
« L’ancienne cheffe du gouvernement, Najla Bouden, a beaucoup souffert des moqueries pendant son mandat d'autant plus qu'elle n'était pas une femme qui discutait et qui parlait », a affirmé, mardi 8 août 2023, la présidente de l'Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), Radhia Jerbi, en notant qu'« Mme Bouden avait choisi le silence »
Au micro de Hatem Ben Amara dans l'émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM, Mme Jerbi a soutenu que Najla Bouden avait le mérite d’avoir accepté ce poste dans une période difficile alors que des hommes l’avaient refusé. Toujours selon elle, son plus grand exploit est d’avoir empêché le pays d’"Aller droit dans le mur" et d’avoir résisté.
La responsable de l’UNFT a estimé que l’ancienne cheffe du gouvernement a balisé le terrain pour d’autres femmes pour accéder à ce poste, qui ne doit pas être réservé exclusivement aux hommes.
Najla Bouden avait été limogée par le président de la République, via un bref communiqué publié aux environs de minuit, mardi dernier. Dans la foulée, il avait nommé Ahmed Hachani pour lui succéder. Mme Bouden était en poste depuis près de deux ans. Au cours de son "mandat" la crise économique et sociale s'est accentuée.
I.N
