
Le vice-président et trésorier de la Chambre syndicale des taxis individuels, Ali Torkia, a affirmé, vendredi 22 novembre 2024, que le syndicat soutient l'initiative gouvernementale visant à encadrer les applications de mobilité. Toutefois, il a noté que les structures professionnelles n'ont toujours pas été impliquées dans ce projet.
Il a précisé que, bien que des dépassements existent, ils restent rares et individuels, soulignant que le syndicat désapprouve ce genre de comportement et veille à l’application de la loi.
« La Fédération générale a appelé à une réunion de négociation avec l’autorité de tutelle sur plusieurs revendications. Nous n’avons pas encore communiqué de chiffres concernant le prix de la prise en charge, mais avons demandé la mise en place de courses minimales avec un tarif systématiquement aligné à l'inflation. Il faut prendre en considération le citoyen, et le taxi est aussi un citoyen. Nous trouverons des solutions », a indiqué Ali Torkia.
« Nous traversons une situation difficile, nous sommes endettés auprès des caisses sociales (…) Parfois, les citoyens mettent jusqu’à vingt ans pour obtenir leur licence de taxi. Nous avons demandé que les personnes décédées en ayant déposé une demande obtiennent leur licence hors quota après leur décès, afin de bénéficier à leurs familles (…) Nous avons près de 34.000 licences de taxis individuels sur tout le territoire, et il est possible d’augmenter ce chiffre, ce que nous avons demandé », a-t-il révélé.
Le ministre du Transport, Rachid Amri, avait annoncé que son département étudie actuellement le dossier de l’application de mobilité Bolt afin de résoudre les problèmes liés à son fonctionnement. L'objectif, selon le ministre, est d’élaborer une loi pour réguler cette plateforme et définir un cadre clair pour la tarification appliquée.
Les citoyens dénoncent notamment le recours massif des conducteurs de taxi à l’application Bolt et le non-respect par certains d’entre eux des tarifs habituels, générant des tensions au sein du secteur.
M.B.Z
dsl certains chauffeurs de Taxi sont impolis et ne respectent pas les clients !!!
En l'absence de sanctions , ils se croient au dessus des lois
Ce certificat a été supprimer avec le délit de vagabondage par Ben Ali .
C'est encore plus valable pour le chauffeur de taxi collectif.
Sinon, il ne mérite pas qu'on lui accorde ou que l'on maintienne sa licence.
Et puis, qu'on régularise les transports collectifs clandestins en leur intimant de respecter également les règles de la profession de transport public de personnes, avec toutes les exigences que cela implique, afin de les considérer comme "citoyens comme et au service des autres"...

