La coordination des familles des détenus politiques a annoncé, mardi 20 février 2024, que le dirigeant politique actuellement détenu dans le cadre de l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État, Ridha Belhaj, a dû suspendre sa grève de la faim entamée depuis huit jours, son état de santé ne lui permettant plus de la poursuivre.
« Le moral est bon et ils informent l'opinion publique que leur grève de la faim est une étape de lutte politique au même titre que leur détention, et qu'ils s'engagent à exercer leurs droits politiques et civiques avant, pendant et après leur emprisonnement (...) ils estiment que leur libération est un droit légitime et non une faveur car ils n'ont commis aucun crime et que la vérité éclatera une fois terminée l'enquête », précise le communiqué.
Les dirigeants politiques détenus dans le cadre de l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État ont entamé une grève de la faim depuis le 12 février, pour protester contre leur incarcération durant un an, sans crime commis. Ils revendiquent leur libération et l'arrêt des poursuites sécuritaires et judiciaires à l'encontre de tous les politiciens et activistes de la société civile injustement touchés par l'oppression.
M.B.Z