
En cette journée internationale des droits de l'Homme correspondant à la Déclaration universelle des droits de l'Homme du 10 décembre 1948 (DUDH), Business News fait le point sur la situation en Tunisie.
Un des points noirs récurrents sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali (1987-2011) était la situation calamiteuse des droits de l'Homme en Tunisie. Surpopulation carcérale, prisonniers politiques, torture, déficience démocratique, népotisme, grande corruption de la famille présidentielle, hégémonie du parti au pouvoir, médias bâillonnés, violences policières, justice aux ordres, etc.
Quatorze ans après la chute du régime novembriste, et au regard de la situation sous le régime de Kaïs Saïed, le constat est amer : la situation n'est pas pire que sous Ben Ali, mais elle ne s'en éloigne pas trop, elle est sur la même pente descendante et glissante.
Démocratie en cage : l'impossible pluralisme politique
Sur le plan démocratique, le président de la République a été réélu en octobre dernier avec un score soviétique digne du milieu du XXe siècle, soit 90,69 %. Rien qu'avec ce score, il y a de quoi jeter le trouble sur les conditions de déroulement de cette élection supervisée par le juge Farouk Bouasker, président de l'Instance supérieure indépendante des élections. Sauf que l'on ne peut rien dire de la transparence et de la régularité du scrutin, M. Bouasker renvoie devant les tribunaux toute personne qui le critique et remet en doute son intégrité. Les poursuites judiciaires se comptent par dizaines et il y a même eu de lourdes condamnations, notamment celle de Abir Moussi, qui a écopé en août dernier de deux ans de prison suite à une plainte de l'Isie en raison d'une déclaration médiatique qu'elle avait faite au début de l'année 2023 concernant le rendement de l'instance.
La vie politique n'existe quasiment plus, suite à l'emprisonnement de dizaines de personnalités politiques et de chefs de parti, parmi lesquels on cite Mehdi Ben Gharbia, Rached Ghannouchi, Mondher Ounissi, Ghazi Chaouachi, Issam Chebbi, Kamel Letaïef, Khayam Turki, Jawhar Ben Mbarek, etc. En tout, à ce jour, Business News décompte quelque 37 personnalités politiques dans les cellules du régime de Kaïs Saïed. La quasi-absence de vie politique n'est pas uniquement due aux poursuites judiciaires des personnalités politiques, mais également au changement du code électoral qui exclut les partis des législatives. Dès lors, les partis ont perdu toute raison raisonnable de pratiquer la politique s'il n'y a pas de perspectives d'élections ensuite.
Quant à la présidentielle, quasiment tous les adversaires de Kaïs Saïed à la présidentielle de 2024 ont été poursuivis en justice, obligeant certains d'entre eux à se réfugier à l'étranger, tels Mondher Zenaïdi, Imed Daïmi, Nizar Chaâri et Karim Gharbi. Trois autres candidats à la présidentielle sont actuellement en prison, à savoir Ayachi Zammel, Abir Moussi et Lotfi Mraihi.
Médias et réseaux sociaux : la chasse aux critiques
Les organisations nationales et internationales de défense des droits de l'Homme, telles que la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, Human Rights Watch et Amnesty International, ont critiqué un climat politique marqué par des atteintes aux libertés fondamentales, notamment la liberté d'expression et d'association. Les journalistes et activistes sont confrontés à des pressions croissantes, avec des accusations d'outrage ou de diffusion de fausses nouvelles visant à restreindre leur activité.
Depuis la promulgation du décret 54 liberticide, les médias ont été bâillonnés, les journalistes craignant d'être poursuivis pour n'importe quel motif fallacieux. Les exemples ne manquent pas, plusieurs journalistes croupissent actuellement en prison, suite à des poursuites judiciaires liées à l'exercice de leurs fonctions. À ce jour, on dénombre cinq journalistes ou chroniqueurs médiatiques en prison, à savoir l'avocate Sonia Dahmani et les journalistes Mourad Zeghidi, Borhen Bssaïs, Mohamed Boughalleb et Chadha Haj Mbarek. En parallèle, on compte des dizaines d'autres affaires en cours contre des journalistes, dont Nizar Bahloul (directeur de Business News), Haythem El Mekki, Elyes Gharbi, Khaoula Boukrim, Hechmi Nouira, Rahma El Behi, etc. En tout, le Syndicat national des journalistes tunisiens dénombre une quarantaine de poursuites, selon un décompte réalisé en mai dernier.
Idem pour les blogueurs et producteurs de contenus sur les réseaux sociaux. Les poursuites se comptent par dizaines et il y a eu plusieurs condamnations à de la prison ferme en 2024, dont notamment celles des célèbres Lady Samara, Sihem Mrabet, Chaima Mansour, Amel Melki (connue sous le pseudo Bella Emily), Donia Somrani, Afifa, Khoubaib, Choumoukh, Ramzi.
Des centaines d'autres actifs sur les réseaux sociaux, moins connus, croupissent par ailleurs en prison sans que personne n'évoque leur cas. On ignore le chiffre exact, mais en juillet dernier, le président de la République a décidé une grâce spéciale pour un certain nombre de condamnés ayant commis des délits liés à la publication de statuts sur les réseaux sociaux, ayant bénéficié à 1 229 personnes.
Le milieu associatif n'est pas à l'abri des poursuites non plus. Plusieurs associations ont vu leurs comptes bancaires gelés dernièrement, dont notamment I Watch qui lutte contre la corruption et Mourakiboun qui surveille les processus électoraux. Le régime les poursuit pour les financements étrangers qu'elles reçoivent et les soupçonne de blanchiment d'argent.
Des associations venant au secours des réfugiés subsahariens sont également inquiétées et les poursuites sont nombreuses. Au moins deux responsables d'associations d'aide aux réfugiés sont en prison, à savoir Sherifa Riahi et Saâdia Mosbah.
Droits économiques et sociaux : une crise aggravée par l'austérité
Les droits économiques et sociaux, longtemps négligés dans le discours sur la démocratie tunisienne, sont devenus un point de tension majeur. Avec une dette publique dépassant 80 % du PIB (contre 43 % en 2010), le gouvernement a introduit, sans l'avouer, des politiques d'austérité qui affectent directement les droits des citoyens.
Les coupes budgétaires dans les secteurs essentiels tels que la santé, l'éducation et les subventions aux produits de base ont exacerbé les inégalités sociales et économiques. Dans les régions intérieures, historiquement marginalisées, l'accès aux services publics de base reste limité, créant un sentiment d'abandon et alimentant la frustration populaire. Les droits économiques des jeunes, qui représentent une large part de la population, sont également en crise, avec un taux de chômage dépassant 15 %, atteignant près de 40 % dans certaines régions.
Cette crise s'est accentuée par les dizaines de poursuites judiciaires lancées contre des hommes d'affaires de renom, ce qui a impacté négativement l'investissement et pourri le climat des affaires dans le pays. Au nom de la lutte contre la corruption, le régime s'est amusé à lancer des instructions à tout va à l'encontre des principales têtes de l'économie et la majorité des grands groupes. Certains hommes d'affaires ont été emprisonnés en dépit de l'absence de toute preuve d'une quelconque malversation. D'autres ont bénéficié d'une libération provisoire après avoir payé des millions de dinars de caution. Certains se trouvent en prison pour des infractions douanières ou fiscales qu'ils auraient dû régulariser au civil et s'acquitter de simples amendes, même très lourdes.
À ce jour, on dénombre des dizaines d'hommes d'affaires en prison et dont les entreprises se trouvent au ralenti voire carrément à l'arrêt, tels Marouen Mabrouk, Ridha Charfeddine, Riad Ben Fadhel ou Mohamed Frikha, tous des patrons de grands groupes qui font tourner des millions de dinars de chiffre d'affaires.
Justice et droits des détenus : un domaine sensible
Les conditions carcérales en Tunisie sont une préoccupation majeure. Le surpeuplement, le manque d'accès aux soins de santé et les allégations de torture ou de mauvais traitements sont documentés par plusieurs rapports indépendants. Ces pratiques violent les normes internationales, notamment celles de la Convention contre la torture, que la Tunisie a ratifiée. Les exemples de torture morale sont nombreux et sont régulièrement dénoncés par les familles, dont notamment celle de Sonia Dahmani qui subit une torture morale permanente dans la prison de Manouba. « Ils ne veulent plus la punir, ils veulent la briser et ils y arrivent », a témoigné hier sa sœur Ramla.
De plus, le recours excessif à la détention préventive contribue à la surpopulation carcérale et alimente un sentiment d'injustice parmi les citoyens. Les initiatives de réforme du système judiciaire, bien qu'annoncées, peinent à se concrétiser face à des résistances internes et à des priorités politiques fluctuantes.
Quant à la justice, elle est carrément atone. Les magistrats qui ne sont pas rentrés dans les rangs et ne prononcent pas de décisions allant dans le sens du régime sont régulièrement sanctionnés par des mutations arbitraires et illégales. Normalement, les mutations sont décidées exclusivement par le Conseil supérieur de la Magistrature et toujours au milieu des vacances judiciaires, afin de permettre aux magistrats de s'installer et d'organiser la logistique de leurs familles. Sauf que depuis quelque temps, c'est la chancellerie qui décide des mutations et ce à n'importe quel moment de l'année. Outre les mutations, le pouvoir exécutif peut nommer des magistrats à des fonctions sans réel exercice, qu'on appelle communément « le frigo ». Tout cela sans évoquer le limogeage de 57 magistrats en été 2022. Une décision judiciaire administrative a bien ordonné la réintégration de la majorité d'entre eux, mais le ministère refuse encore de s'y soumettre. Plus cynique encore, ces magistrats se sont orientés vers le barreau afin de pouvoir trouver une source de revenus, mais ce dernier n'a pas accepté de les admettre en son sein sous prétexte qu'ils sont encore magistrats au regard de la décision judiciaire administrative. Cette « non-acceptation » au lieu d'un « refus » prive ces magistrats d'un recours devant la cour d'appel qui leur aurait donné la possibilité de devenir avocats. Du coup, ces magistrats se trouvent sans ressources depuis juin 2022 et sans aucun moyen de recours.
Nizar Bahloul

Hamdoulléh 3alikom !!
Là, on a bien remarqué que vous vous êtes bien lâchés.
J'espère qu'il n'y a pas eu d'accidents dans vos frocs.
Toi tu essayes de lui trouver des "raccoucies" genre services, sionisme et tutti quanti.
Moi, je suis pragmatique : le Monsieur n'a pas les capacités culturelles (culture générale) et intellectuelles pour gérer décemment un pays ; ses "bonnes intentions", ils les a foutu dans les vestiaires.
Fallait pas être un génie pour comprendre, constater comme un soleil dans la nuit que ce Monsieur n'a ni les capacités de communication, ni intellectuelles, ni les épaules, ni des idées logiques et fonctionnelles pour prendre en main un pays ; cela était flagrant en 2019. Cela était visible qu'il avait juste des idéologies panarabistes dangereuses, kaddafistes voire islamistes (salafo-chiite)...dès 2019 ; c'était visible, connu, su dès 2019 que le Monsieur est une chakchouka ambulante.
Alors tu associes toutes ces lubies, fantasmes, caprices avec l'ivresse du pouvoir...et voilà ce que ça donne ; les "appareils "caresse toujours dans le sens du poil, et quand ils ont compris que le Monsieur est amoureux du Pouvoir...ils ont "conforté" ses "envies" et lubies et donc là, maintenant, avec tout ce que j'ai décris sur le personnage dès le départ+Pouvoir qui rend malade = nous avons un train sans frein, filant à une vitesse dantesque...vers l'inconnu : c'est ça la vérité, pas les histoires de "services secrets, sionisme, usa, france t tout reste ; cela a toujours existé, afin qu'ils se protègent eux et leur population.
Rabbi yehdihom ceux qui n'ont pas compris ça dès le début.
Voilà que l'on paye ses pots cassé à présent...et c'est pas fini, ce n'eest que le début.
ce ne fut toujours pas le cas, vous pouvez me croire de source crédible.
Au départ Mr Saed était animé de bonnes intentions; aujourd'hui encore je crois sincèrement qu'il a la volonté de réformer et de nettoyer le pays des réseaux mafieux.
MAIS IL NE SAIT PAS COMMENT AGIR.
Et surtout c'est le vertige du pouvoir , ainsi que la PEUR qui l'ont vaincu et profondément changé. Sinon jamais le Kaes Saed de 2018 n'aurait envisagé de commettre autant d'injustices et autant de souffrances totalement inutile.
Son alliance avec l'appareil sécurito-judicaire, quitte a consacrer à nouveau l'impunité de cette structure hautement toxique et mafieuse, a probablement sonné le glas de ses capacités, mêmes limitées, pour construire une société juste et égalitaire, prospère et respectueuse de la dignité de tous.
Comme je l'ai modestement indiqué, il faut bien comprendre que tout régime oppresseur dans le monde arabe est désormais un simple jouet effectif ou potentiel aux mains des sionistes ( juifs et évangélistes de tout poil).
encore une fosi je répete et maintiens que ce que je ne cesse d'écrire : les services secrets occidentaux analysent les dictatures et régimes policiers, particulièrement ceux arabes, comme des organisations criminelles des cartels mafieux. Le réalisme de leur analyse n'est pas mon propos.
C'est le RESULAT de cette méthode qui compte.
Dans les années 80, 90 et 2000 le caractère criminel et mafieux de certains appareils sécuritaires du tiers monde a été le levier principal des diverses manipulations et dissensions internes qui ont provoqué soit la chute de ces régimes soit une position plus "conciliantes" envers les intérêts US.
Mais là les dictatures arabes sont confrontées aux enjeux de survie et de domination de l'état sioniste. Donc inutile de vous faire un dessin : le moindre rouage sécuritaire de tous les pays arabe TUNISIE COMPRIS sont décortiqués, leurs failles opérationnelles mais aussi à caractère personnel sont précisément identifiées pour chantage et manipulation.
L'appareil sécuritaire de Bachar El ASSAD, l'un des plus répressif et opaque du monde, a été INFILTRE par les services US et le Mossad, parce que c'était une structure mafieuse rongée par la corruption et le crime organisé. Au point de devenir un véritable jouet aux mains des sionistes : le bombardement de l'ambassade d'Iran a Damas et l'élimination de 8 hauts responsables de la garde révolutionnaire iranienne est en la preuve incontestable.
Donc il faut que Mr Saed prenne conscience que par manque de clairvoyance, il est de facto otage de la structure mafieuse benaliste, qu'il croit instrumentaliser, alors qu'elle est le vecteur idéal d'une possible intervention des services secrets US et sionistes pour mettre fin à son régime.
A moins qu'il fasse désormais preuve d'un peu plus de conciliation vis à vis de la politique du Grand Israel ......
Le problème c'est que nous sommes face à une dictature médiocre, sans aucune vision sociale ou économique viable. KS voit le monde par le biais d'un mode de pensée qui date de plusieurs siècles. Il dirige comme s'il était encore devant l'amphi sur l'estrade en train de débiter les mêmes leçons pour la 25 ème année de suite sur un ton monocorde et ennuyeux.
l'autre problème fondamental de cette dictature médiocre c'est qu'elle s'est aliéné toutes les composantes : politiciens de tous bords, hommes d'affaires, syndicalistes, intellectuels, avocats, juges, médecins, travailleurs.... Ce régime ne tient que grâce à l'armée et la police, surtout cette dernière qui y trouve son compte puisqu'elle peut faire de quelle veut sans aucune conséquence.
Plus KS et sa cour (hachiya) sera aveugle, plus dure sera la chute.
Juste j'aimerai te dire que ce type n'a rien à proposer au pays et ce qui est terrible, c'est que au moin 1 million à 1.5 million de gens le croient ici en Tunisie !
Comme tu dis, avec ses slogans et ses lubies incroyables venues de l'étoile Zeta Reticuli il avance à grand pas vers la destruction économique, sociale, diplomatique et souveraine de notre pays.
Les islamistes Khwenjias se renforcent, grâce à leur idéologie islamiste, dont on ne trouve pas de parade actuellement.
Les benalistes, même si j'étais un opposant farouche, dans un parti secret avant, contre Ben Ali, sont plus dignes de maintenir ce pays, car ils ont un sens PRAGMATIQUE que lui n'a pas.
Donc, dois je t'assurer, te jurer, que la seule solution est la libération et l'arrivée au pouvoir de Mme Abir Moussi OUI, je signe. Car je l'ignorait entre 2011 à 2019...Ensuite j'ai suivi sa logique, ses positions et son pragmatisme ; c'est elle et elle seulement qui sauvera notre pays et le ménera à bon port : il faut militer que la Dame sorte des prisons de Monsieur Kaies Saied et devienne notre Présidente ; crois moi, elle saura comment dénazifier les esprits islamiques et nahdhaouistes et saura rétablir notre économie, notre souverainté et nos relations internationales...et même, j'en suis CERTAIN, nos libertés et notre démocratie stoppée par Monsieur Kaies Saied le 25 juillet 2021.
Faites moi confiance @Nephentes.
Il faut oublier les querelles et balayer le passé, la chmata, el ghira , cha3bawiya ( populisme) etc.,, regardez le Rwanda,
une page est tournée et on avance.
Ecrit par A4 - Tunis, le 13 Octobre 2024
Elle est rose, mais pas d'un rose bonbon
Elle est morose, parfum de charbon
Elle est rose, promet des miracles
Mais elle cale au premier obstacle
Elle est rose, mais un peu trop bornée
Voyant à peine le bout de son nez
Elle est rose, ne voit que des mafieux
Et veut faire du neuf avec du vieux
Elle est rose, les chiffres lui font peur
La bloquent soudain, la figent de stupeur
Elle est rose, sa démarche est bancale
Elle a la trouille, son visage est pâle
Elle est rose, mais ne pense qu'à punir
Et à tricher pour se maintenir
Elle est rose, et aime flanquer la frousse
Et a pour slogan "prison pour tous"
Elle est rose, mais noire et rancunière
Ne sachant faire que la marche arrière
Elle est rose, mais n'a dans sa bedaine
Qu'un c'?ur malade débordant de haine
Elle est rose, d'un rose un peu foncé
Prête à sévir et tout défoncer
Elle est rose, d'un teint pas réjouissant
Virant sûrement vers le rouge sang
Mais bon, comme tu es un VRAI Patriote, qui a compris comme nous ce qui se passe dans ce pays avec ce dictateur (et avant avec Ennahdha), un simple papier A4 te suffit à ton bonheur Patriote, pour militer contre cette Dictature abjecte en formation et renforcement actuellement dans notre pays.
Les dix années bordéliques et chaotiques pondues tout au long de la gouvernance de la nakba et de ses acolytes, leur ont donné un gout invétéré à la lokma el berre'da et à l'argent très facile.
Aux yeux de tous ces tammé3a, ces h'raymiya affamés parvenus & Co, l'ordre est devenu synonyme de désordre, et le désordre est devenu synonyme de démocratie. étfouh.
M'sékine, depuis que Kaissoune leur a coupé l'herbe sous leurs pieds, ils sont devenus enragés.
Des bandes de vendus, des bandes de traitres, des corrompus comme on en fait plus, des bandes de rkhass, d'insatiables affamés, voilà à quoi ressemble la quasi-majorité des démocrates 2.0, de ce pauvre et frêle pays, qu'ils réduisirent à la misère !!!
Galou, vive la dimoucrassie.
Bagla t'hizhom, wouéhide wouéhide !!!!
Quant à leurs droits de l'homme, aussi ridicule que leurs faciès de bouseux, Marzoukiki et Abbou, nous avaient déjà donné un bel aperçu.
Aujourd'hui, nous avons des types comme toi, environ 1.5 million de la popilation ; ça te rassure ça ?
Kaiess saied est solide soutenu par les patriotes tunisiens qui sont les 90% de la population tunisienne..
Y a t'il une seule ligne erronée dans l'article ? Que diriez vous madame Fethia si l'un de vos proches se trouve en prison parce qu'il a donné une opinion Il y a des centaines de victimes en prison, certaines condamnées et d'autres pas. Respectez les madame et donnez leur cette toute petite faveur qu'un journaliste prenne leur défense. Et imaginez un seul instant que l'une de ces victimes soit votre fils ou votre père. Et je vous le souhaite du fond de mon c'?ur tant vous êtes abjecte
Et dire que la Horde était sortie en janvier 2011 pour demander des droits. Aujourd'hui cette même horde demande à faire taire les Hommes.
Lella Fethia est contente! C'est l'essentiel!
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Il faut dire que j'ai la mémoire courte, ou peut-être ai-je peur de parler,
Bande d'hypocrites !
Léon min joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant,
Verset 112 de la sourate des abeilles
Aucune amélioration sur la majorité des critères citées (surpopulation carcérale, prisonniers politiques,...) mais dégradation de l'économie, de l'éducation des services de la santé... Les perspectives d'avenir sont plus sombres, l'objectif économique du communautarisme et les sociétés communautaires est l'émulation de l'exemple de Cuba et du Venezuela et on connait la conclusion de ces expériences.
Ce régime est en train d'aliéner de manière dramatique les capacités de développement et de prospérité d'un pays promis à priori à un rôle de leadership et d'exemplarité au niveau du bassin méditerranéen; il compromet également l'avenir des générations futures c'est à dire l'avenir de la nation toute entière.
Le plus significatif dans cette '?uvre funeste est la nouvelle légitimité silencieuse accordée à l'état profond benaliste et au premier chef à son appareil répressif.
Cette pieuvre semi-mafieuse recommence à quadriller toutes les structures du pays alors même que le régime est censé lutter contre la corruption le népotisme et réformer les modes de gouvernance du pays.
C'est exactement l'inverse de ces objectifs affichés qui est en train de se reproduire.
Paradoxalement, aveuglé par l'hubris du pouvoir et un dogmatisme obsolète et infantile, ce régime est devenu l'otage encore inconscient des forces maléfiques benalistes qui ont détruit, nivelé la cohésion sociale de la nation, détruit son tissu productif et même aliéné durablement sa souveraineté sans parler de son image à l'international.
Dans ce pays, et sans que je puisse détailler, la lutte contre la corruption la spéculation les trafics en tout genre est un mythe, un piege à gogos. Toutes les arrestations spectaculaires des trafiquants de tout type ont systématiquement protégé l'impunité de protagonistes décisifs essentiels de ces trafics qui recommencent d'ailleurs à se redéployer sous d'autres modalités et autres canaux.
Ces protagonistes restés impunis, c'est la myriade de fonctionnaires qui ont encadré soutenu dissimulé ces trafics en tout genre pendant plus de 40 années et qui CONTINUENT A LE FAIRE.
Mr SAED est ainsi devenu l'otage de cet état benaliste qui est l'antithèse même de ses orientations stratégiques officielles et donc de sa raison d'être au pouvoir. Cette défaillance majeure est difficilement réparable, et sera la cause principale de la chute du régime.
Et à quel prix ?
Une démocratie ça se construit, elle n'est jamais parfaite au début, mais petit à petit les "mauvaises graines" sont écartés...et c'est ce qui allait se passer fin 2021, si ton Dictateur n'avait pas intervenu pour mettre le Pouvoir dans sa poche !
Tes mots sont graves. Et je te l'accorde ; tu n'es pas le seul à "penser" comme ça.
Trop facile tes raccourcie "islamistes" "gauchistes" pour justifier ta DICTATURE ya mhaff....Mais tu verras où cette "déduction" si facile ménera notre pays : sache qu'on ne te laissera pas faire, sache le, car nous sommes des PATRIOTES, pas comme toi l'ami.
Ensuite, puisqu'on la laisse faire, elle met le pied sur l'accélérateur.
Un jour, la torture sera généralisée.
Un jour, vous regretterez d'avoir donner un chèque en blanc au Dictateur....
Ne le laissons pas faire : construisons un contre-pouvoir.
Ne le laissons pas faire : nos libertés sont fragiles, sous le bon vouloir du Dictateur.
Ne le laissons pas faire : la démocratie est si fragile, si précieuse, qu'il faudra des efforts de tous les jours pour la garder en vie ; vous avez vu comment il a écrasé tout le monde à partir du 25 juillet 2021, sous pretexte "complot" et "Ennahdha"...Vous avez vu ensuite qu'il a mis même les laiques et les modernistes en prison ; réveillez vous ! C'est le Pouvoir personnel qui l'intéresse !
En cette journée, il faut un nouveau souffle pour luter pour notre rêve démocratique et nos libertés ; nous avons affronté Ben Ali, nous avons affronter Ennahdha et les pires islamistes, ce n'est pas celui là qui nous confisquera nos rêves !!!!