
Le groupe « Notre Union pour l’opposition syndicale » a publié, ce mardi 1er août 2023, un communiqué de presse appelant au retrait de l’actuel bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et de mettre en place un comité temporaire jusqu’à la tenue du congrès électif.
Ce groupe de syndicalistes ont été écartés de l’Union pour avoir dénoncé l’amendement de l’article 20 du statut de l’UGTT qui a permis à l’actuel bureau exécutif de se représenter et d’accéder à un nouveau mandat.
Ils ont également appelé à tenir pour responsables tous les syndicalistes impliqués dans des affaires de corruption ou de trafic d’influence affirmant que des membres du bureau exécutif de l’UGTT font l’objet de poursuites dans ce sens.
L’article 20 objet de la discorde plafonne l’appartenance au bureau exécutif national à deux mandats maximum. Selon cet article l’application de la loi devait signer la fin des mandats du secrétaire général Noureddine Taboubi ainsi que ceux de huit autres membres du bureau dont certains secrétaires généraux adjoints (Sami Tahri, Hfaiedh Hfaiedh, Bouali Mbarki, Samir Cheffi, Abdelkrim Jrad, Kamel Saâd, Anouer Ben Gadour et Mohamed Msalmi). Les seuls membres du bureau qui avaient le droit de se représenter sont : Monêm Amira, Naïma Hammami, Mohamed Ali Boughdiri et Slahdine Salmi.
L’organisation a tenu un congrès « exceptionnel non-électif » pour l’amendement du statut de l’UGTT. Dans leur statut et précisément dans l’article 11, on ne parle pas de congrès non-électif. Il est de ce fait illégal soulignent les dissidents qui persistent à rappeler que l’amendement ne pouvait être évoqué que lors du congrès électif de 2022 et pas avant.
M.B.Z
