
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi 11 octobre 2023, le chef du gouvernement, Ahmed Hachani et la ministre des Finances, Sihem Nemsia, au palais de Carthage.
Lors de la réunion, les discussions ont porté sur le projet de loi de finances pour l'année 2024 et le projet de loi de finances rectificatif pour l'année 2023. Dans ce contexte, l’accent a été mis sur "l'importance de la justice sociale et de la croissance réelle en fonction de nos ressources et de nos choix nationaux".
Le président de la République a insisté sur le fait que "ces deux projets s'inscrivent dans un cadre juridique qui doit être réexaminé dans de nombreux secteurs, notamment, le transport, la santé, l'éducation et la sécurité sociale, pour que l'État puisse retrouver pleinement son rôle social". Il a considéré que "cela ne peut être, uniquement, réalisé à travers les lois de finances, mais aussi par la promulgation de nouvelles lois pour remplacer celles mises en place pour servir des intérêts particuliers au détriment de la grande majorité du peuple tunisien".
La réunion a également permis d’aborder "la nécessité de l'engagement des banques et des institutions financières dans cet effort national, que ce soit dans leurs relations avec l'État et ses institutions ou avec les citoyens et les jeunes entrepreneurs en particulier".
À cette occasion, le président de la République a souligné que "la Tunisie, avec ses propres ressources, est capable de surmonter toutes les difficultés grâce à la détermination de son peuple à préserver son indépendance nationale et à la participation de tous dans la lutte pour la libération".
"Nous n'accepterons rien de moins que la victoire tout en préservant notre souveraineté et notre dignité nationale", lit-on dans le texte du communiqué.
Dans ce sens, le président de la République a précisé que le montant offert par l'Union européenne au titre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 a été restitué. Il a ajouté que "cette approche porte atteinte à notre dignité et nous met devant le fait accompli. Notre peuple refuse toute forme de charité sous n'importe quel prétexte, et n'accepte de travailler que dans le cadre d'un partenariat stratégique basé sur le respect".
Alors que la Commission européenne soutient que la Tunisie n’a pas encore retourné les soixante millions d’euros rejetés, le ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar avait affirmé que l’argent a été rendu le 9 octobre.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi 4 octobre 2023, la porte-parole de la Commission européenne Ana Pisonero avait dit que l’Europe a « payé les soixante millions d'euros demandés par la Tunisie et reste un partenaire fiable qui respecte ses engagements ».
Ana Pisonero a précisé que les soixante millions d'euros accordés à la Tunisie par l'UE font partie du programme d'appui budgétaire déjà décidé par le passé, qui vise notamment à accompagner la relance économique post-Covid.
Le jour même, le ministère des Affaires étrangères a affirmé que la Tunisie n’a pas donné son accord au sujet du décaissement de soixante millions d’euros de la part de l’Union européenne.
Le président de la République, Kaïs Saïed, avait au préalable affirmé que la Tunisie refuse l’aide européenne et que le pays ne demande pas l’aumône.
S.H

..." La charité mon bon seigneur... Dieu vous le rendra "...
Ouvrez les yeux bordel de merde !... Nous sommes devenus un pays de mendiants pendant que notre dictateur de Carthage et son égo nous sort ces discours populistes où tout les moutons le suivent les yeux fermés.....
So, dear Larry, why not try something else than insult and jeopardy for a change?
Might be a better way to make your argument, you know. At least if do you have some arguments.
'?a va peut-être long, mais c'est la seule façon de se sortir de cette "mendicité mentale" et recours constant à la mendicité tout court qui paralyse toutes nos volontés et nos capacités à évoluer, créer, s'affirmer et de se faire la place que nous méritons à force de nos bras.
'?a sera toujours mieux que d'être constamment et immanquablement relégués au niveau des "pays subalternes", toujours mal notés, constamment affublés de perspectives aléatoires, maintenus en quête d'aide et classés par ceux à qui cela convient de nous maintenir sous ce statut, de "pays en voie de développement".
N'oublions pas qu'il y a des valeureux qui sont morts pour que des pays, comme le nôtre, toujours mal considérés aujourd'hui au moindre "faux pas", soient libres, dans tous les sens du terme.
Ne l'oublions jamais et rendons leur hommage en luttant constamment pour atteindre cette vraie liberté, non à celle de façade à laquelle les pourvoyeurs de fonds veulent nous soumettre.
Mais, nous sommes en bonne voie, déjà, on commence depuis peu par les "déranger"...
LAMPEDUSA: Le jour où cette même UE pourra se passer de l'aide de la Tunisie quant à la surveillance de ses frontières,basées à une centaine de km de Sfax,alors ce jour-là,on discutera,mais pour le moment 1DT=1 euro=1DT est NON NEGOCIABLE...
Toute autre formule est refusée et avec la belle saison qui perdure,frères africains,HIJOU lèwlèd Hijou,lèyrod fèss âlè hrèwè!