’orientation. Prenez la peine de réfléchir à votre avenir professionnel, à votre carrière et optez pour les filières professionnalisante, qui vous permettraient de trouver vite un emploi.
En attendant les résultats de la session de contrôle, proclamés le 6 juillet 2008, ils ont été environ 75 mille jeunes tunisiens à avoir réussi au baccalauréat.
Aujourd’hui, les nouveaux bacheliers se doivent de bien réfléchir, de prendre leur temps et surtout de savoir ce qu’ils veulent tout en tenant compte de leur profil, du score obtenu, de leurs moyens et de leurs capacités intellectuelles.
Avec les réformes de l’enseignement supérieur, notamment le système LMD, les opportunités de choix sont multiples. Mieux, elles sont adaptées aux besoins d’un marché de l’emploi en perpétuelle mutation. Car en définitive, à quoi cela servirait de faire des études très poussées et d’obtenir un diplôme si c’est pour rester au chômage après ?
Une des grandes nouveautés de la réforme universitaire Licence Maîtrise Doctorat (LMD), mise en place au cours de cette année à savoir les "licences appliquées". Selon les responsables de l’orientation universitaire, ce type de diplôme est destiné à la masse des bacheliers. Il leur ouvre la voie vers une qualification professionnelle rapide, conforme aux besoins du marché de l’emploi. En d’autres termes, les licences appliquées sont ouvertes, une fois les besoins du marché de l’emploi identifiés.
L’enseignement supérieur en Tunisie se trouve, comme tous les autres secteurs, face à une mondialisation croissante, qui exige performance, qualité, qualification et compétitivité. Partant, il se trouve dans l’obligation de former des jeunes selon les besoins et les exigences des entreprises et du marché de l’emploi.
Certaines entreprises ont même mis la main à la pâte, à travers leur représentation professionnelle afin de contribuer à la préparation des programmes de formation, et le cas échéant, de recruter les futurs étudiants qui opteraient pour une licence appliquée dans les filières du bâtiment, du tourisme, des grands circuits de la distribution…
Ce ne sont pas les choix qui manquent. On ne le rappellera sans doute jamais assez, le marché de l’emploi évolue sans cesse. Certains secteurs d’activité s’avèrent plus porteurs que d’autres. Aussi, une orientation judicieuse garantirait un emploi et une meilleure insertion dans le marché de l’emploi.
Parmi ces secteurs phares, ont peut notamment citer l’informatique, l’électronique, la mécanique, la télécommunication et l’aéronautique. En effet, avec l’ouverture de la Tunisie sur son environnement immédiat, son intégration à la mondialisation et la promotion du site tunisien des affaires, les Investisseurs étrangers sont exigeants quant à la performance, la qualité et la formation de leur personnel.
Outre les ingénieurs en informatique, en maintenance industrielle et les techniciens supérieurs, d’autres métiers d’avenir sont disponibles. Il s’agit notamment, du métier de téléopérateur, qui exige une formation particulière, actuellement dispensée par les centres d’appel eux-mêmes. Mais aussi, les métiers de commercial et marketing qui sont fortement demandés.
Il ne faut pas omettre par ailleurs, qu’avec le lancement des grands projets, promus par les investisseurs du Golfe, les métiers du bâtiment et du tourisme sont en plein essor. Ils sont tous les deux demandeurs d’une grande main d’œuvre qualifiée ainsi que des diplômés du supérieur spécialisés dans différentes filières des deux secteurs. En effet, les besoins du pays en main d’œuvre qualifiée pour répondre aux demandes des Investisseurs étrangers sont estimés à cent mille jeunes, et ce rien que pour la période 2007/2011.
Force est d’admettre qu’il n’y a pas que les universités qui peuvent garantir une formation professionnalisante et qualifiante. La formation professionnelle ouvre, de son côté, les portes de ses multiples centres, avec à la clé des diplômes garantissant l’embauche. Les programmes son conçus, pour la plupart des filières, en collaboration étroite avec les fédérations professionnelles des différents secteurs d’activité.
La formation professionnelle est aujourd’hui, de l’avis de tous, une des voies d’avenir les plus certaines. Il suffit juste de savoir choisir la filière la plus en vogue, celle qui recherche le plus de diplômés qualifiés et compétents. Faut-il rappeler que la formation professionnelle offre un accès facile à l’emploi et une réponse rapide aux besoins de l’entreprise dans diverses spécialités ?
D’où les efforts monstres fournis par le ministère de l’éducation et de la formation, que ce soit au niveau de la création des centres, la modernisation des filières et l’adaptation des programmes de formation aux besoins des PME, qu’au niveau de la construction de nouveaux centres, dont le centre pilote qui sera dédié entièrement aux TICs, aux nouvelles techniques du bâtiment et des métiers annexes. Ce centre situé du côté de la cité Ibn Sina et prévu pour 2009, offrirait 800 postes de formation.
La formation professionnelle offre aux jeunes bacheliers la possibilité d’obtenir un BTS (Brevet de Technicien Supérieur), après une formation de trois ans. Ce qui équivaut à un diplôme de premier cycle de l’enseignement supérieur, avec en prime un emploi garanti, puisque la formation s’effectue en alternance, entre le centre de formation et l’entreprise, qui a des chances de recruter le diplômé, une fois son BTS en poche.
D’un autre côté, les filières classiques demeurent importantes. On aura toujours besoin de gestionnaires, d’économistes, de comptables, de fiscalistes et autres responsables marketing et commerciaux.
Néanmoins, tout ce beau monde, et quelles que soient les filières choisies, serait, et c’est fortement conseillé, tenu de maîtriser les langues étrangères dont en première ligne l’anglais et l’espagnol, premières langues internationales, investissements directs étrangers et mondialisation oblige !
Alors, nouveaux bacheliers, faîtes bien attention en remplissant vos fiches d’orientation. Prenez la peine de réfléchir à votre avenir professionnel, à votre carrière et optez pour les filières professionnalisante, qui vous permettraient de trouver vite un emploi.
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