
Le docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l’Université de Carthage et expert consultant, Aram Belhadj, est revenu, mercredi 7 février 2024, lors de son intervention avec Khouloud Mabrouk sur les ondes d’IFM, sur la loi permettant à la Banque centrale de financer le Trésor public.
Aram Belhaj a affirmé : « Quand on parle de la réforme des finances publiques, on doit parler de la réforme de la caisse de compensation, de la réforme des entreprises publiques, de la réforme du système fiscal et de l’économie parallèle, et c’est là où on peut parvenir à des solutions. Cependant, le fait de recourir à la Banque centrale pour financer le déficit du budget de l’État constitue une démarche erronée qui aura des répercussions négatives et contraires aux résultats escomptés».
Dans ce contexte, Aram Belhaj a indiqué : « Je considère que nous avons commis une grande erreur en fermant les portes devant le FMI et en refusant son financement. Le dossier de la Tunisie était dans un bon état d’avancement et nous pouvions négocier les différents aspects de l’accord. Nous aurions eu une certaine aisance et nous aurions pu nous diriger vers d’autres bailleurs de fonds et sortir sur les marchés internationaux ».
Rappelons que les députés à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avaient adopté, hier, le projet de loi soumis par le gouvernement visant à permettre à la Banque centrale de Tunisie (BCT) de financer le Trésor public à travers des facilités, et ce avec 92 voix pour, 15 contre et 26 abstentions.
Composé d’un unique article, le projet de loi indique qu’il s’agit d’une exception aux dispositions de l’article 25 de la loi portant fixation du statut de la BCT et en vue de financer une partie de déficit du budget de l’État de l’année 2024, la Banque centrale est autorisée exceptionnellement à accorder des facilités au trésor public de l’État à hauteur d’un montant net d’une valeur de 7.000 millions de dinars remboursable sur dix ans avec une période de grâce de trois ans et sans intérêts.
Ces facilités sont accordées sur demande du Trésor public. Un accord est conclu entre le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque centrale pour fixer les modalités de retrait des facilités et de leur remboursement.
S.H

pourquoi vous voyez peu et petit ? résoudre le problème de production du phosphate non... diversifier les produits touristiques non ...donner plus de valeur ajouté à notre production et exportation agricole non... caisse enregistreuse pour freiner l'hémorragie du non payement des impôts aussi non .....et....non et...non mais oui oui et encore oui pour le FMI?!!!! quelle magie dans notre Tunisie. merci cher docteur.
vous savez que le FMI contrôle chaque euros? $
donc vous dites que le FMI est corrompu, donc avec l'accord des grandes puissances.
vos accusation sont graves, sans fondement et diffamatoires.
continuez continuez
Winou el petrol lol!! rien n a changer! le tunisien au lieu de travailler cherche la solution miracle!
En 2011: notre dette sur pib était de 40%. notre deficit budgetaire autour de -3% et notre deficit courant egualement autour de -2 à -3%.
La Tunisie était donc un bon client du FMI, mais pas que: marchés financiers ouvert, bon rating des agences, etc.
Aujorud'hui:
-7% de déficti courant et budgétaire, dette publique à 90% et aucune decision pour inverser la trajectoire.
Nos conditions de financement se tendent depuis des années et ont atteint le point de rupture, Saeed ou pas Saeed.
Aujourd'hui le FMI est fermé, mais tout les investisseurs aussi.
Donc une assurance canadienne ou un fond de pension coréen ne rettera pas a la Tunisie, et e n'a rien a voir avec une pseudo conspiration de sionistes.
le pays est en faillite, ne fait pas de reforme et a emprunter autant qu il pouvait jusque plus personne ne soit assez fou pour nous prêter.
Le plus probable desormais est que le pouvoir ne reformera pas, continuera à augmenter les depenses et continuera donc a ponctionner la BCT . meme le risque que cela arrive est suffisant pour dissuader tout investisseur sérieux.
a partir de la : pas de confiance ---> le dinar va probablement s'effrondrer en 2024 avec une BC qui a moins de moyen de defense.
et bonjour l'inflation!
voila la vérité.
cachez la autant que vous voulez, accusez es riches spéculateurs. La vérité est la et tout le monde la voie sauf les tunisiens et leur pouvoir apparemment.