
Amnesty International a rendu public, ce jeudi 8 juin 2023, le modèle d’une lettre adressée au président de la République, Kaïs Saïed, appelant les citoyens à la relayer en masse.
La lettre en question s’inscrit dans le cadre d'une « action urgente » menée par l’organisation et appelant à la libération des prisonniers politiques, Khayam Turki, Chaïma Issa et Jaouhar Ben Mbarek en l’occurrence ont été cités dans le modèle proposé par Amnesty. En effet, le mécanisme d'action urgente impose un maximum de trois individus par action, l'appel s'applique toutefois à tous les prisonniers.
L’action a débuté le 22 mai 2023, la lettre a été rendue publique le 8 juin 2023. « Nous appelons les autorités tunisiennes à abandonner les poursuites engagées contre Khayam Turki, Chaïma Issa et Jaouhar Ben Mbarek et à les remettre immédiatement en liberté puisque ces personnes sont détenues pour avoir exercé leurs droits humains dans le cadre de leurs activités militantes » dit notamment le texte de l’organisation. Les citoyens peuvent néanmoins adapter l’appel en usant de leurs propres mots ou le garder tel quel.
On rappellera qu’Amnesty International a considéré que les autorités tunisiennes devaient mettre fin à l'enquête criminelle prenant pour cible des opposants politiques au président de la République, Kaïs Saïed. L'ONG a indiqué que les accusations évoquées dans le cadre de l'affaire de complot contre la sûreté de l'État étaient infondées.
Amnesty International a considéré que l'affaire en question était l'une des attaques les plus agressives contre l'opposition depuis la prise du pouvoir par Kaïs Saïed en 2021, rappelant que le président de la République avait publiquement accusé les personnes interpellées dans le cadre de cette enquête de terrorisme et de complot contre l'État.
Plusieurs figures du Front de salut national et autres opposants politiques sont en prison depuis plus de cent jours. Accusés de complot contre la sûreté de l’État, ils ont été arrêtés et placé en détention pourtant la défense atteste de la vacuité des dossiers et de preuves justifiant leur interpellation.
Le texte intégral de la lettre proposée par Amnesty est à consulter ici.
M.B.Z

Cela est net est que vous êtes payés pour cela et que vous travailler en étroite collaboration avec le lobby militaire américain
Cela aurait un double avantage.
Primo, celui de ménager leurs agents et dispenser toute cette énergie à combattre le racisme endémique aux USA et en Europe qui, si l'on n'y prend garde, devient en soi la seule politique alternative au consensus qui y règne sur tous les sujets ou presque.
Secundo, nous abandonner à notre sort, ravaler cette empathie envahissante et pesante qui les rends si sensibles aujourd'hui, alors qu'on ne les entendait guère lorsque la mort était donnée par ceux qu'ils défendent.