Le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a accordé une interview à Fatma Karray, parue ce mercredi 11 octobre 2023, dans le journal Echourouk.
Dans cette interview, le ministre est revenu sur « l’affaire des soixante millions d’euros », accordés par l’Union européenne à la Tunisie, sur demande du gouvernement tunisien formulée au mois d’août, mais refusée ensuite quand elle a été versée au début du mois d’octobre.
Alors que la Commission européenne soutient que la Tunisie n’a pas encore retourné les soixante millions d’euros rejetés, Nabil Ammar affirme que l’argent a été rendu le 9 octobre.
« Dans toute cette affaire, l’UE agit avec une certaine tergiversation et donne des informations erronées et floues à l’opinion publique. Cet argent date de l’époque du Covid-19 et ne nous est pas parvenu, aujourd’hui ils le décaissent au titre de 2023 et du soutien au budget de l’État, alors nous le leur avons rendu et mis en garde contre la politique de la supercherie et la publication de correspondances confidentielles » a déclaré le ministre.
« Si vous revenez à la charge, nous reviendrons aussi en révélant des vérités qui ne sont pas en votre intérêt (…) nous n’implorons personne et le monde ne s’arrête pas à un partenaire ou à un autre (…) nous n’avons pas déclenché des guerres et nous n’avons pas plongé l’humanité dans des guerres mondiales comme vous l’avez fait, pour nous la souveraineté n’est pas armes et moyens mais dignité et force de dire haut et fort la vérité » a-t-il conclu.
La porte-parole de la Commission européenne Ana Pisonero, a affirmé, lors d’une conférence de presse tenue, mercredi 4 octobre 2023, que l’Europe a « payé les soixante millions d'euros demandés par la Tunisie et reste un partenaire fiable qui respecte ses engagements ».
« Nous pouvons confirmer qu'en début de semaine, la Commission a effectivement procédé au versement de soixante millions d’euros de subventions à la Tunisie, suite à une demande du gouvernement tunisien formulée le 31 août », a-t-elle souligné, selon des déclarations rapportées par l’Agence italienne Nova.
Ana Pisonero a précisé que les soixante millions d'euros accordés à la Tunisie par l'UE font partie du programme d'appui budgétaire déjà décidé par le passé, qui vise notamment à accompagner la relance économique post-Covid. « Ils ne font pas partie des 150 millions d'aide budgétaire prévus dans le protocole d'accord, que nous aimerions essayer d'adopter d'ici la fin de l'année. Les discussions avec les autorités tunisiennes sur le plan d'aide lié au Mémorandum se poursuivent », a-t-elle expliqué.
Le jour même, le ministère des Affaires étrangères a affirmé que la Tunisie n’a pas donné son accord au sujet du décaissement de soixante millions d’euros de la part de l’Union européenne. Le président de la République, Kaïs Saïed, avait au préalable affirmé que la Tunisie refuse l’aide européenne et que le pays ne demande par l’aumône.
Ana Pisonero, a déclaré, lundi 9 octobre, que la Tunisie n’avait pas encore retourné les soixante millions d’euros rejetés.
M.B.Z
C'est fait, les filles, un acompte sur capital, a été exaucé.
Reste encore, le solde de tout compte, un coup de marteau qui vous mettra tous KO technique.
Peuple de la "forêt", vous allez en manger de la caillasse, c'est inévitable !!
Si l'Europe decide de taxer les importations en huile d'olive on aura du mal à écouler nos productions! Si l'Europe décide de serrer la vis sur les envois des TRE cela va être très catastrophique sur notre économie et la vie sociale des Tunisiens
STOP ET STOP! jusqu'à où ils vont détruisent les intérêts de la Tunisie Même si tu veux changer ou diversifier tes partenaires cela ne se fait pas du jour au lendemain! Cela nécessite des dizaines d'années! J'ai l'impression qu'on a des gamins qui dirigent les intérêts du pays et cela va se terminer très mal!
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Oui, cela ne fait pas de mal de leur dire leurs 4 vérités,de leur rappeler certains faits historiques,non,ce n'est pas de la menace ou quoi que ce soit,c'est seulement pour leur dire qu'en Matière des Droits de l'Homme,ils n'ont aucune leçon à nous donner,quand bien même ils trouvent nos façons non conformes à leur critères démocratiques,que cela leur donne à réfléchir.....
Chiche, et chiche!
Mdr hhhhhhhh..... bande de clowns!
Il faut joindre l'action a la parole et travailler sur une coopération plus profonde avec d'autres partenaires comme la Chine, les pays arabes, les pays africains.
Le ministre peut participer au forum sur la BRI qui se tient a Pékin la semaine prochaine.
La majorités des pays émergents (Pakistan, Turquie, Sri Lanka, Liban, Ghana ...) sont confrontés a des problèmes similaires a ceux de l'économie tunisienne: une dette extérieure paralysante et insoutenable, un déficit commercial important dont la cause principale est un déficit énergétique du a l'importation du pétrole et du gaz naturel (ou du charbon).
La transition énergétique offre a ces pays une solution pour réduire leur déficit commercial et besoin d'emprunter en dollars, la transition peut être fiancée par la Chine dans une solution gagnant-gagnant.
La Chine a besoin d'écouler ses produits et souffre d'une sur-capacité qui ne cesse d'augmenter dans les panneaux solaires, équipement électrique pour l'énergie renouvelable, les voitures électriques (15 sociétés avec une capacité de production de 15 millions sont en difficulté), elle a un excédent commercial de 870 milliards de dollars qu'elle doit recycler, les pays émergeant sont paralyses et doivent éliminer leur besoin d'importer des hydrocarbures.
3ariene el"z.." ou fi sob3ou khateme ....mediter bien cette citation et mettez vous au travail car rien n'est gratuit dans se monde ....
C'est plutôt "Jouer au riche quand on n'a pas le sou" disait un certain Jacque Brel
Je te propose plutôt "Yakel fil Ghalla ou y ssep fil malla" ou encore "Emtaa rabbi y a beni kalb" qui veut dire insulter les personnes qui vous viennent en aide.
La Tunisie doit contrôler ses frontières et coopérer avec l'Algérie et la Libye pour le faire mais elle ne doit rien aux Européens et et doit rejeter toute demande d'installer en Tunisie des camps pour les réfugiés, ou pour ramener des réfugiés secourus dans les ports tunisiens ou de faire refouler des non tunisiens vers la Tunisie.
Le ministre par contre n'a pas à rappeler les guerres mondiales, ce n'est pas le rôle d'un diplomate de faire de tels commentaires.