
Plusieurs avocats, magistrats et personnalités publiques se sont rassemblés sur les marches du Tribunal de première instance de Tunis en guise de soutien au porte-parole du comité de défense des magistrats révoqués par décret présidentiel, Ayachi Hammami. Ce dernier fait l’objet d’une enquête suite à une procédure engagée par la ministre de la Justice, Leila Jaffel, en vertu du décret n°54 relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information et de communication. M. Hammami, avait indiqué qu’il était accusé d'avoir « usé des réseaux sociaux pour répandre des rumeurs dans le but de porter atteinte à la sécurité publique ».
S’exprimant tour à tour et dans une vidéo publiée le 10 janvier 2023 par "Kashf Media", les avocats et les magistrats présents le 10 janvier 2023 à la manifestation en soutien à Ayachi Hammami ont tous critiqué l’attitude de la ministre de la Justice et celle du pouvoir en place. L’avocate, Assia Haj Salem, a indiqué que la ministre cherchait à soumettre la justice à sa volonté. Elle a indiqué que des juges étaient sanctionnés pour avoir refusé les ordres de Leïla Jaffel. La ministre, selon elle, aurait limogé et traduit en justice un magistrat pour une affaire de chèques sans provision alors que son mari était coupable du même crime. L’avocate a considéré que la ministre avait une milice électronique à sa disposition. Elle a, également, appelé le président de l’Ordre national des avocats de Tunisie à soutenir les Tunisiens et à faire face à la dégradation continue du pays. « À bas la ministre de la Justice ! À bas le ministre de l'Intérieur ! À bas Kaïs Saïed ! », a-t-elle ajouté. La foule a immédiatement repris le slogan.
Le président de l'Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hmaidi a considéré que les poursuites visant Ayachi Hammami étaient précédées de plusieurs atteintes à la justice et à son indépendance. Il a pointé du doigt la révocation injustifiée et les dossiers montés contre plusieurs magistrats, ainsi que le refus par la ministre d’appliquer la décision du Tribunal administratif ayant donné gain de cause aux juges. Il a appelé à s’unir contre l'injustice et les atteintes continues du pouvoir en place. Il a réaffirmé son soutien inconditionnel à Ayachi Hammami. Il a appelé ses collègues à se remémorer de la fuite de l’ancien président Zine El Abidin Ben Ali suite à la Révolution du 14 janvier 2011. Il avait abandonné les magistrats ayant servi ses intérêts et œuvré pour son compte.
On notera la présence, à cet événement, des membres du Front de Salut, Ridha Belhadj, Chaima Issa et Jaouhar Ben Mbarek, de l’ancien secrétaire général d’Attayar, Ghazi Chaouachi, du leader du même parti, Hichem Ajbouni, du président du Syndicat national des journalistes tunisiens, Mahdi Jlassi, de l’avocat, Mohamed Lazhar Akermi, ou encore celle des anciens présidents de l’Ordre national des avocats de Tunisie Mohamed Fadhel Mahfoudh, Chawki Tabib et Abderrazak Kilani.
S.G
Tous ceux qui se prirent un tacle par K.S, du fait de leur gout à l'argent facile, moyennant petits services entre amis.
En bref, des Tunisiens peu recommandables, ne possédant pas une once de patriotisme, et qui ont comme unique devise : la fin justifie les moyens.
Le fait d'avoir été démasqués, les a faits tous unir contre celui qui vit clair en leurs actes répréhensibles, à savoir, KS.
« Comme son épouse, il ne laissera pas passer. Le président de la République a décidé de porter plainte contre une Angevine, voyante de profession, qui avait relayé sur les réseaux sociaux, en septembre dernier, des caricatures le concernant. Poursuivie pour injure publique envers un dépositaire de l'autorité, cette médium est convoquée au tribunal correctionnel d'Angers lundi prochain, rapporte Ouest-France. »
Des hommes de droit qui font honte à la République et ses lois!