
Le vice-président de la Commission parlementaire des finances, Abdeljalil Heni, a indiqué, vendredi 19 juillet 2024, que de nombreux hommes d’affaires ainsi que des citoyens ont été, sans raison, empêchés de voyager.
« Les hommes d’affaires sont devenus automatiquement ciblés et sont traités comme des suspects dès qu’ils tentent de quitter le pays. Ils sont tous gênés par ces procédures administratives longues qui les contraignent à rater leurs vols. Certes, nombreux hommes d’affaires sont concernés par la réconciliation pénale (…) s’il y a des mesures réelles elles devraient être légales et émaner d’un juge ou du ministère public et non d’un agent administratif qui perd du temps à essayer de consulter le responsable sur place faisant perdre du temps au voyageur » a-t-il expliqué, au micro de Hatem Ben Amara sur Jawhara FM.
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, hier, le ministre de l'Intérieur, Khaled Ennouri, et le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur chargé de la sécurité nationale, Sofiene Bessadok.
Il souligné, à cette occasion, que certains agents entravent le voyage de certaines personnes à l'étranger, et font porter la responsabilité au président de la République.
« La liberté de circulation, à l'intérieur du pays ou à l'étranger, est garantie par la Constitution, sauf en cas de mesures frontalières ou d'interdictions de voyager émises par le ministère public, ce qui peut être vérifié rapidement. Or, ces derniers jours, un nombre non négligeable de personnes ont été empêchées de voyager et autorisées à partir seulement après le décollage de l'avion. Le système automatique des centres frontaliers fonctionne et s'arrête comme le font les réseaux de distribution d'eau et d'électricité », lisait-on dans un communiqué de Carthage.
M.B.Z
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Oui, c'est là où réside tout le malheur de l'actuelle Tunisie : "certains agents [appliquent leurs propres lois/règles en hors la loi], et font porter la responsabilité au président de la République"
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Et ceci dans beaucoup de domaines...
Je donne un exemple: un agent refuse sans aucune raison justifiée d'accorder un passeport à un ami tunisien retraité. Il voudrait me rendre visite en Bavière --> Je cite Mr. Kais Saied: ""Il [Mr. Kais Saied] a souligné, à cette occasion, que certains agents entravent le voyage de certaines personnes à l'étranger, et font porter la responsabilité au président de la République."
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Que faire? Oui, il faudrait faciliter l'accès aux tribunaux aux tunisiens afin de se défendre contre certains abus de pouvoir de certains de nos agents.
Fazit: La Tunisie, est-elle dirigée par la loi (le contrat social) ou par certains agents qui font leurs propres lois? Les décrets pris par le président de la République, sont-ils appliqués dans leur contexte (savoir appliquer les décrets aux situations particulières pour que la justice se réalise pleinement.)?
Bonne journée
les hommes d affaires sans casserole dans le dos voyagent librement , le probleme sont ceux qui se sont engraiss2s sur le compte des tunisiens et qui etaient proche de ben ali et des autres gouvernement . Ceux la ne puevent aller ce cacher dans leur resisdence a paris , nice ...
Pour rappel certains sont recherch2s par interpol et la france refuse de les livrer a la justice tunisienne

