La ministre de la Femme, de la Famille, de l'Enfance et des Seniors, Amel Belhaj Moussa, a présidé, ce lundi 28 août 2023, une réunion dédiée à l'examen des préparatifs de la rentrée notamment en ce qui concerne le programme d'inclusion des enfants atteints d’autisme dans les institutions de la petite enfance.
La ministre a précisé, dans ce sens, que toutes les écoles maternelles privées doivent davantage s'impliquer dans le programme d’intégration des enfants autistes et consacrent leur droit à l'accès à l'éducation préscolaire, soulignant que les jardins d'enfants privés sont tenus d'accepter les enfants atteints d’autisme qui demandent à y être inscrits, après l'approbation des commissions régionales créées à cet effet.
Elle a indiqué que le ministère, dans le cadre de ce programme, finance le paiement des frais préscolaires pour les enfants atteints d’autisme en accordant des subventions aux jardins d'enfants privés participant au programme, soit cent dinars pour les frais de scolarité et cent dinars mensuellement pour les frais de l’orthophoniste ou de l’ergothérapeute, selon les besoins de l'enfant.
Amel Belhaj Moussa a donné des instructions pour intégrer pas moins de 600 enfants atteints d’autisme dans les jardins d'enfants publics et privés au cours de la nouvelle année scolaire 2023-2024.
M.B.Z
La qtestion, ici, est posée au maternelles privées.
Qu'elles soient associatives, ou à
but lucratif, elles restent des institutions éducatives pour peu qu'elles respectent le cahier des charges ad hoc.
Par conséquent, obligation doit leur être faite d'accueillir aussi bien des autistes, des trisomiques autant que faire se peut sous bénéfice de bénéficier d'une contrepartie budgétaire.
C'est un choix civilisationel.
Voilà un beau sujet de dissertation sur la démocratie très en vogue.
C'est au pied du mur qu'on voit le maçon; et à sa capacité à faire place équitable à chaque citoyen qu'on jauge une société.
Du concret.
Pourquoi donc nos très démocrates d'avant n'y avaient-ils pas songé ?
