
Le membre de la campagne explicative, Faouzi Dâas a affirmé que le projet de la nouvelle constitution, soumis par le chef de l'Etat Kaïs Saïed à un référendum à la date du 25 juillet 2022, mettra fin à la sombre décennie et permettra de tenir ceux qui sont au pouvoir responsables de leurs actes. Il a considéré que les craintes d'une dérive vers un système présidentialiste étaient infondées et que le peuple n'accepterait pas une dictature. « J'appelle les Tunisiens à aller voter en faveur du projet... Il s'agit d'une étape cruciale... Nous allons passer vers la Troisième République et sortir des crises de la dernière décennie », a-t-il déclaré.
Invité le 22 juillet 2022 par Myriam Belkadhi sur les ondes de la radio Shems Fm, Faouzi Dâas a affirmé que l'article cinq du projet de la nouvelle constitution mettait fin à l'islam politique et attribuait la gestion des questions religieuse à l'Etat. Il a considéré que le projet de la nouvelle constitution renforçait la relation entre le citoyen et le pouvoir législatif en mettant en place le conseil national des régions et des territoires. Il a expliqué que ceci rapprochera le pouvoir du citoyen et marquera le début d'un nouveau processus de décentralisation basé sur une nouvelle philosophie.
Faouzi Dâas a considéré que le projet de la nouvelle constitution barrera la route aux corrompus, aux traîtres et à ceux qui ont exploité la révolution et les revendications du peuple. Il a considéré que ce projet était purement tunisien progressiste et non conservateur. Il a enfin appelé les opposants et les critiques du chef de l'Etat, Kaïs Saïed à procéder à une autocritique et à un bilan des choix qui ont poussé la Tunisie vers la crise.
S.G
Je suis persuadé que ce monsieur n'a rien compris au projet de la constitution ou il ne l'a même pas lu comme 90% des gens qu'on nous présente comme des partisans du Oui.

